Tortues à l'infini

Tortues à l'infini est le 3e roman de John Green que je lis après Nos étoiles contraires et Qui es-tu Alaska ?

On retrouve avec joie cette écriture particulière et addictive, ses histoires profondes. L'intrigue m'a beaucoup plue, pleine de suspenseSpoiler(cliquez pour révéler), de tristesse et d'angoisse ! Les personnages sont attachants et ont chacun une âme différente et complexe.

Ce roman nous permet de nous mettre à la place de personnes qui ont une maladie mentale, donc de vivre leur quotidien à travers de celui d'Aza, et réveiller notre empathie.

Je le recommande !

L'auteur souffrant de troubles obsessionnels, nous découvrons Aza, une ado de seize ans qui a donc les mêmes symptômes.

Sa conduite et ses actes sont d'ailleurs menés par la petite voix dans sa tête, qui va "l'obliger" à jouer avec sa santé.

Long au démarrage, il faut patienter de nombreuses pages avant de commencer l'enquête sur la disparition de Russell Pickett.

Je pensais que l'histoire serait en majeur partie sur cette énigme mais pas du tout.

On reste aux côtés d'Aza et de sa meilleure amie Daisy(une passionnée de Star Wars) et de leurs vies d'adolescentes.

Une belle histoire d'amitié mais trop de discussion sur Star Wars à mon goût.

Je trouve que ça manque de pep's et du coup l'histoire est un peu plate.

J'ai quand même bien aimé et eu beaucoup d'empathie pour Aza.

Vivre avec des pensées intrusives et des TOC peut être vraiment très handicapant. C'est le quotidien d'Aza qui perd le contrôle de ses pensées et de son corps pouvant parfois lui causer du mal à elle ou à son entourage.

Dans ce roman, on suit le parcours d'Aza, qui a une façon de vivre très difficile de part ces pensées invasives et ses TOCs, ainsi que son insupportable meilleure amie Daisy.

C'est un livre très intéressant à lire, car on suit le fil des pensées d'une personne qui ne peut pas faire autrement que perdre le contrôle et finir par les écouter, quitte à s'extraire du monde qui l'entoure. Cela permets réellement de comprendre comment vis une personne angoissée et sujette à ce genre de problèmes psychologiques.

De plus, la plume de l'auteur facilite grandement la lecture et permet de se plonger assez rapidement dans l'histoire.

Mais, j'ai étais déçu de ne pas assez retrouvé la partie énigme et enquête sur la disparition du milliardaire Russell Pickett. J'aurai aimé suivre tout au long du livre, la façon dont les trois protagonistes (Aza, Daisy et Davis, le fils de Russell) découvre le fin mot de cette histoire. Finalement l'enquête est présente dans les 50 premières pages et dans les 100 dernières...

De plus, j'ai trouvé le personnage de Daisy trop peu exploité ce qui m'a empêché de l'apprécier à sa juste valeur. Elle aurait pu avoir ma compassion, et je me suis douté qu'elle aussi avait des problèmes, mais je ne l'ai trouvé que détestable avec Aza.

Mais c'est bien le seul personnage que j'ai eu du mal à apprécier. Davis, le fils de Russell, est très touchant et m'a fait aimé l'astrologie. Noah, le petit frère de Davis, nous touche par sa tristesse de se retrouver sans père du jour au lendemain. Et la maman d'Aza, qui malgré tout reste sa seule famille.

C'est donc un livre très intéressant à lire pour comprendre les personnes sujettes aux crises d'angoisses, aux TOC et à l'hypocondrie, mais il ne faut clairement pas s'attendre à retrouver une vraie enquête.

J'aime toujours autant le style d'écriture de John Green, simple mais qui vous transporte quand même. La façon dont sont décrites les pensées obsessionnelles d'Aza est vraiment bonne : on se sent soit même emporté par cette vague d'anxiété. Les personnages sont touchants, et le récit m'a beaucoup plu.

Par où commencer ?

Ce livre pour moi c’était une grosse claque je me suis parfois identifié au personnages j’ai aimé enfin trouver une histoire d’amour Spoiler(cliquez pour révéler) qui ne fini pas forcément avec un happy ending.. je recommande fortement…

Encore une fois, John Green nous offre un récit d'une rare profondeur émotionnelle. Encore une fois, il nous invite à appréhender le monde différemment. Encore une fois, j'ai cette impression d'en ressortir grandie. J'ai passé un très agréable moment. Emouvant. Authentique. Percutant. Les troubles de l'anxiété, les troubles psychiques ne sont pas des sujets faciles à aborder mais John Green a trouvé les bons mots. Des mots qui sonnent justes et qui nous aident à comprendre. On sent que ce roman lui tient beaucoup à cœur puisque c'est une maladie qui lui est familière et le récit d'Aza est d'autant plus touchant.John Green nous livre ici un roman touchant qui remue au plus profond de soi. Il aborde, avec son génie narratif habituel et sa plume percutante, un certain nombre de problèmes de l'adolescence ainsi que la souffrance psychique. Cette dernière est retranscrite avec une rare justesse et une grande intelligence.

Sympa comme tout !!

🐢🐢🐢

C’était divertissant, touchant, intéressant !!

Je conseille vivement !

(Et arrête de faire des rimes maintenant 🤣)

Un bon livre, on arrive là sur une histoire plus personnelle de John Green vu que ça le concerne directement. J'ai bien aimé l'histoire qui se lit très facilement et le personnage d'Aza est intéressant mais pour ma part j'ai été touchée par le personnage de Davis. Je suis cependant déçue que l'intrigue principale soit passée au second plan.

J'ai bien aimée le lire, mais je trouve que la mère d'Aza est trop strict envers sa fille et s'inquiète trop pour sa fille.

Je n'avais aucune attente, ça a peut-être renforcé mon impression, mais j'ai vraiment aimé cette lecture. Aza est très touchante, j'ai adoré être dans sa tête. John Green sait vraiment parler de santé mentale. La partie "enquête" est en fait très minime, et tant mieux. Un bon livre.