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— Comment un cow-boy a pu atterrir dans les montagnes ?
— Écouter de la country fait forcément de moi un cow-boy ?
— Oui, je suppose.
— Vous avez l’esprit étriqué, mademoiselle…
— Billie.
Je relève le visage vers elle, pas tout à fait certain d’avoir bien entendu, et elle sourit.
— C’est mon prénom.
— Je vois.
— Mes parents étaient fans de Billy Joël. Ils n’avaient pas prévu d’avoir une fille… mais bon.
Afficher en entierAu fond, la vie, cest quoi? Cest faire de son mieux et croire en soi. Poursuivre ses rêves, coûte que coûte. La vie ne sapprend pas, elle sapprivoise. On y va à laveugle, on se casse la gueule. Mais, au bout du compte, on se relève et, un pas après lautre, on avance.
Afficher en entierIl a fourré sa langue dans la bouche dune autre! Non, mais, timagines? Si ça se trouve, je vais chopper des aphtes, un abcès purulant. Pire, elle va me transmettre ses caries!
Tas conscience que tu dis nimporte quoi?
Oui! Et alors?
Alors rien.
Afficher en entierIl faut que je me décide, on se caille les miches ici. Je ne suis pas certaine que mes seins soient isothermes et ça mennuierait davoir à men faire greffer des nouveaux. Quoique, ça pourrait être pas mal
Afficher en entier-ôte -moi d'un doute, Billie, reprend Lizzy. Si j'analyse t'es arguments, tu es en train de me dire que le yeti te plaît ?
- Je dirais plus précisément que la barbe et les yeux bleus glacier me font un peu plus d'effet que je ne le pensais.
- Alors, il ne te reste qu'une chose à faire.
- Quoi ?
- Le séduire !
- Je viens de te dire qu'il est gay !
Un rire discret. Plus grave, plus rock que celui de ben ou de Lizzie. Un rire qui ne provient absolument pas de ce téléphone mais bel et bien d'ici, à quelques mètres de moi.
- Il fait que je vous laisse. je vous rappelle.
Et je raccroche sans quitter l'ours des yeux. j'essaie de trouver quelque chose à dire, à faire, je ne sais pas ce qu'il a entendu mais je reste persuadé d'une chose. Ma dernière phrase l'a fait réagir. Ils semble à la fois amusé et contrarié. Décidément l'ours est indécis même dans ses attitudes. Je m'apprête à entrouvrir les lèvres, à murmurer quelques excuses bidon, argumenter mon analyse. Mais il approche, mettant fin à mes tentatives de réaction. Ma poitrine monte et descend de manière anarchique, tandis que je m'agrippe au rebord du bureau contre le cas je suis appuyée. Son corps démesurément imposant se retrouve collé au mien. Ces doigts se glissent sous mon menton pour m'obliger à relever le visage vers lui et alors que nos regards s'accrochent je me laisse envoûter. Emprisonner par son regard hypnotique. Son autre main se faufile derrière ma taille qu'il encercle pour me plaquer contre lui. Il ondule contre moi et j'ecarquille les yeux. Mes jointures me font mal, alors que mes doigts se resserrent sur le bois rugueux du bureau qui me maintient debout. Et alors qu'il approche ses lèvres a un souffle des miennes je commence à douter. S'il est gay comment se fait-il que la bosse qui se frotte à mon bas-ventre prenne autant d'ampleur, tout est coup ? Je ferme les yeux, à la seconde où les lèvres de Joshua caressent les miennes en douceur. Et tout s'arrête. Je papillonne des cils, l'observe, alors qu'il recule pour me dévisager, un sourire lascif en guise de réponse.
- Donc... Je suis gay ?
- Non, mais , je...
Il recule en direction du salon sans même écouter mes arguments pathétique et murmure:
- Arrête de te balader en petite culotte, Billy. Tu n'as aucune idée de la dernière fois où j'ai vu un pénis. Sait-on jamais, je pourrais virer de bord et avoir envie de te sauter dessus.
Afficher en entierAprès tout, c’est quoi, au juste, la recette du bonheur ? Une touche de magie, un soupçon d’imprévu. Une dose de quiproquos. Et des tonnes de moments heureux.
Afficher en entier—Il me faut de la javel, du désinfectant.
—Tu t’es blessée ? m’inquiété-je, les sourcils froncés.
—Je dois me désinfecter la bouche !
Elle s’arrête, se tourne pour me faire face et, alors qu’elle laisse tomber sa valise, elle approche, le doigt pointé vers moi.
—Il a fourré sa langue dans la bouche d’une autre ! Non, mais, t’imagines ? Si ça se trouve, je vais chopper des aphtes, un abcès purulent. Pire, elle va me transmettre ses caries !
Afficher en entier—Billie, je suis…
—Désolé ? Un con ? Ou alors, tu es ennuyé de t’être fait griller ?
Afficher en entierIl faut que je me décide, on se caille les miches ici. Je ne suis pas certaine que mes seins soient isothermes et ça m’ennuierait d’avoir à m’en faire greffer des nouveaux. Quoique, ça pourrait être pas mal… Mais c’est que j’en ai, des idées lumineuses !
Afficher en entier— Mon sucre d’orge ?
— Oh, mon gros roudoudou d’amour ! m’exclamé-je, récoltant le rire du type qui m’observe toujours, devant moi.
— Arrête de m’appeler comme ça, grogne Stan.
— Alors, arrête de me donner des petits noms débiles.
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