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Tolérance zéro



Description ajoutée par lamiss59283 2012-02-22T16:53:37+01:00

Résumé

Résumé

Pour servir ses ambitions électorales, l’ambitieuse et redoutable procureur Monique Lamont charge Win Ganaro, le meilleur inspecteur de sa brigade, de résoudre un crime commis il y a vingt ans, grâce à une nouvelle méthode d’analyse ADN. Mais Win reçoit des menaces de mort. Furieux, il débarque chez la procureur et la découvre nue, ligotée sur son lit, face à son violeur...

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Classement en biblio - 222 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par lamiss59283 2012-02-22T16:53:50+01:00

Un orage d'automne a pilonné Cambridge toute la journée et il s'apprête à exécuter un bis tonitruant une bonne partie de la nuit. Un éclair s'enflamme et un coup de tonnerre retentit, alors que Winston Garano (« Win » ou « Geronimo », comme l'appellent la plupart des gens) marche à grands pas au crépuscule en longeant Harvard Yard.

Il n'a pas de parapluie. Il n'a pas d'imperméable. Son costume Hugo Boss et ses cheveux bruns dégoulinent, ses chaussures Prada sont trempées et tachées depuis qu'il a marché dans une flaque en descendant du taxi. Évidemment, ce foutu chauffeur l'a déposé à la mauvaise adresse, non pas au 20, Quincy Street devant le Harvard Faculty Club, mais au Fogg Art Museum, à cause d'une erreur d'appréciation de Win. En montant à bord du taxi à l'aéroport international Logan, il a dit au chauffeur : « Au Harvard Faculty Club, c'est près du Fogg », en pensant que, s'il mentionnait les deux endroits, il pourrait peut-être passer pour quelqu'un qui fréquentait Harvard ou qui collectionnait les œuvres d'art, et non pas pour ce qu'il était : un inspecteur de la police du Massachusetts qui avait voulu entrer à Harvard dix-sept ans plus tôt, sans succès.

Les énormes gouttes de pluie ressemblent à des doigts horripilants qui lui pianotent sur le crâne, et l'angoisse le submerge tandis que, arrêté dans cette vieille allée en briques rouges, il contemple Quincy Street d'un bout à l'autre et regarde filer les gens autour de lui, dans des voitures ou à bicyclette, à pied pour certains, le dos voûté sous leurs parapluies. Des privilégiés qui se déplacent sous la pluie et dans la brume, des gens d'ici, qui savent ce qu'ils font et où ils vont.

— Excusez-moi, dit Win à un type vêtu d'un coupe-vent noir et d'un jean informe délavé. La question banco du jour.

— Hein ?

Le type prend un air renfrogné. Il vient de traverser la rue à sens unique et un sac trempé goutte dans son dos.

— Où est le club de l'université ?

— C'est juste là, répond l'homme avec une morgue inutile.

Sans doute se dit-il que, si Win était un enseignant ou quelqu'un d'important, il saurait où se trouve le club de l'université, forcément.

Il se dirige vers une ravissante construction de style néo-géorgien, avec un toit en ardoise et un patio de briques fleuri de parapluies blancs mouillés. Des fenêtres éclairées réchauffent l'obscurité naissante et le clapotis d'une fontaine se mêle au bruit de la pluie, tandis que Win marche sur les pavés luisants, vers la porte d'entrée, en passant sa main dans ses cheveux mouillés. Une fois à l'intérieur, il regarde autour de lui comme s'il venait d'arriver sur une scène de crime ; il observe les lieux, il évalue ce qui devait être, il y a plus d'un siècle, le salon de quelque riche aristocrate. Il examine les lambris en acajou, les tapis persans, les chandeliers en cuivre, les affiches de théâtre victorien, les portraits à l'huile et le vieil escalier ciré qui conduit à un endroit où il ne mettra sans doute jamais les pieds.

Il s'assoit dans un vieux canapé inconfortable, et une horloge rustique lui rappelle qu'il est parfaitement à l'heure et que la procureur Monique Lamont (« Money Lamont », comme il la surnomme), la femme qui, en fait, gouverne sa vie, est introuvable. Dans l'État du Massachusetts, les procureurs enquêtent sur les homicides et disposent de leurs propres forces de police ; cela signifie que Lamont peut recruter qui elle veut dans sa brigade personnelle, cela signifie également qu'elle peut renvoyer qui elle veut. Win lui appartient et Lamont sait comment le lui rappeler.

C'est sa dernière manœuvre politicienne en date, la pire, un nouvel exemple de ses raisonnements parfois à court terme, ce qu'il considère dans certains cas comme des fantasmes, nés de son ambition insatiable et du besoin de tout contrôler. Elle décide brusquement de l'expédier dans le Sud, à Knoxville, Tennessee, pour assister au congrès national de médecine légale, en lui expliquant qu'à son retour il pourra faire partager à ses collègues les toutes dernières innovations en matière d'analyse des scènes de crimes ; il leur montrera comment s'y prendre, précisément. Il leur montrera comment faire en sorte qu'aucune enquête criminelle « ne soit jamais, je dis bien jamais, compromise par un mauvais maniement des indices, un défaut de procédure ou l'absence d'analyses qui auraient dû être effectuées », lui a-t-elle dit. Win ne comprend pas. La police du Massachusetts possède une équipe d'experts scientifiques. Pourquoi ne pas envoyer l'un de ses membres ? Mais Lamont n'a rien voulu entendre. Et elle n'a pas voulu s'expliquer.

Win regarde les chaussures trempées qu'il achetées vingt-deux dollars dans un dépôt-vente. Il remarque l'apparition de quelques auréoles sur le costume gris payé cent vingt dollars dans la même boutique, où il s'est procuré une grande quantité de vêtements de créateurs pour une bouchée de pain, car tout a déjà été porté, puis jeté par des gens riches qui se lassent rapidement des choses, à moins qu'ils ne soient devenus handicapés ou qu'ils ne soient morts. Il attend et il s'inquiète ; il se demande ce qu'il y a de si important pour que Lamont l'ait fait remonter de Knoxville jusqu'ici. Roy, son attaché de presse mollasson et dédaigneux, l'a appelé ce matin, il l'a arraché à son cours pour lui ordonner de sauter dans le premier avion à destination de Boston.

— Tout de suite ? Pourquoi ? a protesté Win.

— Parce qu'elle l'a demandé, a répondu Roy.

À l'intérieur du bâtiment en béton du Cambridge District Court, Monique Lamont sort des toilettes privées de son vaste bureau. Contrairement à de nombreux procureurs et à d'autres personnes évoluant dans le monde de la justice pénale, elle ne collectionne pas les casquettes et les écussons de la police, ni les uniformes étrangers, ni les armes, ni les photos de célèbres représentants de l'ordre. Ceux qui lui offrent de tels souvenirs ne recommencent jamais, car elle n'hésite pas à les leur rendre ou à les jeter. En revanche, elle aime le verre.

Le verre taillé, les vitraux, le verre vénitien, le verre nouveau, le verre ancien. Quand, le soleil envahit son bureau, celui-ci se transforme en incendie prismatique ; il crépite, scintille, rayonne, étincelle dans un spectre multicolore qui déstabilise les visiteurs et les stupéfie. Elle accueille les gens déstabilisés et stupéfaits dans son arc-en-ciel, avant de leur faire découvrir le vilain orage qui l'a précédé.

— Pas question !

Elle reprend la conversation là où elle l'a laissée, en se rasseyant derrière son grand bureau en verre dont le plateau transparent ne l'empêche nullement de porter des jupes courtes.

— Je ne veux pas d'une nouvelle vidéo éducative sur les dangers de l'alcool au volant ! Je suis la seule à réfléchir ici ?

— La semaine dernière, à Tewksbury, une famille entière a été tuée par un conducteur ivre, dit Roy, installé dans un canapé disposé en diagonale par rapport au bureau. (Il reluque les jambes de Lamont quand il pense qu'elle ne s'en aperçoit pas.) Pour les citoyens, c'est beaucoup plus frappant qu'un vieux meurtre commis dans un bled du Sud et dont tout le monde se fiche ici...

— Roy ! (Lamont croise les jambes et regarde Roy qui la regarde.) Vous avez une mère ?

— Oh, allons, Monique !

- Oui, vous avez une mère, évidemment. Elle se lève et fait les cent pas, en regrettant que le soleil se cache.

Elle déteste la pluie.

— Ça vous plairait, Roy, que votre vieille mère de quarante-cinq kilos soit sauvagement agressée chez elle et qu'elle agonise seule ?

— Allons, Monique ! La question n'est pas là. On devrait se focaliser sur un meurtre non élucidé commis dans le Massachusetts, pas à Ploucville. Combien de fois faudra-t-il revenir là-dessus ?

— Vous êtes ridicule, Roy. On envoie un de nos policiers là-bas, on résout l'affaire et on attire...

— Oui, oui, je sais. On attire l'attention au niveau national.

— La main puissante et ferme de la justice tendue vers ceux qui ont moins de chance, qui ont moins de... moins de tout. On reprend les anciens indices, on les réexamine...

— Et on fait la publicité de Huber. D'une manière ou d'une autre, c'est lui et le gouverneur qui en tireront profit. Si vous pensez le contraire, vous vous faites des illusions.

— C'est moi qui en tirerai profit. Et vous ferez en sorte que...

Elle s'interrompt brusquement au moment où la porte de son bureau s'ouvre et, par une étrange coïncidence peut-être pas si étrange d'ailleurs, son clerc entre sans frapper. C'est le fils de Huber. Une pensée traverse l'esprit de Lamont : peut-être écoutait-il aux portes ?

— Toby ? lui lance-t-elle. Est-ce que je deviens psychotique ou bien vous êtes encore entré sans frapper ?

— Désolé. Ah, la vache ! J'ai trop de trucs en tête. (Il renifle, secoue sa tête rasée ; il semble à moitié défoncé.) Je voulais juste vous rappeler que je me barre.

Pour de bon, espère-t-elle.

— J'en ai pleinement conscience.

— Je reviens lundi prochain. Je vais me tanguer au Vineyard pour décompresser. Mon père sait où me joindre si vous avez besoin de moi.

— Vous vous êtes occupé de toutes les affaires en souffrance ?

Toby renifle de nouveau. Lamont est quasiment certaine qu'il prend de la cocaïne.

— Euh... genre ?

— Euh, genre tout ce que j'ai posé sur votre bureau, répond-elle en tapotant sur son bloc avec un stylo en or.

— Ah, ouais, bien sûr. Et j'ai tout nettoyé, comme un gentil garçon. J'ai tout bien rangé pour vous éviter d'avoir à le faire derrière moi.

Il lui adresse un sourire en coin ; le ressentiment qu'elle lui inspire transparaît dans son regard embrumé. Il sort et ferme la porte.

— C'est une de mes plus grosses erreurs, commente-t-elle. Il ne faut jamais rendre service à un collègue.

— Il est évident que vous avez pris votre décision, et elle est aussi irrévocable que la mort, dit Roy en reprenant le cours de leur discussion. Mais je réaffirme ma conviction selon laquelle vous faites une très grosse erreur là aussi. Peut-être même fatale.

— Arrêtez avec vos métaphores morbides, Roy. Ça m'agace. Je boirais bien un café.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par MSNordlys 2023-10-29T08:26:36+01:00
Lu aussi

Un polar un peu plat, un peu trop vague aussi et dont le narratif tourne trop court. Les personnages et les dialogues mettent parfois mal à l'aise. Bref, sans être totalement mauvais, c'est un roman acceptable quand on n'a rien d'autre à se mettre sous la dent.

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Commentaire ajouté par vanitalia 2022-03-07T18:35:08+01:00
Lu aussi

La lecture est rapide, mais ce n'est pas le meilleur de ses romans.

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Commentaire ajouté par venava 2019-09-17T09:34:13+02:00
Or

Petit polar de Patricia Cornwell qui se lit vite et dont l'histoire est intéressante.

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Commentaire ajouté par veronique6 2017-05-13T23:54:30+02:00
Pas apprécié

J'ai été très déçue de ce livre. Je n'ai pas vraiment compris comment les inspecteurs en sont venus à leurs conclusions vu qu'il n'y a pas vraiment d'explications. J'espère que tout ces livres ne sont pas comme ça.

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Commentaire ajouté par Avalon 2016-10-02T19:50:33+02:00
Lu aussi

Le seul mot qui me vient à la fin de ce roman est bof.

Je connaissais Patricia Cornwell de nom : qui n'a jamais vu les romans de cette auteure en librairie ?!

Mais je n'avais encore jamais lu l'un de ses romans avant aujourd'hui.

Résultat ? Je suis carrément déçue.

Avec une renommée pareille, je m'attendais à largement mieux.

L'histoire avait l'air intrigante mais l'ensemble se révèle brouillon, confus et sans intérêt.

En fait, j'ai eu l'impression que l'imagination de l'auteure partait dans tous les sens.

À la base, le but de l'inspecteur Win était de résoudre une enquête, vieille de plusieurs années, grâce à une nouvelle analyse ADN mais en fait, l'intrigue n'a absolument rien à voir.

C'est du gros n'importe quoi. Un méli-mélo de plusieurs éléments sans aucun sens.

De plus, j'ai trouvé le style de l'auteure décevant et ennuyeux. Trop de blabla et pas assez d'action.

Aucun intérêt si vous voulez mon avis.

Quant au téléfilm (je l'ai vu récemment), je l'ai trouvé aussi mauvais que le livre.

Mais si ça vous intéresse, l'auteure y fait une apparition dans les premières minutes du film, en tant que serveuse à Harvard.

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Commentaire ajouté par Anger2000 2016-03-21T12:52:41+01:00
Argent

Un petit roman policier sans rien d'exceptionnel mais il est sympa à lire, c'est relaxant on a pas trop besoin de réfléchir pour suivre l'histoire

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Commentaire ajouté par LoliV 2015-04-11T10:31:20+02:00
Bronze

Sans être le meilleur livre de Patricia Cornwell, c'est loin d'être son plus mauvais ! (car il faut bien dire qu'elle a excellé dans le meilleur comme dans le pire) Rien de bien exceptionnel mais une intrigue qui tient tout à fait la route, écrite dans un style agréable. Un bon petit moment de lecture, qui ne laissera pas beaucoup de trace cependant.

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Commentaire ajouté par Nanounette 2015-01-22T11:13:40+01:00
Argent

C'est pas le meilleur roman de Patricia Cornwell. Malgré tout, l'histoire nous embarque et on passe un très bon moment de lecture.

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Commentaire ajouté par florigirl 2014-09-19T17:45:01+02:00

Je n'ai pas aimé ce livre. Je l'ai trouvé un peu insipide et je sais qu'il y a des livres biens meilleurs que ça !

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Commentaire ajouté par Aunbrey 2014-06-07T14:37:57+02:00
Pas apprécié

Je suis réellement déçue par ce roman. J'avais déjà eu l'occasion de lire un livre de Patricia Cornwell et j'en garde plutôt un bon souvenir même si ce ne fut ni un coup de cœur, ni un excellent roman. J'avais eu du mal à entrer dans l'histoire mais une fois plongée dans l'enquête, j'avais englouti les chapitres restants. Ce livre-ci est d'autant plus une mauvaise surprise. J'attribue une grosse part des défauts de l'histoire à la petitesse du livre. Même pas 200 pages, c'est beaucoup trop court ! Rien n'est développé, l'intrigue est bâclée, les personnages sont pour la plupart insupportables, les choix faits par l'auteur concernant l'enquête ne sont pas expliqués et donc pas compris par le lecteur, c'est une véritable déception.

Le seul point positif que je veux bien reconnaître, c'est le capital sympathique de l'enquêteur de Win Garano. Il y a une focalisation sur son personnage donc on entre dans son quotidien pour découvrir un homme juste et intelligent, très différent de la description faite par un des policiers au début du roman. Autant je comprends l'intérêt de démentir le portrait et de déconstruite l'image faite par Roy, autant cela n'a strictement rien apporté à l'histoire donc j'ai du mal à saisir pourquoi le premier chapitre s'est acharné sur le cas et le caractère de Win. Cela ne fait que renforcer l'empathie qu'on ressent pour le personnage.

Ce qui m'a le plus dérangée dans ma lecture, c'est le nombre important de remarques sexistes que j'ai pu rencontrer au fil des chapitres. Que le domaine dans lequel Lamont travaille soit majoritairement masculin, on s'attend à ce genre de réflexions mais je ne m'attendais pas à voir le personnage de Monique Lamont adhérer et illustrer en quelque sorte ces propos. Avec un poste aussi haut placé, on espère découvrir une femme ambitieuse et intraitable, faisant preuve de jugeote et intelligente. Mais ce que l'auteur nous montre est un personnage on-ne-peut-plus détestable, qui passe son temps à couper les conversations pour changer de sujet ; de ce fait, on ne comprend rien à ce qu'il se passe. Elle a un caractère vraiment spécial. Je n'ai jamais réussi à suivre le fil de ses pensées ou encore les suppositions des personnages. On comprend rapidement qu'elle a un lourd passé qui l'a forgée et poussée à devenir ce qu'elle est, cependant comme rien n'est expliqué clairement, le personnage de Lamont est linéaire et donc simplement insupportable. On n'a aucune enviez de compatir avec elle malgré toutes les épreuves qu'elle traverse, on reste froid et distant, ne ressentant que du mépris à son encontre. Elle aurait pu faire figure de femme forte mais tout ce qu'on voit, c'est une hystérique que personne n'apprécie et que tout le monde veut détruire et discréditer.

Le premier chapitre ne joue clairement pas en la faveur du roman. Il est assez compliqué à comprendre car il y a peu d'indications sur les personnages donc on a du mal à suivre le début de l'intrigue. Il n'aide pas à entrer dans l'histoire. C'est un aspect récurrent du roman. L'auteur ne donne pas au lecteur les éléments nécessaire à la résolution de l'enquête, et même si on a quelques soupçons au bout d'un moment, on n'a rien pour nous aider. La fin arrive donc de manière précipitée et comme sortie de nulle part.

J'ai (tout de même) bien aimé les personnages de Sykes et la grand-mère de Win. La première est attachante car pleine d'insécurités et sans langue de bois ; la seconde est quelque peu loufoque tout en étant tellement perceptive. J'ai apprécié leur relation respective avec Win, très différente l'une de l'autre mais qui permet d'avoir un bel éventail de la personnalité de Win.

En conclusion, cette seconde incursion dans le monde de Patricia Cornwell n'est pas une réussite. Le roman est beaucoup trop court pour que le lecteur n'ait pas une impression de bâclé et de fait à la va-vite. Les personnages sont trop peu développés et on ne retient réellement que le mauvais caractère de Lamont avec qui on a juste envie d'être monstrueusement grossier pour composer l'enfer qu'elle fait vivre à ses subalternes. L'histoire manque cruellement d'étoffement et à aucun moment on ne ressent l'anticipation de la résolution finale, le lecteur n'est même pas en mesure de s'impliquer dans l'intrigue car l'auteur ne lui donne pas les moyens de comprendre l'enquête. En somme, une lecture à vite oublier.

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Date de sortie

Tolérance zéro

  • France : 2009-10-28 - Poche (Français)

Activité récente

Titres alternatifs

  • A rischio - Italien

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 222
Commentaires 13
extraits 17
Evaluations 36
Note globale 6.31 / 10

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