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D’autres coups de feu retentirent – et du vert explosa dans le dos de Kai. Il bascula en avant alors que je levais mon arme en hurlant sans savoir pourquoi. J’appuyai sur la détente en visant le second homme. Des balles de peintures volèrent au-dessus de sa tête et il sauta du trou pour atterrir en roulant à côté de moi. Sa jambe balaya mes pieds et je tombai à la renverse.

Il m’attrapa, me fit tourner sur le ventre et me coinça entre lui et le sol.

— Je te tiens, déclara-t-il.

Un clic se fit entendre. Kai, allongé sur le flanc à trois pas de là, leva son pistolet noir et appuya sur la détente. Pop pop pop.

Le poids disparut de mon dos, suivi du bruit d’un corps qui s’effondre. Je me relevai aussitôt et attrapai le bras de Kai qui n’arrivait plus à viser.

— Kai ! hoquetai-je. Kai, reste avec moi !

Il gémit et le pistolet tomba de sa main. En poussant un juron, je me tournai vers mon agresseur et tirai sur son masque.

Ezra eut un sourire brumeux, le torse maculé de jaune.

— Je savais que c’était toi, me plaignis-je.

Il attrapa mon bras, et les yeux écarquillés, réclama :

— Tori… venge-moi.

— On n’est pas dans la même équipe, Ezra.

[...]

J’attrapai mon pistolet, rampai jusqu’à la fenêtre et fis passer mon arme à l’extérieur, la laissant pendre mollement.

— Je me rends ! hurlai-je en jetant le pistolet par terre.

Un ennemi en planque poussa un sifflement. Je levai les yeux au ciel et me baissai hors de portée de la fenêtre. Je ramassai le pistolet d’Ezra, encore chargé de nombreuses balles de peinture. Yes ! Dos au mur à côté de la fenêtre, j’attendis, aux aguets, un sourire mauvais aux lèvres.

Quand j’entendis des pas qui se dirigeaient vers ma fenêtre, je me décollai du mur. Avec un cri de banshee, je mitraillai les quatre mythiques qui avançaient vers moi.

Ils hurlèrent et s’agitèrent vainement, surpris par cette attaque soudaine. Je poussai un ricanement sauvage : ils s’étaient tous les quatre pris la substance verdâtre avant de pouvoir se défendre.

Une douleur cuisante explosa au niveau de mon torse et un liquide rose éclaboussa ma veste. D’autres coups partirent de la tour – satanés snipers – et je trébuchai en arrière. Une torpeur rapide gagnait mes membres, et je me traînai jusqu’à Kai avant de me laisser tomber sur mes genouillères renforcées.

— Ensemble, déclarai-je d’une voix pâteuse en m’effondrant aux côtés de mon équipier immobile, dans le doux oubli éternel.

Je n’eus plus conscience de rien jusqu’à ce qu’un liquide froid touche mon front.

Je hoquetai et me retrouvai avec quelque chose d’horriblement amer dans la bouche. J’ouvris les yeux en m’étranglant. Le visage de Sin, encadré par ses longs cheveux bleu sarcelle, flottait au-dessus de moi. Un sourire ironique aux lèvres, elle tenait une flasque au-dessus de mon front.

— Tu as fini en beauté, dit-elle.

— Merci, répondis-je d’une voix rauque.

J’avais mal à la gorge. Il fallait que je me souvienne de ne pas crier dès que je tirais. Sin retira le casque de Kai et versa l’antidote sur son visage pendant que je me redressais sur les coudes. Ezra était déjà assis, son casque à côté de lui, et retirait ses gants. Ses boucles brunes étaient emmêlées et humides, son front perlait de la potion de Sin.

— Tu as été géniale, me complimenta-t-il avec un grand sourire. J’espère qu’on sera dans la même équipe la prochaine fois.

[...]

— Où est Aaron ? demanda Sin alors que Kai se réveillait.

— En haut, répondit Ezra. Il a été touché par Kai. D’habitude, c’est moi qui ai du mal à être discret.

Sin partit à l’étage en pouffant de rire.

— Tori.

La tête et les épaules de Cearra apparurent dans l’encadrement de la fenêtre. Sa queue de cheval blonde était tachée de potion verte.

— Je n’arrive pas à croire que tu aies fait ça !

— Fait quoi ? demanda Ezra.

L’apprentie enchanteresse me foudroya du regard.

— Elle a annoncé qu’elle se rendait, elle a lancé son flingue dehors, et elle nous a tiré dessus quand on a avancé pour la capturer.

Ezra cligna des yeux… et puis éclata de rire. Mes entrailles firent une nouvelle pirouette à la con.

— Ce n’est pas drôle ! explosa Cearra. C’était sournois, malhonnête…

— Et quelque chose à quoi tu aurais dû t’attendre, déclara Andrew.

[...]

— C’est tout à fait le genre de choses que pourrait tenter un ennemi coincé.

J’essayai de ne pas avoir l’air trop fière de moi.

— Mais ne va pas te sacrifier pour la gloire lors d’un vrai combat, intervint Kai qui s’était redressé en se massant l’épaule. On ne peut pas te sauver si tu es morte.

— J’ai bien entendu ? demanda Aaron penché au-dessus du plafond troué. Il nous fixait de ses yeux bleu vif, et ses cheveux cuivre étaient en bataille. À côté de lui, Sin reboucha son flacon d’antidote.

— Combien tu en as abattu, Tori ?

— Quatre, répondis-je, et ma fierté s’intensifia alors que j’adressai un sourire satisfait à Cearra.

Aaron se mit à rire et l’enchanteresse blonde partit en trombe, sa queue de cheval sautant à chacun de ses pas.

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Il s’interrompit, les mains sur les hanches pour examiner la pente douce qui remontait vers le manoir.

— Très bien. C’est le moment du dernier sprint.

Je reniflai.

— Oui, c’est ça.

— Je suis sérieux. On finit toujours nos séances sur un challenge.

Comme le concours de pompes. Ce souvenir me fit frissonner.

— Ça, c’est la ligne de départ. Le premier qui arrive à l’arbre là-bas a gagné.

— Qu’est-ce qu’on gagne ?

Je croisai les bras en avisant la distance. Ce n’était pas loin, mais ce n’était pas vingt mètres non plus.

— Aaron, Kai et toi, vous pariez toujours quelque chose.

Il frotta la légère ombre de barbe le long de sa mâchoire.

— Le vainqueur choisira, j’imagine.

Oh, voilà qui me plaisait. Avec un grand sourire, je me mis en position de départ.

— Ça marche.

Il m’imita et se racla la gorge. Il prit une voix plus grave pour imiter un commentateur sportif :

— À vos marques. Prêts. P…

— C’est quoi, ça ? hoquetai-je en pointant du doigt derrière lui.

Il se tourna pour regarder – et je m’élançai en courant comme une dingue, les coudes relevés pour m’aider. Ezra jura et fonça derrière moi, mais j’avais une bonne avance. J’allais atteindre l’arrivée et gagner cette course, c’était sûr.

Juste au moment où j’arrivais à la hauteur de l’arbre, des mains saisirent ma taille. Ezra me souleva du sol, sans s’arrêter de courir – ce qui aurait dû être impossible, mais il était doté d’une force surhumaine. Il s’arrêta juste derrière l’arbre en riant trop fort pour continuer à me tenir. Mon dos glissa contre son torse et mes pieds touchèrent l’herbe.

— Je n’arrive pas à croire que je sois tombé dans le panneau, dit-il, hors d’haleine. Tu es une vraie tricheuse.

Je me tournai pour lui faire face, un rictus ironique aux lèvres.

— J’ai créé un avantage de combat, ce n’est pas de la triche. C’est ce que Kai m’a appris à faire.

— Une course n’est pas un combat.

— Peut-être que je courais pour sauver ma vie.

— De moi ?

Il haussa un sourcil amusé.

— Est-ce que ça veut dire que tu n’aimes pas qu’on te poursuive ?

— Ça dépend qui me poursuit, rétorquai-je, taquine.

[...]

Mon pied buta contre une racine dissimulée dans l’herbe. Je glapis et basculai en arrière, en agitant les bras en vain. Mon dos percuta le sol, mes poumons se vidèrent de leur air, et je clignai des yeux, ma vision soudain emplie du ciel nuageux. Mince.

Le visage d’Ezra apparut au-dessus du mien. Accroupi à côté de moi, il arborait une mine inquiète.

— Tori, tu es toujours avec moi ?

Je m’étranglai de rire et murmurai :

— Ezra ? C’est bien toi ?

— Je suis là.

Il prit ma main et la tapota gentiment.

— Tiens bon, d’accord.

Je serrai ses doigts.

— Tout devient sombre.

— Va vers la lumière, Tori.

Je fronçai les sourcils.

— Je ne devrais pas m’éloigner de la lumière ?

— Ça sonne moins bien, décida-t-il. Il va falloir que tu ailles vers la lumière.

— Vers la lumière, alors.

J’attendis un instant.

— Et maintenant ?

Il prit mes mains et les joignit sur ma poitrine, dans la posture classique du cadavre dans un cercueil – et je craquai. Je me rassis en riant et examinai la tache d’herbe sur mon coude.

— La prochaine fois, je te ferai rire le premier, promis-je.

Il sourit en se levant.

— Tu peux essayer.

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— Sois mon amie, murmura-t-il, aussi longtemps que possible.

Ma vision se brouilla alors que je perdais la bataille contre mes larmes. Son visage devint flou et je m’étranglai sur un sanglot. 

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- Nooooooon !

Le hululement aigu me fit sursauter et perdre l'équilibre. Je me précipitai vers la porte et l'ouvris d'un coup alors qu'un fracas retentissait dans mon appartement. [...]

- Arrête !

Le cri provenait du petit lutin vert debout sur le dossier de mon canapé et qui agitait en tous sens ses mains trop grandes.

- Rends-le-moi !

Un autre fae flottait au plafond, sa longue queue argentée ondulant derrière elle. Ses yeux roses étaient brillants et ses antennes frémissaient tandis qu'elle observait Brindille agiter les poings. Elle tenait la télécommande dans ses petites pattes avant.

- A moi ! gronda Brindille.

Et avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, il attrapa un cadre photo sur la console et le balança. Hoshi se déporta pour l'éviter. [...] En sifflant, la sylphide se laissa tomber sur le lutin comme un projectile et le reversa du canapé avec un coup de queue. Brindille atterrit sur le sol, se releva aussi tôt et se jeta sur elle avec un rugissement aigu de catcheur.

Je plongeai et le bloquait en plein dans son saut tout en aboyant avec colère :

- Hoshi !

La sylphide lâcha d'un air coupable l'objet du délit - alors qu'elle flottait toujours au plafond. La télécommande tomba de deux mètres cinquante de haut et des morceaux de plastique éclatèrent dans toutes les directions.

- Non ! rugit Brindille, s'agitant tellement qu'il échappa à ma prise.

Il saisit deux morceaux de plastique et essaya de les recoller.

- C'est cassé ! C'est l'heure de ma série préférée ! Si je la manque, je ne saurais jamais si l'informe terminal de Margaret est guéri avant que...

- Brindille, calme-toi.

Pourquoi avais-je fait découvrir les soap operas à ce lutin obsédé par la pop culture ? Je le regrettais terriblement.

- Et tu veux dire lymphome ? Un lymphome au stade terminal ?

- Un l'informe, répéta-t-il avec certitude avant que son expression ne s'effronde de nouveau. Elle pourrait mourir dans cet épisode !

Ouaip. Il fallait vraiment que je lui interdise les soap operas.

- Elle ne mourra pas, lui dis-je. C'est le personnage principal.

- Mais si, elle pourrait mourir !

Avec un sanglot, il leva les yeux au plafond.

- Tout ça, c'est la faute d'Hoshi !

Il lui balança la télécommande cassée. Hoshi évita le projectile qui alla s'écraser dans le mur d'en face où il laissa un joli éclat dans la peinture. La sylphide fit battre sa queue et siffla sur Brindille. En hurlant avec fureur, celui-ci bondit sur la table basse.

Je l'agrippai par la taille et le coinçai sous mon bras. Hoshi fondit en piqué du plafond et se mit à tourner autour de nous en sifflant et en tirant sa petite langue rose à Brindille.

Je l'attrapais elle aussi et la coinçai sous mon autre bras.

- Vous êtes pires que des gamins ! Je ne peux même pas vous laisser seuls pour...

- Euh... Tori ?

[...]

- Oh, dis-je d'une voix haletante. Salut, Justin.

Mon frère se racla la gorge.

- La, hum, porte était ouverte alors je...

- Pas de souci, dis-je avec un entrain forcé. Euh, je crois que tu n'as pas encore rencontré mes... colocs.

Hoshi fit battre sa queue. Brindille poussa un reniflement sonore, et marmonna dans sa barbe -je ne perçus que les mots "Margaret" et "condamnée", je ne voulais pas savoir.

Je lâchai Hoshi, qui disparut, trop timide avec les inconnus pour rester dans les parages. Je transportais Brindille jusqu'à la télé et triturai la rangée de boutons cachés derrière. Le visage torturé de Margaret apparut à l'écran avec toute la gloire éthérée du cadrage soap opera.

Brindille poussa un hoquet de ravissement incrédule et je le laissai tomber devant la télé, baissai le volume, et me hâtai de rejoindre Justin.

- Désolée. Ils se disputent quand ils s'ennuient.

Comme des enfants - avec un potentiel destructif inédit. Au moins, ils n'avaient pas utilisé de magie... cette fois.

[...]

- Non ! explosa soudain Brindille dans un hurlement déchirant. Margaret est morte ! Je savais qu'elle mourrait ! C'est la pire série du monde !

Je soupirai. Au moins, je n'aurais pas à gérer mes colocs pendant les vacances.

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De la poussière dorée scintilla dans l’air entre nous.

Je relevai vivement la tête. La boule de gui pendait au plafond et se balançait d’un air décidé en nous faisant pleuvoir des paillettes dessus. En la voyant, mon coeur submergé de stress sortit le drapeau blanc et arrêta carrément de battre.

— La pixie-gui, remarqua Ezra.

— Cette petite saleté n’a pas arrêté de me suivre de toute la soirée. C’est quoi ton problème, espèce de zinzin feuillu ?

Sa seule réponse fut une nouvelle douche de paillettes.

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De la poussière dorée scintilla dans l'air entre nous. Je relevai vivement la tête. La boule de gui pendait au plafond et se balançait d'un air décidé en nous faisant pleuvoir des paillettes dessus. En la voyant, mon cœur submergé de stress sortit le drapeau blanc et arrêta carrément de battre..

La pixie-gui, remarqua Ezra.

-Cette petite saleté n'a pas arrêté de me suivre de toute la soirée. C'est quoi ton problème, espèce de zinzin feuillu?

Sa seule réponse fut une nouvelle douche de paillettes. Je continuai à fixer les feuilles, j'avais trop peur de baisser les yeux et de voir le visage d'Ezra. Ma bouche était sèche et je dus me racler la gorge pour parler:

- Aaron a dit que ça portait malheur de l'ignorer.

- En effet.

Une longue pause s'ensuivit

- Ça serait bête de risquer ta vie amoureuse.

- Euh...

Respire, Tori.

- Est-ce qu'on devrait...

-Tu veux?

Oui. Mais je ne pouvais pas le dire. Ça faisait des semaines que je luttais contre mon attirance pour lui. Notre amitié était trop importante pour que je la risque ainsi.

Dans l'attente de ma réponse, il ne bougea pas - mais pour la deuxième fois en deux minutes, son regard tomba sur ma bouche. Un signe si subtil... je me retrouvais soudain à me demander s'il y avait eu d'autres signes que j'avais manqués au cours des dernières semaines, des derniers mois.

De la poussière dorée s'accrochait à ses cheveux et brillait sur ses joues. Une envie irrépressible monta en moi comme la marée, et je ne pus m'empêcher de me rapprocher ni empêcher ma main de se lever, ou mes doigts de venir effleurer sa mâchoire sculpturale. Je refermai ma main derrière sa nuque.

Une pression infime, la plus douce possible. Il avança en réponse à mon geste et franchit la distance entre nous jusqu'à ce que nos visages ne soient plus séparés que d'un souffle.

Un soupir silencieux émergea de mes poumons et je me forçai à croiser son regard. Ses yeux vairons cherchèrent les miens, son visage aussi impassible qu'il savait l'être.

La respiration bloquée, je levai la tête vers lui.

Ses lèvres, douces et prudentes, effleurèrent les miennes. De la lave liquide se répandit en moi, mais son baiser était hésitant, une exploration incertaine. Sans réfléchir, je me dressai sur la pointe des pieds et écrasai ma bouche contre la sienne pour demander - exiger davantage.

L'espace d'un instant, pendant lequel mon cœur s'arrêta, il hésita. La peur me percuta : jetais allée trop loin, j'en avais trop révélé, et il allait me repousser.

Sa bouche fusionna avec la mienne et ses doigts chauds touchèrent mes coudes, ses mains se refermèrent sur mes bras pour m'attirer plus près. Nos lèvres se séparèrent et se trouvèrent de nouveau. Puis ses bras m'entourèrent, jusqu'à ce que nous soyons tellement collés que je n'arrivais plus à respirer.

Au plus profond de moi, quelque chose craqua. Un séisme, mes fondations qui s'effondraient.

Sa main se posa derrière ma nuque pour m'attirer encore plus contre sa bouche - et chaque instant secret de désir réprimé explosa en moi. J'entremêlai mes doigts dans ses cheveux - et toutes les pensées coupables que j'avais refoulées remontèrent soudain à la surface. Collés l'un à l'autre, nos souffles mêlés, nos lèvres jointes, les mensonges que je m'étais racontés s'évaporèrent sous l'effet de la chaleur qui courait dans mes veines.

Alors que je m'effondrais de l'intérieur, il m'écrasa contre lui. La timidité et l'incertitude oubliées, il m'embrassa avec une urgence brûlante. J'entrouvris les lèvres et il accepta mon invitation. La caresse sensuelle de sa langue contre la mienne me perça en mon centre, une lame d'excitation fulgurante - et le barrage de mon déni éclata en mille morceaux que je ne pourrais jamais recoller. Mes viscères abandonnèrent mon corps, me laissant vide. Mon sang bouillait. Ma tête tournait. Ma poitrine se soulevait à toute allure. Il m'en fallait davantage.

Nos bouches ouvertes glissaient l'une contre l'autre. Il agrippa l'arrière de mon crane pour maintenir mes lèvres contre les siennes. Son autre main était brûlante contre la peau nue de mon dos, et sa paume remonta pour que ses doigts viennent effleurer mes épaules. Le contact de nos bouches ne se rompit pas, il ne pouvait se rompre.

J'avais besoin de ce baiser affamé. De ses mains qui m'agrippaient. De son corps collé au mien, de son torse qui se soulevait contre moi, de ses bras qui me serraient de plus en plus fort, comme s'il comptait ne jamais me lâcher.

Sauf qu'il me lâcha.

Alors que je partais de plus en plus loin dans cette spirale, nos lèvres se détachèrent. Ses mains me lâchèrent. Il recula, s'arrachant à ma prise. La respiration hachée, les cheveux emmêlés par mes doigts, il fit un autre pas en arrière, créant encore plus d'espace entre nous.

Et puis, avant que je ne puisse parler, avant que je ne puisse abaisser mes mains tendues vers moi, il se détourna. En deux longues enjambées, il disparut - sans un mot, sans un son.

Juste... parti.

Je fixai le vide devant moi. Mes bras retombèrent le long de mes flancs et je vacillai, instable, tout mon monde sorti de son axe. Il m'avait embrassée comme on ne m'avait jamais embrassée.

Puis, il s'était enfui.

Un bruissement. Le gui se souleva du plafond, une paire d'ailes translucides dépassant de la boule de feuillage. Le petit visage en forme de cœur de la pixie apparut entre les feuilles pour me fixer, ses traits minuscules formant une expression interrogatrice.

Je m'enveloppai de mes bras glaces, la gorge serrée, les yeux brûlants.

La pixie émit un petit pépiement d'oiseau, comme pour demander « Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Je ne sais pas, murmurai-je. Je ne sais pas.

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“Kai!” I gasped. “Kai, stay with me!”

He groaned, the pistol flopping out of his hand. Swearing, I turned to my attacker and pulled his headgear off.

Ezra grinned hazily, his chest splattered with yellow.

“I knew it was you,” I complained.

He caught my arm, mismatched eyes widening in emphasis. “Tori … avenge me.”

“We’re on different teams, Ezra.”

His grin flashed again, then his eyelids drooped and his hand fell off me. I gulped back a wave of anxiety. Mythics took paintballing to a whole new and extreme level—and I wasn’t sure I liked it. It was downright alarming.

Grabbing my gun, I crept to the window and stuck the weapon outside, dangling it by the handle.

“I surrender!” I shouted as I dropped my gun to the ground.

A hidden enemy wolf-whistled. Rolling my eyes and ducking back inside, I picked up Ezra’s paintball gun, the hopper heavy with ammo. Oh yeah, baby. I put my back to the wall beside the window and waited, ears straining and an evil smile pulling at my lips.

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