TMLP : Ta mère la pute
Auteur
- Gilles Rochier (Écrivain)
Classement en biblio - 12 lecteurs
extrait
Nos parents ne comprenaient toujours pas ce qui s'était passé, on a eu droit aux étapes torniole, flic, éducateur torniole, psychologue, torniole, punitions diverses et variées, enfermés dans nos chambres.
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B.D. autobiographique, je pense, d’un môme de banlieue qui avec ses potes jouent les gros durs dans ces cités inhumaines où les bandes s’affrontent et où il faut s’occuper avec rien. Beaucoup apprécié les dessins en noir et blanc bourrés de détails d’un autodidacte. Anecdotes qui font authentiques.
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Une bande de potes, perdus dans un quartier tout neuf, un quartier de béton, de pauvres…
Au milieu de ces barres de béton, des 1100 logements divisés en 4 cités,... et du terrain de foot, les copains . Pour s'occuper, ils se prêtent une errent comme des âmes en peine.Et puis il y a des réalités cachées comme ses mères qui se prostituent pour améliorer le quotidien...La violence...
Les illustrations sont assez surprenantes mais décrivent magnifiquement l'ambiance...
Cet album a été récompensé du Prix Révélation au Festival d'Angoulême 2012, Gilles Rochier signe une chronique désabusée et juste...
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Date de sortie
TMLP : Ta mère la pute
- France : 2011-01-06 (Français)
Activité récente
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Editeurs
Résumé
"On était une bande, égaré dans un quartier flambant neuf au début des années 70. Des terrains vagues, des bois, les routes pas encore finies d’être goudronnées. On faisait nos 400 coups. Il y avait les “plus grands” qui nous pourchassaient en mobylettes, pour nous en faire baver dans la forêt. On se chamaillait aussi avec les gamins des cités voisines. On se passait entre nous une compil K7 qu’on écoutait en boucle sur un gros poste. Il y avait des lieux qui avaient une aura de mystère, comme ce trou d’eau noire, dont on disait qu’il avait été formé par un avion venu se crasher. Il y avait aussi cet arrêt de bus qui nous terrifiait : la journée c’était notre point de départ vers le monde, vers Paris, mais le soir, surtout les derniers jours du mois, aucun d’entre nous n’y aurait jamais mis les pieds. La misère pousse à bien des extrémités et la rumeur voulait que pour boucler les fins de mois trop courtes, certaines femmes de la cité y passaient le soir... “Ta mère la pute”, faut pas croire, c’est pas sorti de nulle part comme expression.
Et puis il y a eu cette histoire avec la K7... et là, ça s’est mal passé."
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