Extraits

Sam prend sa guitare. Cela coupe net ma réflexion. Je me suspends à sa respiration. Il inspire profondément puis il joue quelques notes pour moi. Enfin, c’est ce que je crois jusqu’à ce qu’il se lance.

— Tu as des yeux océans

Qui ont quelque chose de brûlant

Oui, mon cœur s’est embrasé

Quand tu t’es mise à me regarder

— Comme un soleil, tu m’éblouis

Comme un chaton, tu m’attendris

Comme une tigresse, tu me rugis

Comme une princesse, je te chéris

— Toi et moi, c’était mal parti

Pourtant, je rêve que tu me dises oui

Chaque matin, je te souris

Dans l’espoir que tu m’aimes un peu aussi

— Comme un soleil, tu m’éblouis

Comme un chaton, tu m’attendris

Comme une tigresse, tu me rugis

Comme une princesse, je te chéris

— Tu sais, je pense à toi

Tu sais, je rêve de toi

Pourtant, je ne suis rien pour toi

Alors que tu es tout pour moi

— Comme un soleil, tu m’éblouis

Comme un chaton, tu m’attendris

Comme une tigresse, tu me rugis

Comme une princesse, je te chéris

— Souvent, je me mets à espérer

Souvent, je finis par laisser tomber

Toi et moi, ça pourrait être beau

Je sais être doux comme un agneau

Alors, tu sais, je suis prêt

Dans tes yeux, je pourrais me noyer

Si seulement tu pouvais m’aimer

Toi et moi, ça serait à jamais

— Comme un soleil, tu m’éblouis

Comme un chaton, tu m’attendris

Comme une tigresse, tu me rugis

Comme une princesse, je te chéris

Allez, s’il te plaît ! Dis-moi oui…

Dis-moi oui… Dis-moi oui…

Je soulève mes cheveux pour les sortir du manteau. Sam s’aperçoit alors que j’ai la joue rouge.

— Il t’a frappée ?

Je soupire. Il s’énerve.

— Oh, putain ! Il t’a frappée, ce connard ?

Comme un fou, il pousse la grille. Mais je le retiens vivement par le bras.

— Sam, non !

Je le presse si fort qu’il tourne ses yeux vers moi avec fureur.

— Lâche-moi ! Même tes seins ne m’arrêteront pas !

Ahurie, je lance bêtement.

— Même si je te laisse les toucher ?

Sam blêmit.

— Hein ?

Confuse, je tente le tout pour le tout afin qu’il n’aille pas cogner sur mon frère. Je rougis en entrouvrant ma veste.

— Sois doux quand même…

Mon petit ami bafouille.

— Ta tête a tapé un mur ou quoi ?