Extraits

"I sensed a disturbance in the force," he said.

I narrowed my eyes as I blew out an aggravated breath. "Did you seriously just quote Star Wars?"

Apollo, the god of the sun and other annoyingly important things that made killing him virtually impossible unless one wanted to end the world, shrugged a shoulder. "Maybe I did."

Seth : “You want to know something?” I asked, my lips so close to her cheek I could almost taste her skin. “Sucked today or not, nothing in the sky is shining brighter than you.”

Je venais de dépasser les salles d’entraînement et tournais au coin de la bibliothèque aux colonnes de marbre quand j’eus une révélation qui me frappa comme la foudre.

Par les enfers, j’étais en train de me changer en Aiden St. Delphi.

The halls outside the door zere empty. Picking up my pace, I hit the lobby just as the elevator doors opened, and Luke stepped out, striding forward as he loaded a gun.

"Fancy seeing you again," I remarked.

"Wanted to make sure Deacon was where he was supposed to be." He didn't even try to hide the fact that he'd do exactly what he had been trained not to do.

Just like me.

Sentinels were already forming in the lobby as I marched a brow at Luke. "This whole retirement thing isn't going too well for you."

He snorted. "No shit." Holstering the gun, he hit the door, pushing it open. "By the way, I told Deacon to get his ass down to Josie's."

"She's not in her room."

Luke sent me a look, but wisely kept his mouth shit, and he pulled out a slim cellphone. "I'll text and let him know."

"Make sure he says who he is and that he comes in peace or some shit, because I left her with one of my daggers and instructions to stab anything that comes through that door."

His brows flew up,but his fingers flew over the screen of the phone, and then we were jogging down the path, around the academic buildings, and hey, it was like old times. Great.

Apollon prit une profonde inspiration, signal qu’il était sur le point de me balancer dans l’océan.

— Persès a commis l’impensable.

Il y avait un certain nombre de choses qui correspondaient à cette définition, genre la moitié de ce que les dieux faisaient chaque jour.

— Tu vas devoir être plus précis.

Il cligna les paupières et, lorsqu’il les rouvrit, ses yeux étaient presque normaux. Pas tout à fait, mais ils présentaient maintenant des iris et des pupilles. Des iris d’un bleu profond lumineux qu’il plongea dans mes yeux couleur d’ambre.

— Il a libéré d’autres Titans.

— Ce n’est pas… Attends. Répète ?

— Il a libéré d’autres Titans, Seth.

À présent, il avait toute mon attention.

— Tous les Titans ?

— Sept d’entre eux, confirma Apollon. Dont Cronos.

Par tous les démons des enfers. Si je m’attendais à ça. Je reculai d’un pas, mains sur les hanches, le temps de digérer cette information.

— Comment c’est arrivé ? Hadès pionçait ou quoi ?

— Oui, Seth, il faisait une petite sieste et Persès en a profité pour se faufiler par la porte de derrière et les faire sortir. Ils ont ensuite traversé le Champ des Larmes, où ils ont pique-niqué, puis ont décidé tranquillement de quitter les enfers. Et pendant tout ce temps, Hadès se tournait les pouces.

J’y croyais presque.

— Non, reprit-il sèchement, ses yeux bleus lançant des éclairs. Hadès ne « pionçait » pas. Aucun de nous ne ferait ça, espèce de petit con.

— Je n’exagérais pas quand je t’ai dit que ton père était un coureur.

Je dévisageai Seth un moment, puis me tournai vers Deacon, ajoutant enfin deux et deux. Waouh.

— Tu as couché avec mon père ?

Deacon fit la grimace et haussa les épaules.

— On n’a jamais été ensemble, hein. Honnêtement, je n’avais pas la moindre idée de qui il était. Il était à fond pour l’amour libre, moi aussi, et au bout du compte, il s’est avéré que le type avec qui je m’étais amusé était un dieu. Bah, la vie réserve quelquefois de drôles de surprises.

— J’imagine, murmurai-je.

Seth lâcha un rire ironique.

— Oh, non, tu n’as pas idée.

— Est-ce que les sorts de compulsion marchent sur moi ?

— Normalement non. Mais tes pouvoirs ont été inhibés, alors qui sait ? Je peux faire le test.

L’expression de son visage laissait entendre qu’elle n’y tenait pas, mais il en fallait plus pour m’arrêter. Je plongeai les yeux dans les siens et soutins son regard.

— Enlève ton peignoir.

Ses lèvres s’entrouvrirent, puis sa bouche s’arrondit.

— Qu’est-ce qui te prend ?

Quelle déception.

— Je suppose que ça ne marche pas sur toi.

— Tu es un pervers.

Je haussai les épaules.

— On m’a déjà accusé de bien pire.

— Joe.

Je me retournai vers lui, les poings serrés.

— Ne m’appelle pas Joe, Sethie.

— Sethie ?

Un rire lui échappa.

Mes yeux descendirent sur son torse et je fis la moue.

— Tu peux mettre un tee-shirt ?

Le petit sourire réapparut.

— Non.

— Et toi, tu es quoi ? demanda-t-elle en fronçant le nez. À part un giga beau gosse caractériel qui a du mal à respecter l’espace personnel d’autrui ?

Je clignai les yeux. Elle trouvait que j’étais un giga beau gosse ? Bah, ce n’était pas la seule.

— C’est bien ma chance, poursuivit-elle en se massant le poignet tout en me jetant un regard méfiant. Pourquoi faut-il toujours que les beaux mecs soient des crétins finis ?

Elle se releva. Ses yeux croisèrent les miens alors qu’elle s’écartait, plaquée contre le mur.

— Qu’est-ce que tu veux ?

« Seth, qu’est-ce que tu veux ? »

Ces mots surgirent du passé, accompagnés d’une paire d’yeux couleur whisky bouillonnant de colère. Je reculai si vite que je manquai me démettre les vertèbres.