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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-10T19:16:12+02:00

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et m’empare de sa bouche en passant une main autour de sa taille. Sa réaction ne se fait pas attendre quand elle passe ses mains sous mon tee-shirt, que je me débarrasse avant de prendre ses lèvres à nouveau. Mes mains remontent les pans de sa robe, mais elle m’arrête en me poussant, une main sur mon torse. Et merde. Elle aurait changé d’avis ? Putain, elle m’allume depuis qu’elle m’a susurré qu’elle était infirmière, et elle me laisserait en plan de cette façon ? Je me suis fait tout un scénario qui n’a pas manqué de m’exciter, alors qu’elle voulait qu’on « parle ». Elle n’aurait pas été aussi canon, ça fait longtemps que j’aurais lâché l’affaire. Alors si elle me plante comme ça…

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-10T19:16:29+02:00

En entrant dans l’appartement, cette chère Jenny est en très bonne compagnie vu les bruits sortant de sa chambre. Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel. Je vais devoir attendre encore un peu pour rejoindre ma chambre si je ne veux pas assister à quelques ébats dont je me passerais volontiers. J’ai assisté à plus de chose que je ne l’aurais voulu, et j’ai donc pris l’habitude de me rendre sur le toit de notre immeuble, en attendant que les tourtereaux est fini leur petite affaire.

La nuit est un peu nuageuse ce soir, mais on distingue quand même les étoiles. Et c’est ce que je suis venue voir. Les souvenirs s’emparent de mon esprit sans que je ne puisse en faire autrement. Toutes ses nuits dans la clairière, allongée à même la pelouse, avec pour seul spectacle la voute étoilée. Des moments que je chérie particulièrement. C’était un exutoire. Quand les choses devenaient à la limite du supportable. Alors je passais par ma fenêtre pour m’enfoncer dans la nuit, et rejoindre la clairière. J’y passais parfois toute la nuit. Évidemment, ça ne plaisait pas à mes parents qui criaient quand ils s’en rendaient compte. Mais je ne pouvais pas leur dire que c’était devenu vital pour moi. Combien de fois m’avaient-ils demandé des explications ? Mais j’avais toujours su garder mes émotions, les dissimulant derrière des sourires que je maitrisais à la perfection.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-10T19:16:17+02:00

Soulagée que mon service se soit enfin terminé, je pose mon plateau sur le bar. La journée a été épuisante, et mes pieds me le rappellent cruellement. Fred, le patron du bar où je travaille depuis presque 3 ans maintenant, est occupé à former un nouveau barman qui, je l’espère, sera enfin la personne de la situation. C’est rien que le troisième ce mois-ci, et ça n’aide pas Fred à garder le sourire. Si seulement il n’y avait que ça… mais les serveuses défilent également assez régulièrement. Il dit souvent qu’il aimerait pouvoir consacrer son temps à des choses plus utiles que le balai des employés, venant et repartant à vitesse grand V. Mais les journées de 24 heures ne semblent pas lui suffire pour mettre en route ses projets. Et voilà comment je me retrouve à observer Fred jurer, au moment où Cédric, le futur - ou ex - barman mis à l’essai depuis à peine quelques heures, lâche un verre qui se brise en tombant sur le sol. J’ai de la peine pour lui. Il ne doit pas être beaucoup plus vieux que moi, et je me souviens de la pression que Fred m’imposait à mes débuts. Même si aujourd’hui j’entretiens une relation amicale avec lui, je n’ai pas oublié ses mines renfrognées, ses piques désobligeantes, et l’impression de n’être qu’une petite écervelée. Il ne m’aimait pas beaucoup au début. Bon d’accord, il me détestait. Jenny lui avait forcé la main quand je n’essuyais que des refus partout où je postulais. J’avais surpris une conversation entre eux qui ne m’avait pas beaucoup plus. Il disait qu’il n’allait pas s’emmerder avec une gamine de 17 ans fraichement arrivée à New York, qui se précipiterait pour pleurer dans les jupes de sa mère au premier accroc. Ça m’avait profondément blessé et je n’avais pas manqué de lui faire part de mes pensées. J’étais tellement en colère. Ce n’était pas vraiment pour son manque de confiance, mais l’image qu’il se faisait de moi. Ça faisait bien longtemps que j’avais perdu ma mère et cette réflexion m’avait fait sortir de mes gonds. J’avais 16 ans lors de l’accident, et de penser à elle est toujours douloureux. Alors sa façon de me présenter, je ne l’avais pas supporté. Contre toute attente, je m’étais tout de suite sentie à mon aise, et je lui avait prouvé par ce fait qu’il s’était lourdement trompé sur moi. Le boulot de serveuse, je n’en n’avais jamais rêvé. Mais j’entretiens de bonnes relations de travail, et l’ambiance est plutôt bonne. Pauvre Cédric. Je pense que comme moi, tout le monde a le droit à une seconde chance. Je ne peux cependant pas m’empêcher de rire en voyant mon patron juré une fois de plus entre ses dents. Ce qui n’a pas échappé à ce dernier qui me fusille du regard. Comprenant que le moment est plutôt mal choisi, j’efface instantanément mon sourire. S’il y a une chose que je sais sur cet homme de 32 ans, c’est qu’il peut vous faire passer du rire aux larmes avant même que vous ne vous en rendiez compte. Me voyant prise au dépourvue, ça ne manque pas d’amuser ce dernier qui m’offre un sourire rassurant. Le soulagement me submerge et je lui rends son sourire comprenant qu’il ne m’en portera pas rigueur. Il me rejoint rapidement devant le bar, prenant place sur un tabouret à côté du mien, et laisse le petit nouveau se débrouiller à réparer ses bêtises.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-10T19:15:47+02:00

Un air surpris se dessine sur son visage. Le coup du photographe ça marche toujours, et je n’ai même pas besoin de bluffer. Elle n’est pas belle la vie ? Elle attrape son verre pour faire glisser le liquide entre ses lèvres tentatrices. De sa langue, elle lèche le liquide laissé sur le bord de sa bouche, me donnant l’envie d’accélérer le mouvement. Mais j’ai comme l’impression qu’avec elle, je vais devoir redoubler d’efforts.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-10T19:15:39+02:00

À 23 ans, j’ai connu la douleur plus que je n’aurais voulu la connaitre. Qu’elle soit physique ou morale. Et pourtant, un jour, je me suis permis à croire de nouveau en la vie. Parce qu’un jour, j’ai croisé la route d’une petite fille de 6 ans, qui m’a profondément marquée. En un regard, j’ai su qu’elle allait bouleverser toute mon existence. J’avais beau n’avoir que 9 ans, quand mes yeux se sont posés sur cette fillette, tout ce en quoi je croyais n’a été que la prémisse d’un nouveau départ. Tout ce que je connaissais alors, n’était que les coups et la sensation de faim qui m’étreignait jour après jour. Ma mère ne connaissait d’autres marques d’amour à m’offrir, et les placards étaient souvent trop vides pour me permettre de manger à ma faim. Je volais pour assouvir ce besoin, et ramenait souvent mon butin espérant gagner un minimum de considération à cette femme, qui, je le savais, souffrait en silence. Et puis j’ai croisé le chemin de Samantha. Cette femme m’avait d’abord fait peur. Elle m’avait surpris à voler dans son jardin les quelques fruits tombés sous un arbre. Je m’apprêtais à m’enfuir quand j’ai croisé le regard de cette fillette. Quelque chose s’est alors insinuée en moi. Ses yeux d’un bleu presque translucide ont pénétré à même mon âme, sans même que je ne m’en rende compte. Elle m’a souri et j’ai su. J’ai su qu’elle m’avait pris au piège. Alors, je suis revenu. Encore et encore, incapable de refuser la gentillesse de cette famille parfaite, digne d’une belle publicité pour dentifrice. J’ai aimé cette famille comme si c’était la mienne, m’apportant plus d’attention que ma propre mère. Bien sûr au début, l’excuse de pouvoir manger était pratique. Mais je savais au fond de moi que ce n’était qu’une excuse pour la voir. Livie. La belle Livie. Les années passaient, l’attirance que je ressentais pour elle grandissait. Elle devenait cette jeune femme magnifique que je m’interdisais d’approcher de trop près. Sauf qu’un soir, allongée dans cette clairière, je n’ai pas pu. Elle fixait les étoiles au-dessus de nous avec cet air angélique que j’aimais tant chez elle. Et pour la première fois, je me suis autorisé à poser mes lèvres sur les siennes. Je savais que c’était une mauvaise idée. Je le savais et pourtant… S’il n’y avait eu que l’attirance encore, les choses auraient été bien plus simples. Mais il a fallu que j’en tombe amoureux, et aujourd’hui, je m’en mords les doigts. J’ai de la peine pour Greg. Greg, c’est son frère. Du haut de ses 25 ans, il y a cru. Il a espéré que ce voyage lui donnerait satisfaction. Moi, je savais à quoi m’attendre, mais je me suis bien gardé de lui enlever le peu d’espoir qu’il gardait.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-10T19:15:29+02:00

Livie avance derrière sa maman en me regardant, et fait un signe de la main pour m’inciter à les suivre. Je les regarde entrer dans la maison, incapable de comprendre ce qu’il vient de se passer. Je pourrais partir. Attraper quelques poires et partir. Je me baisse et ramasse quelques fruits, mais au moment de m’en aller, je regarde la porte-fenêtre restée ouverte. Je repense à cette maman qui avait l’air si gentille, et je me dis que moi aussi j’aimerais une maman comme ça. Alors, je pourrais y aller. Juste pour voir ce que c’est. Juste… un p’tit peu. Tout doucement, je m’avance vers la terrasse et monte les escaliers. Je les observe à la dérobée. La petite fille est assise et me regarde, pendant que la femme a posé une assiette de gâteaux et deux verres de lait sur la table. J’ai le cœur qui bat très fort et je reste là, à les épier, sans savoir ce que je suis censé faire. Livie saute de sa chaise et s’approche de moi. Quand sa main attrape la mienne, je sais que je vais entrer et j’ai très peur. Alors je serre sa main plus fort. Parce que même si j’ai très peur, je n’ai pas envie de partir.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-10T19:15:16+02:00

Je sursaute et laisse tomber les poires. Une grande femme me regarde les bras croisés. Elle a l’air en colère, elle va me gronder et peut-être même me frapper. J’ai peur. Je recule d’un pas prêt à m’enfuir, quand je l’aperçois. Une petite fille est cachée derrière la jambe de sa maman. Une main posée sur son épaule, je crois que sa maman veut la protéger. De moi. Parce que je ne suis qu’un méchant garçon. La petite fille est aussi blonde que cette dame, mais ce qui attire le plus mon regard, ce sont ses yeux. Des yeux d’un bleu presque translucide. Elle s’écarte de cette dernière en me regardant, et croque dans un gâteau. Mon ventre grogne rien qu’à la voir faire. Ça a l’air bon, tellement bon. Elle regarde sa maman et lui sourit une seconde, avant de faire un pas vers moi. Elle n’est pas en colère comme sa maman, et elle est plus petite que moi, alors je n’ai pas peur. Je sais me défendre. Elle s’arrête devant moi et me tend un des gâteaux qu’elle tient dans sa main.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-10T19:15:03+02:00

Elle est folle ? Je l’attrape et le mange. C’est un gâteau au chocolat, c’est tellement bon. Ce goût sucré est un délice. J’en veux encore, mais je n’ose pas le lui demander. Elle sourit en avalant la dernière bouchée de son gâteau et sa maman se rapproche. Je me recule d’un pas, mais celle-ci s’accroupit à côté de la petite fille en levant une main.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-07-10T19:14:54+02:00

J’ai faim, tellement faim et maman dit que je ne suis qu’un ventre sur patte. Que je devrais être content qu’elle me garde, parce que je ne sers à rien. J’ai envie qu’elle comprenne que je peux servir à quelque chose pour qu’elle m’aime. Moi je l’aime. Alors je vais chercher à manger. J’ai vu cette maison hier avec plein de fruits dans le jardin. Des pommes, des poires, c’est bon les poires. J’aime leurs goûts et le jus qui coule quand on croque dedans. Je regarde au-dessus du muret pour être sûre qu’il n’y a personne et grimpe par-dessus. C’est une jolie maison. Pas comme la nôtre. La nôtre est toute abimée et poisseuse. Cette maison doit sentir bon, elle. Je vois les poires et je m’approche sous l’arbre. Des dizaines de fruits sont tombés au sol. J’en attrape un et croque dedans. C’est bon, tellement bon. Mon ventre grogne depuis 2 jours, mais je n’ai réussi à manger que le fond du paquet de céréales qu’il restait dans le placard. Je tire sur mon tee-shirt pour y mettre des fruits. J’aurais dû prendre quelque chose pour en ramasser plus, mais je n’y ai pas songé. Maman dit que je suis bête. Elle a peut-être raison, sinon, j’y aurais pensé.

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Extrait ajouté par Nelly-3 2017-03-13T18:24:27+01:00

Nouvel extrait

Ethan:

Mes yeux se posent par inadvertance sur ses lèvres qu’elle entrouvre légèrement. Ma respiration s’affole tout comme mon cœur qui me hurle que je devrais m’arrêter là. À moins que ça ne soit mon cerveau. Je me penche vers elle, encore dans l’hésitation. Mon nez effleure le sien alors que sa bouche ne se trouve plus qu’à quelques millimètres de la mienne. Mon cerveau fait ses valises, vociférant qu’il m’aura prévenu. Je le sais, et j’ai beau en avoir tout à fait conscience, quand mes lèvres rencontrent les siennes, j’en ai le souffle coupé. J’ai l’impression d’avoir lutté toute ma vie contre l’attraction de nos corps s’attirant comme des aimants. Sans elle, ma vie n’a pas de sens. Mon âme n’est qu’une moitié de vie sans joie, sans intérêt. Pourtant, ce baiser est à la fois bon et douloureux. Parce que j’ai besoin de réponses. J’ai besoin de comprendre ce qui a pu lui passer par la tête pour agir de cette façon.

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