Ajouter un extrait
Liste des extraits
Je perdis le souffle au moment même où sa main effleura ma joue. Il s’astreignit à suivre le contour de mes traits, méthodiquement, un peu trop rapidement à mon goût, maîtrisant ses gestes. Mais dès qu’il frôla la perle de mes dents avec son pouce, ma langue le darda, mes lèvres se refermèrent sur son doigt. Dans un étourdissement subit, je pris appui sur sa poitrine pour garder l’équilibre. Il m’attira plus près, chancelant et m’enlaça. Son visage se pencha sur moi et ses lèvres emprisonnèrent les miennes. Son haleine tiède se fondit dans la mienne et notre baiser ne sembla jamais s’arrêter. Il s’écarta légèrement, le souffle court, caressa à nouveau ma joue et plongea son regard au fond des mes prunelles.
L’incandescence que j’y vis me consuma. D’un imperceptible mouvement, je me rapprochai de ses hanches. Le feu qui couvait s’embrasa. Sa bouche reprit la mienne avec plus d’exigence et sa paume glissa sous mon tee-shirt, emprisonnant l’un de mes seins érigé. J’émis un petit râle qui décupla ses ardeurs. Nos corps en fusion se cherchèrent, maudissant les vêtements qui nous entravaient. Mes mains furieuses caressaient, palpaient, griffaient, fébriles et impatientes de révéler nos peaux à nu. Alors le vertige me prit, la nausée m’inonda et je sentis mes genoux fléchir. Je chutai à ses pieds à la limite de l’évanouissement.
source site "dans notre petite bulle"
Afficher en entier« -Comment peux-tu être aussi aveugle ? Je suis sidéré par ta naïveté. Ne voyais-tu pas dans quel état tu me laissais ? »
Afficher en entier
« - J’ai essayé. Je te promets, Lily, j’ai essayé. Mais rien n’arrive à m’éloigner de toi. Tu es devenue vitale à mon existence. »
Afficher en entier
« - Il s’approcha jusqu’à son haleine caresse mes lèvres.
- Ne bouge pas Lily je pourrais te blesser. »
Afficher en entier- Amène-moi dans ton pays des merveilles, je veux te rejoindre là ou tu dors.
Afficher en entier"- Je te regarde et je crois savoir qui tu es, mais c’est faux. Tu es tant de chose à la fois, le bébé que j’ai fait sauter dans mes bras, l’enfant sage et docile que j’ai quitté et aujourd’hui je découvre la femme que tu es devenue. Je ne t’ai pas vue grandir, accumuler les savoirs et les expériences qui ont enrichi ta vie. Mais aujourd’hui, je me dois de te faire confiance, je ne peux plus être un guide mais seulement un conseiller. Chacun navigue vers ses propres horizons. Tu devras choisir ce qui est le mieux pour toi, et qui mieux que toi peut le savoir ? Tes décisions te conduiront et sache qu’il n’y en a aucune de mauvaise, car toutes te feront avancer sur ton chemin ; certaines seront justes plus difficiles à assumer. Je ne formule qu’un vœu, qu’elles te dirigent vers le bonheur car mon rôle ne se borne qu’à ça : que tu sois heureuse."
source site "dans notre petite bulle"
Afficher en entierIl me sermonnait comme l’aurait fait mon père, mais je ne souhaitais pas qu’il se substitue à mon père. Je voulais retrouver ce sentiment de sécurité et de bien-être que j’avais ressenti quelques instants plus tôt. Je voulais qu’il me regarde d’un autre œil, qu’il me voie. Je réalisais, abasourdie, que son opinion sur moi m’importait, que sa présence et son magnétisme m’enivraient. Qu’il le veuille ou non, il m’avait ravi le cœur et je manquai défaillir face à cette constatation. Nos regards s’attachèrent un instant, restant suspendus, cousus l’un à l’autre. Mon souffle syncopait, ses lèvres frémissaient. La bulle enivrante nous enveloppa de nouveau, nous plongeant dans un doux songe où murmuraient nos âmes. Mais subitement, il rompit le lien et se détourna.
source site "dans notre petite bulle"
Afficher en entier« -Je ne peux pas faire comme si il ‘existait pas. Je sens sa présence partout, il hante mes nuits, il m’obsède. »
Afficher en entier«Si j’avais su à cet instant précis que notre moment serais si court, je l’aurais englouti tout entier et bu jusqu’à la lie. »
Afficher en entierEncore une rencontre aussi personnelle et je finirais comme un trophée, un papillon épinglé vivant ayant perdu ses ailes pour le seul plaisir du sacrifice. Perdre mes ailes pour rester à ses côtés à jamais. Car ce soir-là, j'en fus persuadée, les Parques avaient filé mon destin au sien.
Afficher en entier