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Chapitre 4 :
«…
— Ouch !
— C’est toi qui as commencé !
— Mais moi j’avais une bonne raison !
— Ça va, le délai de prescription est passé maintenant, je pense que ta mère s’en fiche de savoir que Simon Henson a escaladé ta gouttière pour venir te prendre ta virginité en dernière année !
— QUOI ? s’écrie ma mère, livide.
— Je vais te tuer… je la menace en plissant les yeux.
Ni une ni deux, je me jette sur elle et elle détale dans un glapissement entre les rayonnages alors que je la course jusqu’à réussir à la plaquer par terre.
— Arrête Mi, si tu me tues tu n’auras personne pour être plus scandaleuse que toi !
Elle se débat alors que je m’assieds sur son dos en lui coinçant les bras.
— Je survivrai, je lui assure en lui tirant sur une mèche de cheveux.
— AÏE ! Tu es une névrosée, Mia Poppy Anderson !
— Et toi, une balance !
— Dit la fille qui a raconté toutes les bêtises de Sherman Baxter à la maîtresse en dernière année de primaire pour avoir un bon point !
Je m’immobilise sur elle en réfléchissant.
— OK, tu marques un point.
Je lui relâche les bras mais reste assise sur elle alors qu’elle essaie de me faire basculer. Je me plaque sur elle et elle grogne de plus belle alors que je la chatouille.
— Vous êtes toujours aussi insupportables… soupire ma maman en nous observant depuis l’autre bout du rayon...»
Afficher en entier– Tobias, il est temps d’aller se couch…
– AAAAH ! Mais qu’est-ce que tu fais, sors de ma chambre !
Je m’empourpre avant de tourner la tête et de claquer la porte dans mon dos.
Oh. Mon. Dieu.
J’éclate d’un rire sonore quand je réalise ce qu’il vient de se passer. Sa rapidité à se cacher et le paquet de mouchoir à côté de son lit ne laissent aucun doute sur ce qu’il était en train de faire ! Je n’y crois pas, j’ai surpris le fils du pasteur Miller en train de se masturber ! À 20 ans et en seconde année d’université, je n’ai plus aucune trace d’innocence et je sais pertinemment ce qu’il faisait tout seul, allongé sur son lit.
– Arrête de rire !
Son cri indigné, étouffé par le battant en bois de la porte, me fait redoubler d’hilarité.
– Oh mon Dieu, pardon Tobias !
La porte s’ouvre à la volée sur un garçon de 12 ans, le feu aux joues.
– C’est pas c’que tu crois !
Mais bien sûr…
Je me mords l’intérieur des joues pour ne pas rire face à son visage rouge de honte.
– Mais je ne crois rien du tout…
Il ne répond rien, les yeux furieux, et me regarde, comme pour me mettre au défi de le contredire. Bon Dieu, ce gamin est une vraie teigne ! À 6 ans déjà, il me cassait les pieds pour ne pas aller se coucher et grappiller des heures en plus devant la télévision avec moi, mais là il se met carrément en rogne parce que j’ai eu le malheur de le surprendre dans un moment critique
Afficher en entier« Chaque fois qu’il me regarde, je me sens capable de marcher sur l’eau, de voler. Et ça n’a rien à voir avec ce que je ressentais pour Derreck. C’était même tellement loin de ce déchaînement de passion et de sentiments puissants que je me demande comment j’ai pu croire que j’allais passer le reste de ma vie avec lui. Alors que Tobias m’attendait quelque part. »
Mia
Afficher en entier– Et celle-là ?
Je hausse un sourcil ironique à la tenue de Calista quand elle sort de la cabine. Je ne sais pas comment elle a bien pu réussir à me traîner dans une embuscade pareille lors de mon jour de congé. Je suis assise au milieu des cabines d’essayage à la regarder essayer des robes toutes plus révélatrices les unes que les autres. Celle qu’elle porte est un ensemble assez compliqué de rubans et dentelle noire qui met ses courbes en valeur.
Très en valeur…
Trop en valeur même ?
– Encore moins couvrante que les quatre premières, je réponds en ricanant. Tu es sûre que ce n’est pas de la lingerie plutôt ? Parce qu’elle est assez… révélatrice.
Je mime des guillemets pour ne pas dire « vulgaire », mais elle ouvre de grands yeux ravis.
– PARFAIT ! je la prends !
J’éclate de rire en me cachant les yeux. – Cal, si tu n’existais pas, il faudrait t’inventer.
– Je sais
Afficher en entierIl parle du billet pour le Burning Man que Calista lui a vendu. Ou plutôt gracieusement donné
- J'étais dans la voiture en train de jouer sur mon téléphone quand ils ont parlé sur le trottoir. Ils pensaient que je n'écoutais pas, mais j'ai tout entendu. Elle lui a demandé pourquoi il faisait ça, et il a souri avant de dire qu'il n'allait pas rater une occasion de se rapprocher de celle dont il a toujours rêvé. Ca a fait rire ta copine
Je manque de fondre en larmes en imaginant le rire de Calista
- Quand il est revenu dans la voiture je lui ai dit que je comptais t'épouser un jour, juste pour me moquer de lui, reprend-il en rougissant
[...]
- Mais il m'a donné une tape sur la tête en disant qu'il t'épouserait avant moi insta : intantlecture_
Afficher en entier- Tu te souviens de ce jour où tu avais ramené ton mec, Derreck ?
Je risque un rapide coup d’œil vers lui et ses yeux incisifs me clouent sur place.
- Ce soir là, vous aviez fait des trucs sur le canapé du salon.
Je deviens livide.
- Tu nous as vus ? Je demande d’une fois blanche.
Il me fixe dans les yeux, la mâchoire contractée.
- Putain, j’ai eu envie de le tuer. J’ai eu envie de te tuer.
J’ai baissé le regard en déglutissant difficilement.
- Tu crois quoi ? Que je vais t’oublier, Que c’est mieux de fuir comme une lâche avant que je ne tombe amoureux de toi ? C’est raté, Mia, je suis tombé amoureux de toi le soir de la mort de Noah.
Afficher en entier- Attends, Tobias ! Ce n'est pas bien...
- Qu'est-ce qui est mal, Mia ? Le fait que j'ai tellement envie de toi que j'en devient fou ? Putain, non, ce n'est pas mal !
Afficher en entier– Vous êtes un débauché, Tobias Miller… je souffle quand il me lâche après un baiser étourdissant et érotique.
– Putain oui… Il vient prendre mon menton en dégageant ma main de son entrejambe.
– J’aurais croqué sans problème dans la pomme et quitté le paradis pour tes beaux yeux.
Son ton sérieux me laisse sans voix, il m’embrasse rapidement puis il descend du lit alors que je suis encore sonnée.
– Habille-toi, je t’attends pour manger.
Afficher en entier— OK, tu es pardonné, je le concède. Mais pour ma défense, dimanche dernier je t'ai vu en faire plus, d'où mon étonnement ce matin.
Il pince les lèvres et me regarde un long moment avant de parler.
— Je vais t'avouer quelque chose...
— Je suis toute ouïe.
Il se penche un peu plus vers moi sous la barre et je sens le duvet de mon bras se hérisser.
— C'était juste pour épater la galerie...
Je lui fais les gros yeux en comprenant ce qu'il veut dire. Il a fait exprès d'enchainer les tractions parce qu'il nous avait vues avec Calista.
Afficher en entierJe les vois jeter un regard à Calista, et cette dernière a le bon goût de s'éclipser.
-Ouh là là, mais c’est qu’il est carrément tard, dis donc, au moins...quinze heure dix ! Je vais rentrer et vous laisser vous retrouver, OK ?
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