Tokyo Revengers, Tome 8

Plus posé que le précédent, plus émotionnel, mais avec un twist final qui promet beaucoup pour la suite.

On finit l'arc du bain sanglant d'Halloween, pour finir avec une révélation à la fin du tome qui m'a laissé sans voix (le milieu du tome, sur un ton plus léger, change de d'habitude et ça fait du bien de voir autre chose que des tronches ensanglantées)

Le calme avant la tempête ?

Malgré la violence des précédents tomes nous sommes toujours aussi partant de lire les petites tranches de vies des protagonistes

Un tome un peu plus calme mais toujours aussi touchant que d'ordinaire avec une résolution au conflit précédent douce-amère. J'ai apprécié les petites touches de tranches de vie à côté de l'histoire principale qui nous permet de rester si attaché aux personnages.

L'affrontement a laissé de sérieuses conséquences et les machinations de Kisaki ne cessent de causer du mal. Durant la bataille, Takemichi a fait preuve d'un certain courage et encore une fois d'une détermination contagieuse. Mais sous la solidité de certains visages se dissimulent beaucoup de cicatrices.

Cette épreuve permettra a Takemichi de se rapprocher un peu plus de son objectif car il monte en grade dans le Toman.

Lorsqu'il revient dans le présent, une sacrée surprise l'attend mais surtout une nouvelle trahison qui nous laisse une fois de plus sous le coup de vives émotions.

Encore un excellent tome aux planches bien dessinées et au scénario ficelé donnant envie de dévorer la suite.

Ce tome est un peu plus calme, un peu une transition après la violence du combat précédent...ce qui n'est pas pour me déplaire!

Mais Mikey a une annonce importante qui concerne directement Takemichi, et qui a une influence directe sur le présent...

Ces adolescents sont terrifiants, ils vivent si intensément que ça en devient presque philosophique. Mais pour ne pas s'attarder sur la question, et les tristes évènements de ce tome, disons simplement que j'aime beaucoup cette fin.

Un très bon tome, comme d'habitude j'ai envie de dire. Vivement la suite !

Un très bon tome, j'ai passé un excellent moment à le lire !

Du tome 1 (ici) jusqu’au tome 6 (ici) et 7 (ici), mon appréciation pour Tokyo revengers a bien évolué.

Avec ce septième tome, on a un peu l’impression que l’arc « gang/vendetta » se ferme doucement, laissant chaque camp panser ses peines, ses plaies et compter ses pertes.

La plus emblématique est celle qu’a encaissé le Toman, avec le décès de Baji. Son sacrifice, plus exactement. Malgré le contexte de baston, Ken Wakui a pu semer le doute et laisser dans le flou concernant ses intentions, jusqu’à la toute fin, où là, on comprend un peu mieux ce qui l’animait.

Pour peu que l’on soit réceptif à l’idée de protection d’un clan, de protection mutuel, d’amis devenant une famille, les scènes fortes font leur effet.

-L’idée du Toman ne vient pas de moi. Elle vient de Baji. Quand l’un de nous avait des emmerdes, on état censés voler à son secours. Qu’on veIlle tous les uns sur les autres. Tout est parti de là.

L’auteur montre également que jouer avec l’espace-temps est quelque chose de délicat. Rien ne va comme on veut, rien ne se passe comme on le prévoit.

Le plus petit changement à de grandes conséquences et ce n’est pas seulement la vie d’une personne qui se trouve modifié, à l’image d’une pièce d’un échiquier.

Plus complet sur le blog : https://letempodeslivres.wordpress.com/2020/10/14/tokyo-revengers-tome-8/