Extraits

"Quand la vie vous disloque, il faut tomber pour mieux se relever, cabossé mais vivant".

Même si tout ne sera pas rose, je tiendrai bon la vague au vent.

Les amis sont le vent qui souffle dans nos voiles.

Nous sommes comme les glaces : la vie nous fait chavirer et nous change de forme.

Quand la vie vous disloque, il faut tomber pour mieux se relever, cabossé mais vivant.

"On nait, on se bat, on meurt, et il ne reste de nous que des objets, des titres de propriété et un chiffre avec plus ou moins de zéros"

"La vengeance est un plat qui se mange froid, pas comme la raclette"

p 119

Je reste sur le quai jusqu'à la dernière minute, je tente d'acheter le mien sur mon portable mais mes doigts dérapent, je m'énerve, tu serais mort de rire si tu n'était pas mort d'amour.

p74

- Dites-nous ce qui appartient à votre père.

Je hausse les épaules.

- Ben, tout ! J'ai quinze ans, rien n'est à moi sauf mon argent de poche.

Tout est à papa, même moi puisque je sus son fils. Je vaux combien pour maître fabien ? un Breton tête de cochon vaut plus qu'un Parigot tête de veau ?

La nuit que je viens de vivre est glaz. Papa a dit ça quand Claire est partie. C'est un mot breton, sans équivalent français, qui décrit la couleur de l'océan, entre le bleu et le vert, la couleur de ses yeux à elle. Il exprimait comme ça la douleur d'être loin de son île et de la femme qu'il aimait. J'ai le glaz. Les couleurs vives sont mortes avec papa. Il ne reste plus que les froides, les sombres, les déchirantes, les couleurs noyées.