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" Sans doute est-ce une émotion effroyable pour les morts qu'on a chéris que d'assister, impuissants, à l'œuvre du temps sur nos douleurs. Tout s'estompe, hélas ou tant mieux ! Même les plus gros chagrins s'émoussent. Mais les regrets, oh, les regrets... Toi qui me lis, souviens-toi des tiens, et tu seras d'accord : jamais ils ne disparaissent, les regrets. Ils enflent avec les années, ils vous dévorent, ils teintent de tristesse le plus joyeux des rires et tournent à l'amer le plus sucré des mets. C'est là leur grand pouvoir sur nous."

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On meurt vraiment quand tous les gens qui nous ont aimé meurent aussi, ou quand il n'y a plus de souvenirs. Contre la mort, je ne peux rien, mais pour le reste, ça, j'en fais mon affaire, et j'en fais mon combat...

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Je sais que la scène s’est déroulée en 1956, dans un austère bureau d’une grande gare parisienne.

Tu étais assis. Le pasteur, venu d’Allemagne spécialement pour toi, avait installé à ton côté un projecteur 16 mm (les plus commercialisés à l’époque), puis avait quitté discrètement la pièce.

Ce que tu as ressenti quand la bobine a commencé de tourner ? Difficile à dire… Je crois pourtant entendre le ronron de la machine et vois même l’image un peu jaunie, un peu fanée, sur le mur blanc. La lumière s’y réfléchit sur ta figure pâle et y dépose le reflet, vivant et jeune pour toujours, d’une petite fille. Blonde, la mine réjouie, on la voit entrer dans un parc d’attractions et adresser un salut poli vers le cameraman.

Tu sais que tu ne la reverras pas, c’est fini. Alors, j’imagine que tu as dû accueillir chaque seconde du film, chaque grain, chaque photon, et que ta gorge devait être serrée pour ne surtout pas geindre, hurler, ou renverser la table…

Le mystère de votre histoire te revient encore et encore. Tu es éclaboussé de rayons : la robe de la fille, le sourire de la fillette… tout te tasse au fond du siège, comme on casse les os aux défunts pour les emboîter dans la caisse.

Tu aurais pu être un grand-père aimant et chaleureux, tu ne seras qu’un homme-caillou calcifié par les remords, recroquevillé loin des vivants.

C’est à cet instant précis que tu es mort à la vie.

Je pense, ou je devine, que ta décision de sauvegarder toute la vérité, tu l’as prise quand tu as su – et accepté – que tu voyais ta fille pour la dernière fois.

Combien de temps auras-tu mis pour écrire votre histoire, à tous les deux ?

Une existence entière.

Moi, ton secret, il m’aura fallu des semaines de lectures, de rires, de larmes et de rencontres humaines pour le percer.

On riait et on pleurait aussi bien à l’époque qu’aujourd’hui, et pour les mêmes raisons.

Alors je veux dire à la personne qui lit ces mots : croyez-moi sur parole, de la tête au cœur, il n’y a pas UN mot de cette mystérieuse, extraordinaire et injuste histoire qui ne vous concerne pas.

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"Fils, quelqu'un est entré dans ton coeur, a ouvert les volets en riant fort et en criant "Voilà le printemps" et peu importe qui il est : si tu l'aimes, alors je l'aimerai aussi."

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Quel gâchis! Je voudrais que la personne qui lit ces lignes et a cette chance infinie d'avoir encore son grand-père, sa grand-mère, l'appelle et lui dise "Raconte-moi maintenant tout ce que tu n'as jamais dit. Après il sera trop tard."

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S'il existe une expérience de pensée folle, c'est bien d'imaginer nos parents et nos grands-parents à nos âges. Je tremblais déjà d'émotion en découvrant Moïse enfant, qu'en serait-il lorsqu'il raconterait ses années de jeune homme amoureux ? L'arracher au passé et le lire adolescent, aimant, montant à l'assaut du corps de l'autre, fêtant ce corps puis le quittant ? le surprendre trompé, trompant peut-être, pleurant, confiant, puis capable d'aimer à nouveau ? Bref, vivant ce que vivais aujourd'hui… Et tout cela en 1925 ? 1928 ? Mais quelle époque impossible à concevoir pour moi ! Ne serait-ce que ses années de jeunesse : en ce qui me concernait, elles ne signifiaient rien. »

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" Tous les jours, toute la beauté du monde vient nous visiter, l'ignorez-vous ? Elle éclate là, sous nos yeux. Elle est dans un baiser furtivement donné. Dans ces mains réunies, puis réunies plus fort. Dans le rire innocent et sans objet de nos enfants. Dans ce premier élan du cœur qui jaillit lorsque, de passage dans la rue, vous reconnaissez un vieil ami et que ce vieil ami vous reconnait.

Elle change d'habits tous les jours, toute la beauté du monde ! Et ce n'est jamais chose aisée que de la reconnaître. Nous devrions passer les 24 heures de nos jours, 365 jours par an, toutes les années de nos vies ici-bas, à reconnaître ses masques."

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" Quel meilleur moyen de voyager que les histoires ?"

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Cette peur d'être oubliée de la personne aimée au profit d'une autre, nulle existence humaine n'en fait l'impasse.

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Toi qui me lis, souviens-toi des tiens, et tu seras d'accord : jamais ils ne disparaissent, les regrets. Ils enflent avec les années, ils vous dévorent le soir, ils teintent de tristesse le plus joyeux des rires et tournent à l'amer le plus sucré des mets.

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