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D’un geste dominant, il m’allonge sur le canapé et se plante au-dessus de moi. Il est encore habillé, son T-shirt noir et son pantalon gris en lin n’ont pas bougé, mais la vision qu’il me renvoie me laisse pantoise, le souffle coupé. Sa mâchoire carrée, ses yeux assombris et perçants, son nez fin et racé, ses dents parfaitement blanches et alignées, sa peau sur laquelle se reflètent les flammes qui crépitent dans la cheminée : sa beauté insolente, presque irréelle ne fait qu’accroître mon désir.

J’ignore s’il me dévore pendant une poignée de secondes ou une éternité, mais les châtiments qu’il m’impose me donnent la délicieuse sensation de quitter mon corps. Sa langue se promène sans relâche, depuis mon menton jusqu’à mes chevilles, titillant rapidement mon clitoris avant de s’échapper. Et de revenir. Impression de flotter. Ses mains me frôlent, me caressent, me pétrissent le cou, les seins, les hanches, les cuisses. Je m’élève un peu plus haut, écartant les jambes pour lui permettre de mieux s’y aventurer. Ses cheveux bouclés et soyeux me chatouillent sur leur passage. Je glousse d’une voix qui ne m’appartient pas. Son regard intense, flamboyant croise le mien. Je ne parviens pas à le soutenir, accaparée par le plaisir qui m’inonde.

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Sans réfléchir, je bascule mon corps vers lui et, sur la pointe des pieds, j’attrape son visage entre mes mains pour le guider jusqu’à moi. Je lui donne le plus long et le plus tendre des baisers, totalement indifférente aux cliquetis des appareils photos et aux sifflements qui fusent. Le monde sait, maintenant. Il sait que Vadim King est à moi, rien qu’à moi. Que Toi + Moi, je ne l’ai pas rêvé.

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Après cinq bonnes minutes d’effusions générales, Vadim me prend par la main et me demande de le suivre à l’extérieur.

Main dans la main ? Il est fou !

Je manque plusieurs fois de m’étaler, mes talons aiguilles refusant de coopérer, mais nous arrivons finalement sur le tapis doré. Une dizaine de caméras et une cinquantaine de zooms sont pointés dans notre direction. Mon PDG souhaite ses meilleurs vœux au parterre de journalistes, puis, d’une voix grave, lancée à plein volume, il annonce :

– Le mystère a assez duré… Voici Alma Lancaster, la femme merveilleuse qui partage ma vie !

Mon cœur bat à tout rompre, mes jambes sont sur le point de me lâcher.

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– Rappelle-moi pourquoi tu m’as bandé les yeux, déjà ? murmuré-je en reprenant mon souffle.

– Ils étaient désobéissants, ils méritaient un châtiment… rit doucement l’homme sublime qui vient de me faire jouir.

– Ils sont assez dociles pour toi, à présent ? demandé-je en les faisant cligner exagérément.

– Oui, mais cette bouche insolente, par contre… lâche mon amant en fixant mes lèvres d’un regard… brûlant.

– Quoi ? Tu comptes me bâillonner, maintenant ?

– Attention à ce que tu dis, Alma ! tu pourrais me donner des idées… lâche t-il en m’embrassant amoureusement.

Me passer de ces baisers ? Jamais de la vie !

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– Mademoiselle Lancaster, on ne vous a jamais dit que ça ne se faisait pas de fixer l’entrejambes d’un homme, comme ça ? dit-il, hilare, avant de susurrer… Tu vas le rendre timide, à force de le contempler de tes grands yeux verts…

– Je n’y peux rien si mes yeux sont mal élevés… Ils ont un petit côté voyeur, que je ne peux pas contrôler… fais-je d’une petite voix innocente.

– Voyeur, hein ? Et moi qui te pensais si sage… souffle-t-il en se mordant la lèvre.

– Mais je le suis, Mr. King, je n’ai rien à me reprocher. Je vous le répète, ce sont mes yeux qui n’en font qu’à leur tête… insisté-je en minaudant.

– Ok, je pense avoir ce qui leur faut… pour leur faire passer cette vilaine manie, précise-t-il en souriant en coin.

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Je suis en train de m’assoupir. Mon esprit commence à s’évader dans des songes bienfaisants, quand, d’une voix légèrement cassée, mon amant me murmure :

– Te voir entourée de ta famille me rappelle le vide autour de moi…

Ne sachant quoi répondre, je me contente de me serrer plus fort contre son corps. Pour qu’il comprenne que je suis là. Qu’il n’est plus seul. Il inspire, expire, plusieurs fois, son torse soulevant légèrement ma tête. Et reprend :

– Un jour, on aura un enfant, hein ? On formera une famille, toi et moi…

« On formera une famille, toi et moi… »

L’intensité des notes de musique monte progressivement et enveloppe les mots bouleversants que Vadim vient de murmurer. L’Adagio pour cordes de Samuel Barber résonne dans le grand salon éclairé par une lumière tamisée et par les flammes mouvantes dans la cheminée. Somptueux. L’un de ces morceaux que l’on a tous entendus des dizaines de fois – dans les plus beaux films – les larmes aux yeux, le cœur à découvert.

Je me redresse, profondément touchée par sa déclaration, ne voulant qu’une chose : lui prouver que je suis prête à tout. Pour lui. Pour nous. Son regard gris métallisé, empreint d’une tendre tristesse, plonge au plus profond du mien. Vadim et moi nous contemplons ainsi pendant de longues secondes, consolidant le lien invisible qui nous unit. Qui nous aimante depuis douze ans. Mais qui n’a jamais été aussi évident, aussi indestructible qu’à cet instant.

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– Je consacre beaucoup de temps à ma société, mais je ne perds pas de vue le plus important. Ce qui compte vraiment. Business et vie amoureuse sont compatibles, je ne pense pas être le premier à le prouver…

Ma mère lâche un petit rire nerveux, évitant soigneusement de croiser le regard de son mari. Clairement, ces deux là ont des choses à régler…

– Et concrètement ? relance mon père, décidé à ajouter son grain de sel.

– Concrètement ? demande Vadim, un peu perdu.

– Qu’est-ce que vous envisagez avec Alma ? Ma fille mérite le meilleur. Un homme sérieux, investi, prêt à tout pour la rendre heureuse. Un homme qui ne se laissera pas distraire ou détourner par les sirènes du show-business.

– Papa ! m’écrié-je en espérant le faire taire.

– Je ne compte aller nulle part, lâche mon amant en serrant les dents.

Le ton de Vadim a changé. Quelque chose me dit que ça pourrait mal tourner…

– Place au dessert ! piaille ma mère en se levant, sûrement pour nous venir en aide.

Sainte Marie…

– Si vous vous dites prêt à vous engager, pourquoi tenez-vous tant à garder votre relation secrète ? s’acharne Edward, la langue trop bien pendue.

– Vous êtes un homme intelligent, Mr. Lancaster. Vous vous doutez bien que si j’ai fait ce choix jusque-là, c’était pour nous protéger.

– « Jusque-là » ? répétons-nous à l’unisson, mon père et moi.

– Oui. Si Alma le souhaite, je finirai par l’annoncer. Je n’attends que ça, moi aussi, mais il ne faut pas oublier tout ce que ça va engendrer… dit-il calmement en me fixant de ses yeux irradiants.

Si je le souhaite ?

T’aimer librement, t’appartenir totalement : oui !

Être traquée et dénigrée, payer le prix de ta célébrité : non !

Joker !

– En voilà une bonne nouvelle ! Assez discuté, attaquez ! nous ordonne ma mère en apportant nos mi-cuits au rhum et marrons glacés.

Bizarrement, ce n’est plus le contenu de mon assiette que j’ai envie de déguster…

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– Tu comptes le suivre à L.A. ? m’inquiété-je.

– Non, je dois rester discret pour qu’il ne se doute de rien. Je ne veux pas tout faire foirer.

Sa voix grave se stoppe, ses yeux gris ont soudain des reflets ambrés. Ils me détaillent quelques secondes, percevant probablement mon soulagement.

– Alma, je ne compte pas t’abandonner pour lui courir après… Je suis là, avec toi et je vais y rester, me rassure-t-il avant de poser ses lèvres chaudes sur les miennes.

– Je ne veux pas être égoïste… Je comprends que ton enquête soit ta priorité, avoué-je tristement entre deux baisers.

– Elle ne l’est plus, Alma… J’ai appris à faire la part des choses. Le docteur Bloom m’a aidé…

– Le docteur Bloom ?

– Ma psy. Je la vois régulièrement depuis mon arrivée à Paris.

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[Toi + Moi, dans ta bulle, à 20 heures. Je n’en peux plus d’être loin de toi… V.]

Ma « bulle » ou le « bocal » : les charmants surnoms qu’il a donnés à mon appartement…

Tout le monde ne peut pas vivre dans 2 000 m², Mr. King !

[Deal. Je m’occupe de faire « disparaître » Lily ! PS : je finissais par croire que tu m’avais oubliée… A.]

[Pas la peine : Fe vient de me dire qu’ils allaient au resto ce soir. PS : t’oublier ? Impossible ! Je t’emmène partout avec moi… autour de mon poignet… et ailleurs. V.]

[Ailleurs ? A.]

[Tu sais, dans ce truc qui bat et qu’on appelle un cœur. V.]

Joues cramoisies !

Jambes qui flagellent…

Frissons !

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[Toi + Moi, dans ta bulle, à 20 heures. Je n’en peux plus d’être loin de toi… V.]

Ma « bulle » ou le « bocal » : les charmants surnoms qu’il a donnés à mon appartement…

Tout le monde ne peut pas vivre dans 2 000 m², Mr. King !

[Deal. Je m’occupe de faire « disparaître » Lily ! PS : je finissais par croire que tu m’avais oubliée… A.]

[Pas la peine : Fe vient de me dire qu’ils allaient au resto ce soir. PS : t’oublier ? Impossible ! Je t’emmène partout avec moi… autour de mon poignet… et ailleurs. V.]

[Ailleurs ? A.]

[Tu sais, dans ce truc qui bat et qu’on appelle un cœur. V.]

Joues cramoisies !

Jambes qui flagellent…

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