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— Puis-je y réfléchir cette nuit ?

— Certainement.

— Je vous rappelle demain, termina-t-elle poliment.

Après avoir raccroché, elle se laissa retomber sur ses oreillers, fixa le plafond, puis soupesa, digéra et passa en revue chaque mot de leur conversation en essayant de décider s’il y avait une quelconque possibilité que Dominic ait trempé dans l’affaire.

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— Étends les bras, chérie. Ah… tu es parfaite. Ça te va tout à fait bien, dit-il calmement, comme si aucun des autres vêtements ne lui allait bien. Bon Dieu, as-tu rétréci ?

Il posa une main à plat sur la tête de Kate, puis la ramena à hauteur de sa poitrine.

— Ça doit être les souliers, fit-il en souriant. Reste près de moi. Je vais devoir faire attention qu’on ne te piétine pas ce soir.

Elle n’arrivait pas à se fâcher contre lui. Il était tout simplement trop gentil, sans mentionner sa beauté

époustouflante et, bien sûr, ses talents sexuels

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— J’ignore ce que tu es. J’ignore quel foutu jour on est quand je te baise ou que j’attends pour te baiser ou que je viens tout juste de finir de te baiser. Tu as complètement bouleversé ma vie. C’est la deuxième fois que je me suis éloigné de mon monde pour toi, en raison de toi… à cause de mon obsession pour toi. Alors, c’est peut-être de l’amour… je ne sais pas ce que ça signifie… mais je suis foutrement engagé si c’est ce que tu te demandes ; d’une manière que je n’ai jamais connue, auparavant.

Il la regarda d’un œil mauvais.

— Mais c’est tout ce que je sais. Ne t’attends pas à ce que je sache ce qu’est l’amour. Je l’ignore.

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— Mais je n’ai jamais été faussement timide ou prudente, alors voilà. Je t’aime. Tu n’as pas à m’aimer en retour. Tu ne le pourrais probablement pas, même si je le voulais. Mais c’est tout ce à quoi je peux penser ; même si je sais à quel point c’est terriblement stupide d’aimer quelqu’un comme toi. J’ai toujours ça à l’esprit, chaque minute, chaque seconde, alors je te le dis.

« Ça n’avait rien à voir avec Bets. Ç’aurait été plus facile. »

Le silence s’étira.

— Dis quelque chose.

Il avait fermé les yeux.

— Que veux-tu que je dise ?

— Je crois avoir entendu cette réplique avant, mais ce n’est pas une question à choix multiples. Dis-moi ce que tu penses.

— Je pense que j’aimerais que tu ne me demandes pas de te dire ce à quoi je pense, répondit-il en souriant légèrement.

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— Tu es la seule personne que je veuille toujours voir ; le matin, le soir, et toutes les heures entre les deux.

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— Je suppose que tu as une armée d’avocats qui vous protègent toi et tes biens.

— Oui. De pleins bureaux.

Elle sourit gentiment.

— Mais ils ne te protègent pas de moi.

Elle savait.

— Mais pas de toi, acquiesça-t-il tranquillement.

— Je n’ai aucune défense contre toi non plus.

Elle déglutit pour éviter de pleurer.

— Pas une seule.

Ses yeux se remplirent tout à coup de larmes.

Il était près d’elle avant même que la première larme glisse sur sa joue et, la prenant dans ses bras, il la tint contre lui.

— Nous sommes tous deux impuissants face à nos sentiments, murmura-t-il en lui essuyant les joues. Mais heureux aussi, n’est-ce pas ?

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— Hé, qu’est-ce que c’est que cette voix qui semble annoncer la mort de quelqu’un ? OH, merde, ne me dis pas…

— Non, non, Nana va bien. Mais — Kate soupira — dis-moi qu’on ne peut pas mourir d’avoir le cœur brisé.

— Oh, mon Dieu ! Tu n’as pas fait ça ! Oh, bon Dieu, dit Meg comme si elle avait le don de télépathie. Tu l’as vraiment fait. Tu as couché avec le milliardaire.

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“Unlike you,’ she said pointedly, ‘some men understand a refusal.’

His mouth firmed, but he held his tongue, not about to mention that she almost never meant no when she said it.

‘I see,’ he said tersely.”

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