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Extrait ajouté par Folize 2015-04-24T19:17:52+02:00

- À quelle heure veux-tu aller faire les courses ?

- Peu importe, bâilla Scott.

- Eh bien, dit Hank en tirant sur le drap qui recouvrait le corps de Scott en léchant lascivement ses lèvres. Si nous y allons assez tôt, nous aurons toute l’après-midi pour faire quelque chose de ... plus amusant.

- Hum, bâilla à nouveau Scott en s’étirant de plus belle alors que Hank passait sa main le long de son corps. Amusant, hein ? Tu as quelque chose en tête ?

- Peut-être bien, ouais, murmura Hank en prenant la nuque de Scott pour l’embrasser. Des boules ..., dit Hank en léchant les lèvres de Scott. Des trous..., continua-t-il en passant une main dans le creux du dos de Scott en mordillant son lobe. Des manches durs comme du bois ..., ajouta-t-il en posant ses mains sur le cou de Scott. Du fer ...

- Continue à parler comme ça, dit Scott en s’éloignant et en observant le sourire de Hank. Attends, du fer ? s’étonna-t-il et il lui fallut encore quelques léchouilles de Hank au niveau de son cou et de ses oreilles pour qu’il comprenne. Oh, non, souffla-t-il. Tu parles de golf ?

- Bien sûr, dit Hank en feignant d’être indigné. Quoi d’autre ?

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Extrait ajouté par Linkdramas 2014-08-01T11:11:00+02:00

— Tu n’as jamais amené personne ici ?

— Seulement toi.

Il prononça ces mots tellement doucement que Scott ne savait plus si Hank les avait vraiment dits ou si l’eau et l’air pur de cette crique l’avaient fait halluciner. Avant qu’il n’ait eu le temps de bouger et de dire à Hank qu’il ne le croyait pas, il sentit les mains de ce dernier sur ses cuisses, ses doigts les serrant fermement. Il voulut protester, dire à Hank qu’il n’était pas certain que c’était une bonne idée, mais les mots ne franchirent pas ses lèvres. Il ne fut capable que d’attendre.

Hank posa une main sur le bas du dos de Scott, et ce dernier sentit son souffle sur son visage. L’autre main de Hank avait glissé quelques instants plus tôt sur sa nuque, jusque dans ses cheveux. Il chercha du réconfort dans ses yeux ; il avait besoin de savoir que ceci n’était pas une erreur, ou une sorte de piège. Il eut l’impression de se perdre dans les yeux verts et brillants de son compagnon pendant une éternité, avant que ce dernier ne pose ses lèvres sur les siennes. Sentant la chaleur du corps de Hank se fondre dans le sien ainsi que l’odeur du musc et de la masculinité qui lui était propre, Scott autorisa enfin ses mains à bouger. Il avait les yeux fermés alors que sa bouche se perdait dans celle de Hank, la langue de ce dernier s’agitant et explorant la sienne, déclenchant ainsi des gémissements que Scott ne se rappelait pas avoir déjà émis.

Hank écarta sa bouche un instant, juste le temps de chasser quelques mèches de cheveux du visage de Scott et il enroula ses jambes autour de sa taille. Scott put lire le désir dans les yeux de Hank, et il se rendit compte qu’il n’avait plus de raison d’avoir peur. Il avait peur de tomber pour lui, seulement parce qu’il n’avait jamais cru possible que Hank serait là pour le rattraper.

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Extrait ajouté par Schneeleopard 2018-02-26T14:29:07+01:00

Alors qu’il s’installait, content de ne pas avoir à conduire, Scott se surprit à fixer le paysage. Il ne s’était pas rendu compte que cela lui avait manqué.

Ils prirent la Route Transcanadienne qui traversait des vallées vertes. Toute la région ressemblait à une mer d’arbres immenses et majestueux. Il remonta ses lunettes de soleil sur son front et se redressa pour pouvoir mieux apprécier le paysage. Il avait le sentiment qu’il ne l’avait jamais vraiment regardé quand il habitait ici. Il avait tellement envie de quitter cette région, de trouver quelque chose de mieux, qu’il n’avait jamais fait attention à ce qu’il y avait de beau dans sa région natale. Cependant, ce qu’il avait trouvé en partant, mis à part succès et argent, n’avait rien d’aussi impressionnant que la Vallée de Cowichan. Il se demanda à quoi ressemblait French Beach. Si ce n’était qu’à moitié aussi impressionnant que ce qu’il avait sous les yeux, il n’était plus sûr de vouloir rester uniquement deux jours.

— Y a quelqu’un ?

Scott sortit de ses pensées en entendant la voix de Hank et il sentit à nouveau cette impression dans le ventre en le regardant. Il arborait ce même sourire joyeux qu’il avait depuis quelques jours.

— Tu étais où ?

— Désolé, dit Scott en secouant la tête. Je me demandais simplement pourquoi j’étais si pressé de quitter cette région, avoua-t-il en remettant ses lunettes de soleil. C’est bizarre, non ? continua-t-il en observant le profil de Hank. Peu importe depuis combien de temps on est parti, son chez-soi reste toujours le meilleur endroit.

— Tu regrettes d’être parti ? demanda Hank en remontant ses lunettes de soleil. Parce que si tu es en train de t’apitoyer sur ton sort, je t’en dois une.

— Non, répondit Scott, amusé. C’est juste que …

Il se redressa à nouveau et prit la décision de dire à Hank ce qui lui trottait dans la tête depuis bientôt un an.

— J’ai envie d’être un compositeur à plein temps. Je veux dire, j’ai assez d’argent, commença Scott en listant ses raisons en comptant sur ses doigts.

— Ça doit être agréable, le taquina Hank.

— Je n’ai jamais vraiment aimé être sur scène …

— Alors démissionne.

— Je n’aime pas vraiment Toronto et ses hivers gris …

— Oh, mais on en a aussi ici, ou tu as oublié ? l’interrompit Hank et faisant une grimace.

— Ce n’est pas pareil.

— Ah bon ? Et pourquoi ?

— Je ne sais, répondit Scott en haussant les épaules. C’est comme ça.

— D’accord, acquiesça Hank. Alors qu’est-ce qui t’empêche de revenir ?

— La peur, j’imagine.

— Je croyais que tu étais une teigne, plaisanta Hank et il leva une main en voyant Scott se préparer à l’attaquer. Attention, je conduis !

— Bébé !

— Mais sérieusement, Scott, qu’est-ce qui te retient ? répéta Hank. Je veux dire, ça serait sympa de t’avoir dans les parages tout le temps. On pourrait camper, skier … ou aller au ciné.

— C’est vrai que ça serait sympa d’avoir une vie sociale en dehors des Libellules, acquiesça-t-il. Et ce que je déteste ce nom !

— Je suis sûr que Brian adorerait t’avoir de retour à la maison.

— Nan, rétorqua Scott. Il ne pense à rien d’autre quand il sort avec une fille.

— Ouais, j’imagine. Mais d’ici là, ils seront mariés.

— Ce serait bien, ouais, mais …, commença Scott en se tournant vers Hank en se demandant comment formuler sa pensée sans passer pour un salaud. Est-ce que ça fait de moi quelqu’un de mauvais si je dis que je suis heureux qu’il n’ait pas eu d’enfants avec Jennifer ?

— Pourquoi cela ferait de toi quelqu’un de mauvais ? demanda Hank confus en lui jetant un coup d’œil. Enfin, je ne l’ai jamais rencontrée, mais je n’ai jamais entendu personne dire quelque chose de positif sur elle.

— Ouais, dit Scott en soupirant bruyamment, c’était une salope de première classe, ajouta-t-il en secouant la tête, dégoûté simplement par le fait de penser à elle. Mais j’aimerais bien être oncle.

— Peut-être que Brian ne veut pas d’enfants. Et le gamin de Kari est déjà grand, donc …

— Ce serait vraiment dommage.

— Tu peux toujours avoir les tiens.

— Ouais, bien sûr ! s’exclama Scott en riant à l’idée de lui se réveillant au beau milieu de la nuit pour aller changer des couches. Je fais partie de cette catégorie de personnes qui ne devraient jamais avoir ce genre de responsabilité.

— Alors pourquoi tu veux que Brian ait des enfants ? demanda Hank, incrédule en fronçant les sourcils de plus belle.

— Il ferait un bon père, répondit-il en regardant distraitement par la fenêtre. C’est vraiment quelqu’un de bien … Il a de l’amour à revendre.

Scott regarda Hank rapidement, car il venait de se rendre compte qu’il avait dit ça à haute voix.

— Enfin, il a toujours été là pour moi, et … Je ne sais pas, j’ai toujours espéré qu’il y aurait un jour une version miniature de Brian que je pourrais gâter et emmener en voyage et qui m’appellerait Oncle Petite Teigne. Et toi ? demanda Scott en voyant que Hank le regardait en souriant. Tu as hâte de te marier et d’avoir des enfants ?

— Non.

Scott trouva la réponse froide et brève, et il se dit que ça voulait sûrement dire que Hank ne voulait pas aborder le sujet. Il laissa donc tomber l’affaire, se réinstalla confortablement et compta les poteaux téléphoniques comme il avait l’habitude de le faire quand il était enfant. Il se pencha pour allumer la radio, et regarda Hank qui se contenta de sourire en acquiesçant.

Quand il se réveilla, la radio était éteinte et Hank n’était plus là.

— Hank ? appela Scott en sortant du pick-up et en posant une main au-dessus de ses yeux pour se protéger de l’éclat du soleil.

— Salut, dormeur, dit Hank en apparaissant derrière le camion, torse nu, son tee-shirt fourré dans sa poche arrière. J’ai commencé à nous installer là-bas.

— Pourquoi tu ne m’as pas réveillé ?

— Ne t’inquiète pas pour ça, répondit Hank. On a encore plein de choses à faire.

Scott prit le sac à dos et le sac en toile dans lequel se trouvait la tente et suivit Hank le long d’un petit chemin sinueux. Il s’arrêta quand il vit qu’ils étaient presque dans l’eau.

— C’est ici French Beach ?

— Non, répondit Hank en souriant malicieusement. French Beach se trouve à huit kilomètres. Ici, c’est mieux. C’est plus reculé, il y aura donc moins de touristes.

— Mais Hank, nous sommes des touristes.

— Tu m’as compris.

Scott commença à monter la tente. Il venait de comprendre comment cela marchait, quand il sentit la main de Hank sur son épaule. De son autre main, Hank tourna une petite pièce métallique, ce qui fit la tente s’envoler des mains de Scott et se poser toute prête un peu plus loin sur la plage rocailleuse.

— Ça risque de nous faire mal au dos, tu ne crois pas ?

— C’est bien pour ça que j’ai pensé à prendre ceci ! répondit Hank en riant et en sortant quelque chose d’un autre sac en toile.

Hank posa le sac et alla fermer le pick-up.

— J’ai oublié la pompe, donc il va falloir que tu souffles.

Scott acquiesça, mais il savait pertinemment que ce n’était pas vrai, car c’était lui qui l’avait sorti de la voiture.

En moins de trente minutes, la tente était montée et les deux matelas gonflables étaient installés à l’intérieur avec deux sacs de couchage et deux coussins. Scott avait terriblement mal aux bras et aux mains d’avoir gonflé les matelas – il n’avait pas l’habitude de faire tant d’efforts – mais il savait qu’il pourrait calmer la douleur en les plongeant dans l’océan qui se trouvait à quelques mètres de là. Il se demandait s’ils avaient le droit de camper à cet endroit quand il entendit des pas derrière lui. Il était assis tout près de l’eau et prévint Hank.

— N’essaye même pas de me jeter dans l’eau, dit-il sans même se retourner.

— Rabat-joie, dit Hank en s’approchant de l’eau afin d’y tremper ses mains et de se mouiller le visage et le cou.

— En fait, commença Scott, en espérant qu’il réussirait à raconter son ‘histoire’ sans craquer. J’ai eu une horrible expérience avec Brian une fois, il m’a poussé dans l’eau et … je … et bien j’ai été traumatisé et j’ai peur de me noyer maintenant, expliqua Scott en évitant de regarder Hank, persuadé que cela le ferait craquer.

— Eh, Scott, dit Hank sur un ton tellement sérieux que Scott se sentit bête, mais il garda la tête baissée. Je ne ferai jamais quelque chose du genre. Promis.

— Merci, murmura Scott en se levant.

Il s’approcha de Hank, plaça ses deux mains sur son torse transpirant et poussa de toutes ses forces en criant ‘pigeon’ ! et en voyant Hank disparaître dans l’eau avec une expression de surprise. Scott savait que la vengeance de Hank serait terrible, mais il n’avait pas pu résister. Il riait encore, les mains sur les hanches, quand Hank sortit lentement de l’eau.

— Hank ? appela Scott en enlevant ses chaussures et en pataugeant dans l’eau après avoir vu la grimace de douleur sur le beau visage de Hank.

— L’eau n’est pas si profonde qu’il n’y paraît, je crois, dit-il d'une voix tendue comme s'il n'arrivait pas à respirer correctement et en massant le bas de son dos endolori.

— Oh, merde, Hank, je suis désolé, s’excusa Scott, prêt à lui offrir un massage pour se faire pardonner, jusqu'au moment où Hank changea d’expression.

Scott essaya de s’éloigner, mais Hank l’avait déjà attrapé et en quelques secondes, il l’avait passé par dessus son épaule, comme un pompier l’aurait fait.

— Vengeance, murmura Hank en réponse aux excuses de Scott.

Scott essaya de s’enfuir, mais Hank le rattrapa facilement. Il le souleva et le jeta dans l’eau en riant. Mais quand il vit que Scott était trop fatigué, Hank le laissa ramper jusqu’à la rive, prenant bien soin de lui rappeler que lorsque quelqu’un s’excusait, il n’était pas censé rire en même temps.

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