Tisseurs de sorts

Au pays de Raddith, vous pouvez à tout moment être victime d'un sort. Kellen est le seul à pouvoir le délier. Accompagné de Nettle, il vadrouille dans le pays. Jusqu'au jour où il se voit confier une mission qui le mènera jusqu'à la contrée des Sauvages.

J'ai lu tous les romans de Frances Hardinge, elle a vraiment une superbe écriture. Pour autant ce fût une lecture mitigée.

Le début du roman était trop long avec un début de quête qui s'embourbe un peu et est trop annexe par rapport au but de l'intrigue. Il m'a fallu plus de 200 pages pour rentrer dans le livre.

Ensuite les passages dans les Sauvages sont beaucoup plus vivants et intéressants, l'ambiance est plus sombre et mystérieuse.

La magie est originale. J'ai aimé découvrir les métamorphoses suite aux malédictions et la façon dont Kellen délie le sort.

Mais j'aurais aimé que la relation entre Kellen et Nettle soit plus développée. Il y a finalement peu de scènes où ils se dévoilent vraiment l'un à l'autre. Mais c'est aussi leurs caractères.

Bref, un roman qui a de belles qualités mais qui met trop de temps à les dévoiler.

Kellen et Nettle voyagent de village en village pour aider les ensorcelés, ces gens qui ont été “maudits” par des ensorceleurs et se retrouvent dans des situations handicapantes voire carrément périlleuses. Certains se retrouvent transformés en arbre, ou bien en animaux pouvant être chassés, ou tout simplement à devoir répéter des actions sans les comprendre ni pouvoir s'en empêcher. Et le pire, c'est qu'une fois que l'on se déclare ensorceleur, il y a de grandes chances de récidiver. Alors Kellen, qui semble être le seul à pouvoir délier les sorts, essaie d'envoyer un maximum d'entre eux à l'hôpital Rouge afin d'éviter cela. Mais est-ce vraiment la bonne solution pour mettre fin à ce cercle vicieux?

C'est une lecture labyrinthique construite à la manière d'une toile d'araignée dont les fils de soie relient tous les personnages entre eux.

Kellen est impulsif et trop honnête, même quand il ne le devrait pas, et s'attire donc les foudres de beaucoup de monde, y compris quand il tente de les aider.

Nettle, elle, est sa voix de la raison, et tempère ses pulsions du mieux qu'elle le peut, depuis qu'il l'a désensorcelée. Mais même son calme peut parfois se fissurer face au tempérament du jeune homme, qui se fourre toujours dans des situations plus loufoques.

Ils sont rapidement rejoints par un personnage taciturne, Gall, qui paraît indigne de confiance mais leur sauve les fesses plus d'une fois, avec son cheval des marais cauchemardesque. Celui-ci, malgré sa dangerosité, m'a quand même donné très envie d'en croiser un, mais pas jusqu'à en apprivoiser un tout de même, je tiens à mes deux yeux x)

Les créatures peuplant ces pages sont toutes plus dangereuses les unes que les autres. Et quand on se dit “oh tiens, celle-ci aurait presque l'air sympa!” et bien on ne pourrait pas avoir plus tort 🤣 Une petite préférence pour les Porte-Livres et l’Étoile dansante qui sont fascinants ! Et bien sûr, les Petits Frères et tout le mystère qui les entoure !

En résumé , je dirais que c'est une lecture loin d'être mauvaise mais un peu longuette par moment, dont les descriptions étaient cependant nécessaires pour en comprendre l'univers.

Acheter un livre rien qu'à voir la couverture ? Non. Mais être suffisamment intriguée, lire le résumé puis l'acheter dans la foulée, sans regarder les potentiels triggers, oui. J'ai pris un risque !

C'est tendu tant il y a d'infos, dans un style d'écriture inhabituel. Je ne m'ennuie pas, il se passe toujours quelque chose. Simplement c'est un peu bizarre, incongru, je ne sais pas où je vais.

"Ce sont les gens sans pouvoir qui ont besoin de sorts. Après quoi, nous arrivons et nous leur prenons la seule chose qui leur reste."

Vers la 100e page, le moment que j'attendais arrive : les Sauvages ! Mais je sens malheureusement que le roman est comme son résumé : évasif. Je poursuis ma lecture avec l'impression d'avoir pris le train en marche. Je pourrais abandonner ma lecture sans aucun problème. Le pire c'est que si on me demandait de quoi ça parle, je n'aurais aucune réponse.

L'univers est incroyable, mais Kellen est bête et Nettle est si froide qu'elle m'horripile. Comptez 200 pages avant d'être enfin ramenés vers le fil rouge qu'on nous présente dès le départ. Mais pourquoi ces péripéties sans véritable lien, qui ressemblent à des enquêtes en série ? Présenter les persos sans doute.

Quand arrive le dénouement et les révélations, je ne ressens rien. J'ai même eu du mal à me rappeler de qui il s'agissait. Heureusement que je prends des notes 😵‍💫

"C'est ici qu'il faut que je sois"

https://www.instagram.com/p/DBTuvavJgXy/

550 pages de cliffhangers et de retournements de situation

550 pages que j'ai lu le cœur battant à tout rompre

550 pages d'une histoire addictive qui m'a laissé sans voix

550 pages d'un livre que j'ai lu avec bonheur et que je recommande à toute personne n'étant pas effrayée par les livres épais.

De la première page à la dernière je n'ai pas décroché, j'étais même agacée de devoir arrêter de lire pour pouvoir faire autre chose ou de ma lenteur de lecture.

Bref, à lire absolument.

Je vous parle d'un roman purement imaginaire comme on aime, l'imagination et la magie sont les gros mots clé qui ressortent de ce roman.

Bienvenue dans un monde ou les légendes, les mythes et les malédictions règne en maître.

Il n'est pas rare d'être maudit, ou transformé en un animal non plus. Il faut se méfier des ensorceleurs, car ils ont tendance à jeter des sorts facilement. La menace s'abat sur ce village ou personne ne sait qui pourrait être la prochaine victime.

Mais il existe une personne capable de vous défaire d'un sort puissant, c'est Kellen qui possède ce don et d'ailleurs, c'est à cause de ce don que Kellen se voit obliger de suivre une mission plus que risquer, mais il pourra compter sur l'aide de sa meilleure amie Nettel ! Autant vous dire que ces deux-là se complètent parfaitement.

Si vous n'avez pas peur de rentrer dans une forêt enchantée, qui abrite des araignée tisseuse de sorts, un marché noir magique au clair de lune et bien d'autres surprises. Vous serez peut-être intriguée par le fait qu'une fois qu'on perd de vue cette forêt, on l'oublie aussitôt.

C'est un roman bien ficeler avec une touche de poésie et qui amène à réfléchir sur les toiles qui peuvent nous entourer. Sur la prise en charge des victimes de traumatisme par exemple... Une fois qu'on est rentré dans l'histoire, on a du mal à la quitter, j'ai aimé l'ambiance de ce roman même si j'ai stressé par moment.

J'ai vraiment adoré le fonctionnement de la magie de cet univers ! Cette menace constante qui pèse sur les épaules de tous les habitants qui peuvent du jour au lendemain être la victime d'un sort et se retrouver prisonniers pendant des années de "malédictions" concoctées par des ensorceleurs ... C'est très original !

Ça laisse une petite tension constante tout au long des chapitres et ça donne droit à des histoires assez glaçantes qui ajoutent beaucoup de profondeur à l'histoire et aux personnages. Ça donne un petit côté contes de Grimm.

Le duo Nettel / Kellen fonctionne d'ailleurs très bien, leur complémentarité est intéressante, un peu comme les deux faces d'une pièce, on s'attache très vite à eux et les pages se tournent d'autant plus rapidement.

Il faut s'accrocher un peu au début car l'histoire démarre doucement, et l'auteure ne dévoile le fonctionnement de l'univers que petit à petit, mais après on se laisse rapidement transporter dans cet univers particulièrement sombre et cruel.