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Commandant Chanel, Tome 1 : Tiré à quatre épingles



Description ajoutée par x-Key 2015-05-06T18:02:01+02:00

Résumé

Parmi les milliers de voyageurs, Laurent erre seul dans le hall de la gare de Lyon, l'air paumé. Il vient de rater son CAP boulangerie et sa mère l'a mis dehors. Samy, escroc à la grande gueule, le repère rapidement. Il a bien l'intention de profiter de la naïveté de ce gamin aux chaussures vertes et l'entraîne dans un cambriolage. L'appartement dans lequel ils pénètrent est une sorte d'antichambre du musée des Arts premiers et regorge de trésors africains. Mais ils tombent nez à nez avec la propriétaire et collectionneuse. Comme elle s'est blessée en tombant dans les escaliers, ils lui viennent en aide avant de s'enfuir. Pourtant, quelques heures plus tard, elle est retrouvée morte, abattue de cinq balles tirées à bout portant. Le commandant Chanel, chargé de l'enquête, s'enfonce alors dans l'étrange passé de cette victime, épouse d'un ex-préfet assassiné quai de Conti peu de temps auparavant.

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Classement en biblio - 22 lecteurs

extrait

- On parle de quoi alors ? De la pluie et du beau temps ?

- Pourquoi pas ? Au Japon, on ne dit pas "je t'aime", mais "la lune est belle". N'est-ce pas là un excellent sujet de conversation et un joli détour pour se rencontrer ?

- C'est des conneries pour Blanche-Neige au bois boueux !

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Commentaires récents

Lu aussi

Un polar sympa plus tourné vers l'énigme qu'empreint d'action. Donc, peu de castagnes et pas de courses-poursuites en bagnoles puisque la scène de crime principale se situe à quelques rues du 36 Quai des Orfèvres. Ainsi, c'est à pied que le commandant Chanel va constater que la très belle quadragénaire Albane Saint-Germain de Ray a perdu de sa superbe pour toujours ! Et cela juste après ou pendant un cambriolage.

On croirait volontiers que la chance ne sourit pas à certaines personnes... déjà que six mois plus tôt, le meurtre de son dernier mari, sous-préfet de police et grand collectionneur d'art primitif africain, avait rendu Albane veuve pour la troisième fois.

Chanel ordonne à son équipe en sous-effectif de rechercher immédiatement les crocheteurs : qu'ils aient oui-ou-non troué la peau d'Albane reste à prouver, mais il faut les alpaguer ! Or, si l'un des voleurs se trouve par un (premier !) heureux hasard rapidement derrière le miroir sans tain... l'autre semble avoir pu se mettre au vert, quelque part dans la "cité" labyrinthique de la Gare de Lyon.

J'ai donc emboîté le pas à la brigade et aux deux stagiaires-femmes imposées au commandant, pour suivre l'enquête qui se concentre bien vite sur l'envoûtant art africain et le passé mouvementé d'Albane.

Si j'ai pris plaisir à suivre cet imbroglio de meurtres qui se succèdent de façon antichronologique, je n'ai, hélas, pas trop "adhéré" au protagoniste principal qui est Chanel. Il n'est certes pas antipathique (malgré une apparente tendance à la misogynie) et il a même bon cœur, mais sa façon de s'exprimer trop ampoulé, m'a un peu agacé. Comme d'ailleurs le langage procédural dont l'auteur abuse un peu trop à mes goûts (en 270 pages) pour mettre le lecteur aux faits du système judiciaire.

Outre le fugueur-en-vert aux chaussures de Mercure, c'est surtout la jeune Salomé que j'ai apprécié. Personnage secondaire vivifiant et naturel qui représente par excellence la jeunesse perdue, rêveuse d'un monde meilleur, et par qui un deuxième heureux hasard arrive.

Il est évident qu'en si peu de chapitres, il est quasi impossible d'approfondir les caractères. L'enquête prime et là, on peut dire que, malgré un épilogue précipité, l'auteur tire au final, bien convenablement son épingle du jeu !

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Or

Ce roman m'a touchée par sa singularité. Le héros, commandant Chanel, n'est pas un policier comme les autres. Discret, il se dégage de lui une espèce de force tranquille qui marque et inspire le respect. On part sur une piste de cambriolage qui aurait mal tourné sur fond de collection d'Art africain. On se rapproche de familles de notables aux richesses convoitées. Qui dit Art africain dit aussi croyances vaudou, sortilèges et malédictions.

Des meurtres font écho à d'autres, Chanel cherche, analyse, fait confiance à sa chance et à son intuition. Ressortir de vieux dossiers, se pencher sur le profil et les personnalités, s'entourer d'alliés est ce qu'il fait de mieux. L'intrigue est intelligente, s'emboîte sur elle-même. Le point fort du roman ne repose pas sur une action débordante mais plutôt sur une enquête calculée, mesurée. on apprécie les personnages atypiques, leurs histoires et le processus qui peut faire basculer une vie du bon ou du mauvais côté.

L'écriture est pondérée, brillante. L'auteur réussit à allier le côté obscur de la crim' avec art, culture et parfois poésie.

J'ai été agréablement surprise, intriguée, fascinée. Les personnages sont troublants, saisissants. L'atmosphère est ténue, perverse, décadente.

On côtoie le mal à travers le vice et les fils de la séduction. Un criminel pas finalement au-delà de tous soupçons mais plutôt insaisissable... L'issue est implacable pourtant.

Une très belle découverte !

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J’ai découvert la plume de Pascal Marmet au travers du périple de Julien dans le monde torréfié et odorant du café en grains de tous horizons. Il a su alors me transporter dans les saveurs et leurs origines sans me lasser ou m’estourbir. J’avais donc hâte de le voir s’essayer à un autre genre que j’apprécie fortement : le thriller.

Et j’avoue que je ne suis pas déçue du tout. J’y ai retrouvé sa plume fluide et bien ficelée. Les personnages y sont là encore atypiques, pas de non-voyant mais un jeune un peu benêt, innocent (dans le sens crédule) et probablement … heureux !! Mais aussi un flic légèrement acariâtre, subtilement intelligent et d’une intuition sans faille.

L’enquête qui va les relier est une affaire de meurtre.

L’un était sur les lieux et a rencontré la propriétaire, blessée suite à une chute, lors du cambriolage qu’il effectuait avec son pote Samy.

L’autre est chargé de l’enquête car la malheureuse femme a été retrouvée ensuite abattue à bout portant.

Vol, meurtre, cambriolage qui a mal tourné ? Ce sont les questions qui vont se poser. Certaines auront rapidement leurs réponses… pour le lecteur du moins.

Pour le commandant Chanel l’affaire semble au départ facile, trop facile mais les éléments de l’enquête ne vont pas contredire son instinct lorsque qu’ils mettront au jour des événements troubles.

Avec le roman du café nous avions voyagé sur la trace de ces petits grains parfumés, ici l’auteur nous entraîne dans les méandres du 36 quai des orfèvres, lieu connu s’il n’en est d’arrestations spectaculaires et de séries françaises non moins célèbres (Maigret par exemple).

Là encore il nous met facilement en situation avec des personnages attachants malgré leurs caractères peu orthodoxes.

Laurent, notre Peter Pan en goguette, est un jeune homme adorable, simple et heureux. Les circonstances vont le mener à faire ce cambriolage et à se retrouver ensuite dans la cible des policiers. Pourtant il reste léger, aérien et totalement farfelu avec sa tenue de farfadet, verte jusqu’au bout des baskets.

François Chanel, lui, est un vieux flic un peu macho par habitude, la crim’ n’a jamais eu énormément de personnel féminin et son équipe de briscards triés sur le volet le complaît dans cette optique.

Cette nouvelle enquête, sur fond de sorcellerie africaine et de mante religieuse, va l’amener à changer son fusil d’épaule. Car, son équipe, en effectif réduit cause vacances, va accueillir deux stagiaires. Et devinez quoi ? Ce seront bien entendu deux jeunes femmes.

A elles deux, avec leurs caractères et leur manière de bosser, elles vont lui prouver que l’instinct, la réflexion ou même simplement le travail d’enquête est fait pour elles.

Après quelques déductions résolument aptes à confondre le scepticisme de notre bon commandant, leur implication dans l’enquête mène le lecteur à suivre des pistes parallèles. Et contrairement à la géométrie, celles-ci ont bien l’intention en cours de route de croiser le chemin de l’enquête de base de notre bon commandant.

C’est donc un polar résolument mené que nous suivons sous la plume fluide et pleine d’entrain de Pascal Marmet. La documentation en amont sur les services du 36 quai des orfèvres ou les arts primitifs africains rajoutent sans conteste une ambiance réaliste et un côté très attractif au récit.

De plus cette propension à nous faire profiter au maximum de l’enquête sans l’oblitérer dans des scènes d’action à rallonge ou juste spectaculaires donne à la lecture un regain d’intérêt.

Nous sommes donc devant un scénario bien ficelé, aux ramifications diverses et variées qui au premier coup d’œil ne semblent pas se rejoindre. Tout l’attrait va donc être de les voir se rapprocher pour ne faire plus qu’une au final lorsque le rideau va tomber sur les explications finales.

Merci encore à Pascal Marmet pour sa confiance et ce polar que j’ai plus qu’apprécié.

Un auteur à suivre quel que semble être le genre dans lequel il nous entraîne, voici ainsi ma conclusion.

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out d'abord merci à Babelio et à l'auteur ,pour ce roman reçu dans le cadre de Masse critique privé. C'est toujours plaisant de recevoir un livre, et découvrir ainsi des auteurs qui me sont complètement inconnus, français de surcroit, satisfaisant ainsi la chauviniste que je suis. Les bons auteurs de polars ne sont pas forcement Américains et pourtant j'apprécie de nombreux d'entre eux.

Fermons donc la parenthèse pour entrer dans le vif su sujet.

L'intrigue se situe à Paris dans les quartiers huppés de la capitale, et l'affaire confiée à notre très célèbre et mythique " 36 quai des Orfèvres". Nous rencontrons donc le commandant Chanel ( amusant non ce choix de nom ? tout comme ce titre : tiré à 4 épingles). Nous découvrons ainsi le fonctionnement de notre police et contrairement à ce que l'on pourrait penser avec un titre pareil c'est dans le monde des arts Africains que l'auteur nous transporte. J'ai ainsi découvert une culture qui m'était complétement inconnue , et appris à voir derrière les masques.

Et ce pas uniquement les masques Africains, mais aussi ceux derrière lesquels certains personnages se cachent. C'est au fil des pages que tout se dévoile, et l'auteur dénoue progressivement les nœuds de cette intrigue , dans laquelle la psychologie des personnages est finement mise en avant.

Ainsi même si nous n'en doutions pas , suite aux petits morceaux de puzzle qui s'emboitent à la perfection et assez facilement au fur et à mesure la belle et finalement cruelle Albane va nous révéler sa vraie nature. Et il m'est difficile , voire impossible d'avoir de l'empathie pour cette victime.

Que dire de plus de ce polar plutôt conventionnel , dans un style différent d'un Thilliez et autre auteur de même genre, si ce n'est qu'il ne nous fait pas bouder notre plaisir

Personnellement malgré cette approche classique, j'ai beaucoup apprécié le style, offrant une totale immersion dans des lieux géographiques que je reconnais, dans le monde des arts et non pas dans celui de la haute couture comme pourrait le laisser penser le titre, ici les épingles, possèdent un sens tout autre entre symbolique et sorcellerie. Quand à la gare , lieu qui invite au voyage, grâce à l'auteur nous y découvrons une vie que nous ne devinons pas, alors que nous arpentons ces allées, pour nous un simple endroit de passage.

Ce roman est donc très pédagogique , et l'auteur nous laisserait presque supposer qu'il connait intimement le quai des Orfèvres et le palais de Justice , tant il nous nous décrit parfaitement ces modes de fonctionnement. Peut être est ce le cas ? Ou le doit on à son talent de rendre les ambiances, les atmosphères de tous les endroits où il nous entraine ?

Peut on esperer que Pascal Marmet transforme son commandant en héros récurant comme beaucoup d'autres auteurs de polar ?

Personnellement j'aimerais que ce soit le cas, ce personnage , quoique un peu bourru est attachant, et l'approche de sa vie personnelle avec l'arrivée de Salomé, la passion de cet homme pour la musique, les allusions à son passé et sa vie solitaire , nous donnent envie de faire un peu de chemin avec le commandant Chanel. Quand à la résolution de l’énigme, je dois reconnaitre, que l'auteur sait surprendre même si certaines pistes exploitables, se confirment. Une fin qui laisse un gout amer, car parfois les coupables ne le sont pas toujours complétement, et les punitions bien sévères

En résumé découverte d'un très bon polar , assez addictif.

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Le roman débute sur le personnage du commandant Chanel. Un personnage à lui tout seul : n'aimant travailler qu'avec des hommes, détestant parler devant un auditoire et lorsqu'il y est obligé, il vaut mieux être sourd que d'entendre ce qu'il dit. Son équipe est au plus bas niveau nombre, la plupart sont partis en vacances bien méritées suite à une enquête plutôt pénible. Manque de bol, une affaire des plus urgentes va leur tomber dessus qui ne sera pas du goût de ce cher commandant Chanel. Il n'aura malheureusement pas le choix, car il s'agit d'un personnage important. A partir de ce moment, nous allons découvrir d'autres protagonistes, tel Laurent qui se prend pour Peter Pan. Bien entendu, un déménagement du 36 Quai des Orfèvres sera dans le secteur, mais le plus important, c'est que la scène de crime se trouve à trois pas de là.

L'histoire est intéressante, issue déjà du meurtre qui s'est produit six mois plus tôt. Plusieurs chemins qui se recoupent pour aboutir à une solution. Des stagiaires imposés à Chanel qui font ce qu'il faut pour se montrer à la hauteur d'un responsable qui, comme dit plus haut : n'aime pas travailler avec des femmes. J'ai bien ri, même si je me suis doutée que se serait justement des personnes du sexe féminin qu'il allait se coltiner. Je dirais même bien fait pour lui, cela lui fait les pieds, ou pas. Une enquête en peu de pages, mais qui a le petit plus que je l'ai suivi avec beaucoup de plaisir, malgré le fait qu'il n'y ait pas d'actions fortes à proprement parler : pas de violences gratuites. L'écriture est fluide et riche en vocabulaire juridique.

Concernant les personnages, j'ai beaucoup aimé Chanel malgré son caractère et le fait qu'il soit lourd par moment. Il a un caractère fort, décidé, mais il ne faut pas oublier que c'est un vieux de la vieille – pas loin de soixante ans – et ses techniques de travail sont très appréciées. Laurent, Samy, Salomé, des prénoms de personnes qui pourraient exister, tant ils semblent crédibles. Des histoires tristes, de l'espoir qui en découle, mais aussi de la tristesse. Un mélange d'émotions passe par les personnages secondaires, plus que par le Commandant.

En bref, j'ai bien aimé ce mélange terre-à-terre entre les policiers, la vie des gens et une statuette qui va prendre de l'ampleur. J'ai fait exprès de ne pas la mentionner avant cette conclusion rapide, car justement, il faut savoir garder une part de mystère, ce que l'auteur a sut faire jusqu'à la fin de l'enquête. Un policier en douceur dans le sens où il n'y a pas besoin de taper les autres, juste du bon sens et de la réflexion.

mon avis complet : http://chroniqueslivresques.eklablog.com/tire-a-quatre-epingles-pascal-marmet-a118942272

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Chanel est expérimenté, discret, passionné de musique et très à cheval sur les principes. C'est un personnage loin des clichés habituels qu'on trouve dans les polars. Les chapitres sont courts et l'ensemble s'enchaîne plutôt bien. On sent que l'auteur a fait un réel travail de recherche sur l'art africain et toutes les croyances qui en découlent. Et pourtant, malgré tous ces points positifs, ...

Avis complet : http://sariahlit.blogspot.fr/2015/10/tire-quatre-epingles.html

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j'ai vraiment adoré ce livre qui m'a tenu en haleine du début à la fin.

Très différent des autres livres du même genre il surprend par son originalité.

je le mettrai évidement dans ma liste d'or et je le garderai précieusement.

Sorcellerie, magie noire, vaudou il peut faire peur

A ne pas mettre entre toutes les mains nous avons en France d'excellents auteurs de polars

Pascal marmet est l'un de ceux là

inutile d'aller chercher aux Usa des traductions plus ou moins bonnes d'ailleurs truffés de fautes d'orthographe ici le style est impeccable, l'écriture fluide et les personnages très attachants

Bravo ce tiré à quatre épingles et une totale réussite

à recommander un must pour les amateurs du genre polar vrai polar et non pas thriller attention à ne pas trop vous piquer quand même...

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En lisant la quatrième de couverture, tu te dis que tu vas passer un agréable moment. Et il est vrai qu'il n'est pas désagréable. L'histoire sur fond d'art primitif est bien imaginée.

Nous avons deux parties dans ce roman. La première, qui correspond à quatre petits chapitres, met en scène 2 personnages Laurent et Samy. Mon premier est un gamin un peu simplet. Mon deuxième est un serrurier-cambrioleur. Le tout est un cambriolage de bijoux, oeuvre d'art et d'argent. Il me reste une propriétaire sur le carreau , mais ça c'est pas de leurs fautes !

Samy lui caressa la tête et dit d'une voix peinée: " t'es un brave môme même si j'aime pas tes pompes vertes trop voyantes"

-Pas grave! t'es mon copain. Alors on fait quoi comme jeu maintenant? Et si on jouait au loup?

-J'ai bien mieux à t'offrir Lolo! On se choisit un immeuble bien rupin, on attend qu'un proprio en sorte,on coince avec élégance la lourde avec un panard et on se la joue à pic-et-pic-et-colégram pour choisir entre l'escalier A, B, C....

La seconde partie de ce roman nous raconte l'enquête, non pas du cambriolage mais du meurtre de la propriétaire. Veuve depuis peu d'un ex-préfet, assassiné lui aussi, et collectionneur de masques et statues Africaines. Le commandant chargé de l'affaire va devoir parfaire ses connaissances en Arts Premiers et pourquoi pas étendre un peu ses croyances.

Chanel était un célibataire, un fils unique, un chercheur de vérité, un inclassable, un sans enfant, sans ami, sans parent, un sans attache, un "sans".

J'ai, pour tout vous avouer, eu un peu de mal à rentrer dans le livre. Le fait d'avoir tout un laïus sur Le 36 Quai des Orfèvres, son déménagement, ses éternels tueurs en série qui en font des stars de romans policiers etc... Me lasse .. Je comprends le lieu historique et l'auréole que cela apporte mais ses escaliers et bureaux sont décrits dans trop de bouquin.

Après je n'ai pas senti la pression sur les épaules du commandant. Il prend le temps d'expliquer à deux stagiaires la hiérarchie du 36, il papote tranquillement avec sa nouvelle colocataire, il se ballade à Colmar..Pour une affaire super urgente car "ex-préfet" et en plus avec des collaborateurs en moins ..Je trouve que cela se passe plutôt bien pour lui. (là j'ai peut-être le contre coup du livre Burn-Out avec le stress du quotidien du boulot de flics).

Ceci étant l'intrigue est bonne, on sent un véritable travail de recherche et un grand engagement de l'auteur dans son roman. L'écriture est fluide. Le tout passe bien.

Donc si vous êtes tentés, eh bien n’hésitez pas ..

http://lesciblesdunelectriceavisee.blogspot.com/2015/09/tire-quatre-epingles-pascal-marmet.html

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Ce polar se déroule au 36, à Paris, avant leur déménagement vers des lieux plus sains et plus sécurisés. L’équipe du commissaire Chanel enquête sur une série de meurtres qui dans un premier temps ne paraissaient pas être liés, mais finalement, il semble qu’un seul et même tueur soit à l’oeuvre.

Le roman présente un récit bien construit avec des personnages principaux bien travaillés. Les efforts ont été portés sur la psychologique du personnage principal qui se dévoile peu à peu. Un personnage attachant et plein de ressources qui pose les jalons de son enquête avec une formidable intuition, et pas mal de chance. L’histoire est intéressante mais elle manque de détails. Il aurait été apprécié quelques renseignements supplémentaires sur la culture africaine ou les masques tribales, car l’auteur survole des éléments qui auraient ajouté plus de profondeur au récit.

L’écriture, quant à elle, est propre, fluide et sans accroc. Le style est parfait pour entraîner le lecteur dans l’histoire et aller jusqu’au dénouement sans ennui.

Dans l’ensemble, ce roman est bien réussi et les lecteurs de polar trouveront leur plaisir. Il n’y a pas de scènes glauques comme certains autres auteurs s’amusent à parsemer dans leurs romans pour appâter le chaland, ce qui est, dans le cas présent, très appréciable. Voilà un auteur peu connu qui mérite peut-être d’être un peu mieux reconnu.

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Mon avis :

En premier, je tenais à remercier l'auteur, Pascal Marmet ; de m'avoir proposer cette lecture ; j'apprécie cette confiance que vous m'avez offerte pour chroniquer votre roman.

*François Chanel : un homme bourru, vieille école, discret. Il n'aime pas être le centre d'intérêt, n'aime pas que l'on change ses habitudes. Un « brin » macho, misogyne ; mais offrant le logis à une jeune fille qu'il a rencontré dans le train.

Des personnages « secondaires » aussi importants et présent dans ce livre que le commandant, mais je dirai pour ma part pas assez décris.

*L'histoire ne se déroule pas dans un seul lieu. Nous allons au 36 quai des Orfèvres, puis à la gare de Lyon, le musée du quai Branly...

*J'ai aimer ce doute sur la sorcellerie, les rites, les croyances africaines.

*Un langage procédural qui peut sembler un peu lourd parfois.

*Une plume agréable, fluide sans être complexe.

*De la rigueur dans l'intrigue, on ne découvre le coupable qu'à la fin.

*Des situations inattendues, des retournements ; même si je dois avouer avoir eu dû mal tout de même à aller jusqu'au bout (mais ce n'est pas mon genre de lecture habituel, cela explique peut être cela)

*Ce livre m'a fait penser à la série de Nestor Burma (avec Guy Marchand), le rythme n'est pas très élevé ; j'aurai aimé être un peu plus en haleine. Je classe ce livre plus dans la catégorie « Polar » que « Thriller ».

*J'ai apprécier les chapitres cours.

*Les meurtres ne sont pas détaillés ; mais je pense que cela était volontaire de la par de l'auteur pour préserver le suspense sur l'histoire.

*A la fin il n'y a pas de questions sans réponses ; aussi bien sur ce que deviennent les personnages.

*« Tiré à quatre épingles », définition :

Autrefois, on disait d’une personne bien habillée qu’elle était « bien tirée ». Parallèlement, vers le XVe siècle, les « épingles » étaient l’argent de poche que les femmes pouvaient mettre de côté lorsque leur mari leur donnait une petite somme pour leurs courses, ou qu’elles gagnaient d’elles-mêmes de diverses manières. Ainsi, il s’agit certainement d’un rapprochement entre ces deux expressions, comme si on pouvait s’acheter de beaux vêtements et donc être bien habillé grâce aux « épingles » que l’on avait mis de côté.

*La couv' : Je la trouve sympathique et j'aime ce format demi-poche.

*Le résumé : intriguant, qui donne envie.

Alors pour résumé, un livre intéressant, peu de points négatifs, mais personnellement je n'ai pas accroché car je ne suis pas attirée par les polars et préfère un tout autre genre de lecture,

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Date de sortie

Commandant Chanel, Tome 1 : Tiré à quatre épingles

  • France : 2015-05-21 (Français)

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