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J’ai bien cru que les cours ne finiraient jamais. Et je suis arrivée dans ce café avec presque deux heures d’avance. Après négociations, jérémiades et moues de déception, Clémentine a accepté de ne pas m’accompagner. Seule, j’ai passé d’interminables minutes à observer les étudiants dans leur routine habituelle de fin de journée : grands verres de soda, grandes conversations, grands éclats de rire. Moi, je me fais toute petite, le front posé contre la fenêtre, les yeux rivés sur la rue par laquelle Vadim devrait bientôt arriver. Comment sera-t-il habillé ? Aura-t-il l’air différent ? Sera-t-il aussi beau, aussi grand ? Aussi effrayant ? J’ai l’impression de le rencontrer à nouveau pour la première fois. Nos retrouvailles me rendent tellement nerveuse que j’ai déjà joué cent fois la scène dans ma tête. Rester assise ou me lever ? Me taire ou dire quelque chose ? Mais quoi ? Me méfier ou m’abandonner ? En réalité, je meurs d’envie de me jeter sur lui. Mais je ne le ferai pas. Je meurs aussi de peur qu’il se jette sur moi. Et qu’il prenne ma pudeur pour de la froideur. Je déteste les effusions en public, les amoureux qui se donnent en spectacle. Et je déteste l’idée de me jeter à ses pieds alors que je ne sais toujours pas pourquoi il s’est fait arrêter. Et tout le monde va nous regarder…

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– Ne commence pas, Fe, tu as promis ! entends-je Vadim soupirer.

– Ok, ok ! Alma, voilà les trente dollars que je te dois.

– Et… insiste Vadim en encourageant son copain.

– Et je m’excuse de t’avoir demandé de l’argent quand tu étais au plus mal, façon biche aux abois pendant que ton cerf en rut tournait en rond dans sa cage, rigole-t-il, fier de sa comparaison.

– C’est bien, tu as révisé tous les animaux de la forêt avant de venir, intervient Clémentine agacée. Tu vas aussi compter jusqu’à dix pour nous impressionner ?

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J’essaie surtout de ne pas lui répondre qu’il se trompe, que Vadim me tire vers le haut, chaque jour, malgré tous ses défauts. Que j’ai l’impression de vivre enfin, depuis qu’il est dans ma vie. Que je l’aime jusqu’à manquer d’air, parfois. Et que toujours, il m’insuffle sa force, son courage, sa folie. Vadim Arcadi me coupe le souffle. Vadim Arcadi m’inspire. Comment je pourrais respirer sans lui ?

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– Cet amour de jeunesse, c’est un leurre. Une petite histoire qui vous fait ressentir de grandes choses. De la passion, du chagrin, du désir. Lui ou un autre, l’important c’est de vibrer, de se sentir exister.

– Pourtant, c’est bien vous qui m’avez poussée vers lui au début de l’année.

– Non, Alma, je ne vous ai pas poussée vers Arcadi, je vous ai poussée à relever son défi. Et vous l’avez fait ! Vous l’avez haï, vous l'avez apprivoisé, vous l'avez séduit et vous vous êtes nourrie de lui. Mais n’oubliez pas l’essentiel. L’essentiel, c’est vous. Vous devez en sortir grandie, pas démolie.

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– Vous savez Alma, nos vies sont trop remplies, soupire-t-il en se penchant pour caresser la tête du basset assis à ses pieds. Remplies de trop de gens, de trop de choses inutiles. Il faut faire le vide pour voir l’essentiel. Sinon, l’essentiel s’en va avant que vous l’ayez vraiment regardé en face. Juste parce qu’il a toujours été là, à côté de vous, et que vous passiez sans le voir.

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– Je lui parlerai, Alma. Et je te rembourserai. Ne t’en va pas, s’il te plaît.

– Je me fous de cet argent ! Mais pourquoi tu prends toujours sa défense ? Même quand il s’en prend à moi ? Même le jour de mon anniversaire ?

– Parce que je n’ai que lui ! C’est mon ami d’enfance, mon frère, ma seule famille ! Il n’est pas parfait, mais il est là pour moi.

– Moi aussi, je suis là ! Moi aussi, je pourrais être tout ce que tu as ! Mais tu le choisis, lui ! lancé-je à pleins poumons, des sanglots dans la voix.

– Non, je ne veux pas choisir ! Il y a lui, et il y a Toi + Moi ! Je l’ai gravé partout, dit-il en ramassant les Polaroids sur le parquet et en me les agitant sous les yeux.

Ma colère est partie, c’est le chagrin qui m’envahit. Au milieu du studio, j’enjambe Vadim et me retourne une dernière fois, avant de prendre la porte.

– Tu peux les ajouter à la collection de photos de Felix. Ça vous fera un bel album à regarder quand vous serez vieux. Vieux et seuls.

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– Mais non ! Pourquoi tu gâches toujours tout ? m’indigné-je en riant.

– Parce que l’amour ça finit toujours mal, Alma, c’est comme ça, lâche Vadim sur un ton sérieux, presque résigné.

– Ça veut dire que tu me quitteras quand tu seras devenu un grand réalisateur entouré de sublimes actrices ?

– Oui. Si c’est Winona Ryder ou Kate Winslet, je serai obligé, me provoque-t-il de son sourire en coin.

– Je comprends, moi aussi je te quitterais pour elles, réponds-je pour ne pas tomber dans le piège.

– Ah, là ça m’intéresse ! On peut peut-être s’arranger, tu sais, je veux bien me partager, souffle-t-il, l’œil coquin.

– Dans tes rêves, Arcadi. Toi + moi + elle + elle, tu oublies.

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[Oui. J’ai tellement froid sans toi. Viens me tenir chaud. Cap de passer la nuit chez moi ? De me rejoindre dans ma chambre, là, maintenant ? A]

[Si je me fais pincer, tu viens en prison avec moi. V]

[Où tu veux, pourvu qu’on soit ensemble. Je t’attendrai en bas. A]

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[Je suis une peste coincée qui ne sait pas ce qu’elle veut. Tu es un voyou mal-élevé qui met trop de parfum. Mais à deux, on arrivait à être quelqu’un de bien. C’est seuls, qu’on n’y arrive pas. Vadim, je ne veux plus passer une journée sans toi. J’ai eu si peur de te perdre… que j’en ai eu peur de te retrouver. Pardonne-moi. Est-ce que tu veux bien me provoquer encore ? M’embrasser et me serrer encore ? Je t’ai aimé tellement fort quand tu n’étais pas là. Je crois que je pourrais t’aimer encore plus si tu étais près de moi… A]

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Moi, je rejoue sur mon oreiller trempé la scène de nos retrouvailles, ressasse les phrases dures échangées, les reproches, les provocations qui dérapent, les rancœurs qui persistent, les piques envoyées qui auraient dû nous faire rire plutôt que nous éloigner. Et cette distance, douloureuse, incompréhensible : nos mains qui se cherchent et ne se trouvent pas, nos corps qui s’attirent mais se repoussent aussitôt, mes lèvres qui se refusent aux siennes, le fossé entre nous, impossible à combler, et tout ce temps perdu, impossible à rattraper.

Si, c’est possible…

Tout est possible. C’est Vadim Arcadi qui me l’a appris.

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