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Le violiste Marin Marais, au crépuscule de sa vie, se souvient de son maître, Sainte Colombe. Janséniste austère et intransigeant, Monsieur de Sainte Colombe cherche la perfection en tout. A ses côtés, le jeune Marin Marais apprend la viole de gambe bien sûr, mais aussi l'amour avec Madeleine. Alain Corneau a réalisé Tous les matins du monde comme s'il peignait une toile tout en clair-obscur. Au son lancinant de la viole de gambe répondent la voix de Gérard Depardieu et la langue épurée de Pascal Quignard. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
" Qui est là qui soupire dans le silence de la nuit ?
- Un homme qui fuit les palais et qui recherche la musique. "
Monsieur de Sainte Colombe comprit de qui il s'agissait et il se réjouit. Il se pencha en avant et entrouvrit la porte en la poussant avec son archet. Un peu de lumière passa mais plus faible que celle qui tombait de la lune pleine. Marin Marais se tenait accroupi dans l'ouverture. Monsieur de Sainte Colombe se pencha en avant et dit à ce visage :
" Que recherchez-vous, Monsieur, dans la musique ?
Cette lecture me laisse perplexe. J'espère qu'après l'avoir étudié, je saurais mieux cerner ce court roman. Toujours est-il qu'il ne m'a pas déplu, mais m'a laissé une étrange impression de vide. J'ai beaucoup aimé le style d'écriture mais l'histoire en elle-même manque de consistance.
Livre court, trop court peut-être pour que je réussisse à entrer vraiment dans l'histoire. De plus, le résumé de mon livre raconte déjà tout en version condensée, donc ça a complètement stoppé mon enthousiasme. Vu que je n'ai pas beaucoup de temps pour la lecture en ce moment, finalement ce n'est peut-être pas plus mal. Je n'ai pas l'impression d'avoir raté grand-chose.
L’auteur nous invite à la réflexion sur le paradoxe entre le renouveau de la vie et la fuite inexorable du temps. Ce récit court, au cours duquel l’un des personnages principaux survit comme un mort-vivant en pensant sans cesse à son épouse décédée, nous fait brièvement connaître les us des musiciens à l’époque du roi Louis XIV.
En matière de musique, Monsieur de Sainte Colombe n'admet aucune concession quitte à refuser la gloire, s'isoler du monde et devenir fou. Il y voue sa vie, au détriment même de ses filles qu'il élève seul depuis la mort de sa femme bien-aimée. Il aboie plus qu'il ne parle, son comportement irascible frôle la tyrannie, mais il reste malgré tout un homme attachant non sans sensibilité. Face à ses colères et envolées lyriques à la Cyrano de Bergerac, on écarquille les yeux, on sourit... C'est un petit roman rafraîchissant qui nous plonge dans une quête d'absolu, cru et tragique par certains égards.
J'ai été très déçue par la seconde moitié du roman. Autant la première pose un cadre qui donne envie d'en savoir plus, avec cette famille habitant loin du monde, qui vit autour de la musique, sous la tutelle d'un père en deuil permanent et incapable d'exprimer ses émotions autrement que par cette même musique ; autant la seconde part en mélodrame digne d'une télénovellas, à base de "Spoiler(cliquez pour révéler)Excuse-moi chérie, je t'ai mise enceinte mais je préfère coucher avec ta soeur", de "ton bébé est mort né, tient je t'offre de bottes", de "j'ai la vérole, couche une dernière fois avec moi même si tu es marié, suivi de mon suicide" et de "Je vais avoir une belle conversation philosophique avec le gars qui a mis enceinte ma fille qui est morte après une vie triste à cause de lui, et qui a sauté ma plus jeune ". Bref, un très mauvais moment de lecture malgré de belles réflexions sur la musique.
Qu'il est bon que la littérature nous rappelle que « tous les matins du monde sont sans retour » (page 107 de l'édition folio N° 2533) !
J'ai vu hier soir le magnifique film d'Alain Corneau, réalisé à partir de ce livre en 1991 et j'ai voulu comparer. Une centaine de pages à lire en un peu plus d'une heure et presque deux heures de film, quel ravissement des sens ! La concision du livre est remarquable. C'est un plaidoyer pour la vie avec comme fil conducteur une réflexion sur les affres de la création artistique (la musique et la peinture avec les natures mortes que Sainte Colombe commande), sur le deuil, sur la nature et sur l'amour.
Je termine mon modeste éloge par cette citation symbolique (page 90) : « Ne soyez pas dans l'inquiétude. Votre barque est pourrie depuis longtemps dans la rivière. L'autre monde n'est pas plus étanche que ne l'était votre embarcation. »
J'ai choisi ce livre dans une liste de lecture délivrée dans le cadre de ma formation. Ce qui m'avait attiré était le côté fantastique presque onirique que je décelais dans le résumé. Après 30 pages plutôt laborieuses, j'ai été agréable surprise par le rapport à la musique que possèdent les différents personnages. La musique est le point commun liant tous les personnages mais aussi le thème central du roman.
Lors de certaines scènes, on se demande quel côté parle : le côté animal ou le côté humain. En effet, on ne sait pas s'il s'agit de sentiments ou de pulsions... Malgré quelques passages poignants, j'ai apprécié cette lecture. Je la déconseille aux personnes de moins de 16 ans !
Je ne l’ai pas lu récemment mais à l’époque du collège donc il y a plus de 15 ans. Peut être qu’il faudrait que je le relise avec mon regard d’adulte mais à l’époque je l’avais trouvé absolument sans intérêt et très ennuyeux. Peut être que mon regard serait différent aujourd’hui.
Résumé
Le violiste Marin Marais, au crépuscule de sa vie, se souvient de son maître, Sainte Colombe. Janséniste austère et intransigeant, Monsieur de Sainte Colombe cherche la perfection en tout. A ses côtés, le jeune Marin Marais apprend la viole de gambe bien sûr, mais aussi l'amour avec Madeleine. Alain Corneau a réalisé Tous les matins du monde comme s'il peignait une toile tout en clair-obscur. Au son lancinant de la viole de gambe répondent la voix de Gérard Depardieu et la langue épurée de Pascal Quignard. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
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