Commentaires de livres faits par toutoun
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Commentaires de livres appréciés par toutoun
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— Par… pardon ?!
— Chérie, c’est ta chatte la vedette ici, alors on va lui refaire une beauté, m’explique-t-elle en rigolant, face à mon air éberlué.
Je lui offre un sourire crispé et fais ce qu’elle me dit. Après tout, ce n’est pas pire que chez l’esthéticienne. Sauf que chez l’esthéticienne, me rappelle une petite voix, il n’y a pas une dizaine de personnes agglutinées dans la pièce. Ni un Ruben attentif aux moindres gestes de la maquilleuse. J’ai beaucoup de mal à l’admettre encore, et sûrement que je nierais si on me posait la question, néanmoins c’est une des choses qui m’émoustille le plus. Savoir que l’on me regarde alors que je suis nue, à la merci de tous, que l’on va me filmer en pleine action tandis que deux hommes, que je ne connais qu’à travers le petit écran, me prendront sauvagement, c’est exactement ce qui me plaît.
C’est si interdit. Tabou. Totalement grisant.
À ce nouveau surnom, Dan, que j’observe à la dérobée, hausse un sourcil interrogateur. Un sourire illumine ses traits parfaits.
Pour ma part, je suis en flip totale. Je pense même que je blêmis. Quand ma mère a une grande idée, ce n’est jamais bon. La dernière fois, par exemple, je me suis retrouvée les jambes écartées, pieds dans un étrier, et un spéculum dans le vagin. Il était temps, selon elle, qu’on prenne soin de ma « fleur d’amour ». Donc, maintenant, je me méfie.
— Comme tu le sais, Daniel est prof de maths.
— Mmmh…
Une alarme résonne dans ma tête. Je suis aussi tendue qu’un string taille XS sur mes fesses XXL.
— J’ai pensé que tu pourrais en profiter pour prendre des cours de soutien avec lui. J’en ai discuté avec lui tout à l’heure et il serait ravi de t’aider.
Où est le spéculum ? Je veux le spéculum !
— Bien sûr.
— Dites-lui de ma part : « Casse-toi, gros connard, je ne veux plus jamais revoir ta tronche de chacal puant aux couilles de têtard atrophiées. Enculeur de pétasses blondes, je prie pour… » Vous devriez peut-être prendre des notes, non ? lui proposé-je en observant sa mine pantoise. Parce que cela risque d’être long et je ne voudrais pas que vous oubliiez un mot. C’est très important, insisté-je.
— Euh… je peux sinon lui suggérer poliment de partir, lui expliquer que vous n’êtes pas disposée à le recevoir. Ce serait peut-être plus…
— Non, non, non ! On garde ma version. Je reprends… Vous notez ? m’enquiers-je en tentant de soulever ma tête pour vérifier ce qu’elle écrit dans son carnet.
— Oui, oui, je note. « Chacal puant aux couilles atrophiées. Encul... »
— « Aux couilles de têtard atrophiées », rectifié-je. On fait bien de noter.
Elle s’immobilise. Elle vient de capter que je suis, cette fois-ci, réellement nu.
Ses yeux s’agrandissent, les miens aussi. Sa bouche s’ouvre dans un cri silencieux, la mienne aussi.
Puis elle tombe à genoux.
Qu’est-ce qu’elle fout, putain ?
Ne sait-elle pas que se mettre à genoux devant un mec, de surcroît nu, ça lui donne aussitôt des idées salaces ?! J’essaye tant bien que mal de brider les images déplacées qui me viennent en tête. Je ne suis pas un pervers, cependant, là, tout de suite, mon esprit s’emballe et, l’espace d’une seconde, j’imagine sa bouche sur ma queue, sa langue parcourant toute ma longueur, ses mains caressant mes… Stop ! Arrête tes conneries, Noszka !
— Tu fais quoi ? demandé-je, paniqué.
— Je remercie le ciel pour cette vision enchanteresse, rétorque-t-elle avec un naturel désarmant. Tu crois aux orgasmes visuels ? (Elle penche sa tête en arrière, les yeux fixés en l’air.) Moi, oui ! Je pense d’ailleurs que je viens d’en avoir un. Je vois des étoiles partout.
Par réflexe, mon regard suit le sien.
— C’est peut-être parce que tu contemples le plafond et qu’il y a des étoiles collées dessus ?
Rhaa ! Il n’est pas nu. La chiotte ! Dans mon excitation, je n’avais pas remarqué la minuscule serviette qui entoure sa taille et brise mon fantasme. Déçue, je me souviens alors du reportage que j’ai vu l’autre jour sur Arte qui parlait de la télékinésie. Tout est dans la concentration et la volonté.
OK, je peux le faire.
Je fixe la serviette à m’en claquer le nerf optique. Pas un clignement de cils. Mes yeux larmoient, mais je ne lâche rien.
« Serviette, hors de ma vue ! ».
— Euh… Mmmh… Je peux savoir ce que tu fabriques ?
— J’essaye de t’enlever la serviette par la pensée, répliqué-je distraitement.
Je souffle sur les mèches de cheveux qui me tombent sur le visage.
— Mais, pfiou, ce n’est pas aussi facile que ça en a l’air.
Je l’entends se racler la gorge.
— Mmmh. OK… Et… tu fais ça souvent ?
— Essayer d’enlever une serviette par la pensée ? Non, c’est la première fois. C’est peut-être pour ça que je galère. Je manque d’expérience.
Au début, je me sentais gênée devant les gros plans des parties génitales masculines en train de pénétrer des parties génitales féminines, mais très vite la gêne a laissé place à la fascination. Une fascination lubrique.
Les pénis en particulier m'hypnotisent.
Je les trouve magnifiques. Pas les mous, bien sûr, parce qu'ils sont ridés, flasques, écœurants. Mais les pénis en érection ? Waouh ! Comme ils sont beaux. Superbes. Incroyablement sexys.
lls me captivent.
Ce doit être extraordinaire d'un toucher un. Est-ce la raison pour laquelle les hommes sont tellement obsédés par le leur ? (...) Je meurs d'envie d'en toucher un.
Peut-être que Holt me laisserait faire avec le sien. Je suis sûre que son sexe est très beau. Aussi magnifique que son visage et le reste de son corps. Je parie que s'il l'inscrivait à un concours du pénis il remporterait le premier prix et pourrait se promener avec un gros nœud bleu autour de la verge.
Si je lui demande gentiment, peut-être qu'il acceptera d'utiliser son joli pénis de compétition pour me débarrasser de ma virginité.
Je n'ai même pas besoin de réfléchir.
- Du plaisir anal ?
Kate se cache les yeux et Dee Dee grimace en fronçant les sourcils.
- Non, espèce de porc. Je lui offre une bonne santé. Mon acupunctrice a annulé tous ses rendez-vous pour pouvoir travailler sur Matthew toute la journée.
J'éclate de rire. Ça explique vraiment beaucoup de choses.
- C'est ça, ton cadeau ? Tu es sérieuse ? C'est son anniversaire, et il va passer la journée à se faire planter des aiguilles dans la tronche ? Tu lui offres quoi pour Noël, une coloscopie ?"
Je piquai un fard en tentant de me convaincre que la grosse porte en bois à laquelle il avait frappé était suffisamment épaisse pour atténuer les bruits de la vidéo.
- Non, toute seule. J'étais simplement en train de... regarder un film.
Il hoche la tête en inspectant autour de lui.
- C'était quoi comme film ? Chaude et humide au sauna ?
Je le regarde, horrifiée.
- Quoi ? Qu'est-ce que tu racontes ? C'était un truc en lien avec mon mémoire. Une adaptation littéraire.
Tout en restant de marbre, il cligne des yeux hocha la tête et dit :
- Bien-sûr. Autant en emporte le gland ?
- Oh mon dieu (je couvris mon visage de mes mains) je t'en prie pas ça.
- Chut ! Il s'agit d'une conversation privée. (il déposa des baisers fiévreux le long de mes lèvres. Mon estomac se noua si serré que c'en était douloureux.) Regarde toi toute belle et excitée. Ne t'inquiète pas je vais m'occuper de toi.
- Si tu n'arrêtes de parler à mon vagin, je te tue.
(...)
- Tu es magnifique, la chatte d'Anne. Juste magnifique. Et moi je ne suis pas méchant comme elle. Je suis de ton côté et je t'aime beaucoup, parce que j'adore te sentir autour de ma bite.
- Je ne plaisante pas Mal. Tu es en train de me gâcher les cunnis à vie. Arrête.
- Tu mens. Tu es trempée. on n'arrivera jamais à nettoyer ce drap.
- Mon dieu..."
- T'es sérieux ? C'est comme ça que tu parles pendant l'amour ?
- Montre moi comment toi tu fais, alors. Allez.
Je fermai ma bouche.
- Dégonflée. (Il tourna le visage vers le mur que nous partagions avec Lauren et Nate.) J'aime tellement ton goût...
- Quel goût ? demandai-je, essoufflée, les muscles des cuisses tendus. (Il pouvait s'estimer heureux que mon vagin ne lui ait pas encore sauté dessus.) Décris-le-moi.
- Ben... il a le goût de miel et de crème et... je ne sais pas, de pain ?
- De pain ? répétai-je en plissant le nez.
- De pain super sexy que je pourrais manger toute la journée tellement tu es délicieuse et pleine de blé complet.
— Je pense qu’il est des moments dans la vie où on a besoin de s’abandonner à quelque chose ; quelque chose qui nous libère de la souffrance et de la conscience de… tout le reste. Quelque chose qui étouffe le mal… ne serait-ce qu’un instant.
D’une voix aussi lente que les battements de mon cœur, Nash vient d’articuler mot pour mot ce que je pensais et ressentais. Alors il me fait une proposition que je ne peux refuser ; une promesse que je ne veux pas refuser. Il se rapproche, et caresse des lèvres mon oreille.
— Je peux être ce quelque chose… et tu peux l’être pour moi.
– Depuis Annabel ? Jamais.
À son tour de lever les sourcils.
– Tu viens de mettre le doigt sur votre problème, mon cœur.
– On parle seulement de sexe de qualité ici ? demande Chloé. Parce que ce n’est pas comme si Annabel pouvait avoir une idée de ce qui se passe.
– Certes, reprend George, mais il est sûrement plus difficile de baiser comme des animaux en rut avec un bébé endormi deux portes plus loin. Vous avez besoin d’espace.
Il a vu juste.
– J’aime mon bébé plus que tout au monde, mais je ne veux rien sacrifier. Je veux baiser mon mari jusqu’à lui faire oublier son prénom.
Le silence se fait autour de la table.
Je demande en riant :
– Trop cash ?
– Jamais, réplique George. Nous sommes en train d’imaginer la scène.
— Tu fais chier, Jane, avec tes questions à la con, enchaîne Phillis.
— Ben moi ce n’est pas comme s’il m’en arrivait au moins deux par jour, hein, dis-je en allant mettre un peu de musique
(...)
— Mais sinon, je dirais mon premier pet de fouffe. Celui qui est sorti de nulle part alors que Barrons me susurrait l’entrecuisse.
— Sorti de nulle part ? Heu, il est surtout sorti de ta chatte, grosse, rectifie la Syphilis.
— Ça, je le sais bien vu qu’il a duré au moins une minute. J’ai eu le temps de comprendre par où il sortait. Putain, la plus longue minute de ma vie. Je revois sa mèche passer de gauche à droite à la force de mon aération vaginale. Le pire c’est que pendant ce moment, t’as genre la musique des Chiffres et des lettres hyper angoissante qui t’arrive en plein revers avec la face de cul de Laurent Romejko.
— Il a réagi comment ? demande Pétra intéressée (...)
Si les vêtements pouvaient parler, celui-ci dirait : Salut ! Nous sommes les vieilles fringues d'Araceli. Et je répondrais : Mission accomplie ! Aucun autre short ne comprime mieux les organes féminins que toi. Félicitations !
En réalité, ce short remontait tellement là où je pense que l'on entendrait plutôt : umpf pmph heurm pfum.
Hein ?
Précisément.
Je coupai le contact et souris à Papito à côté de moi.
- Prêt ?
Il ne me répondit pas mais plissa les yeux tandis que je me mettais un peu de gloss sur les lèvres devant le rétroviseur.
- Ça te vieillit, mi querida.
- Me dit celui qui passe ses chaussettes au micro-ondes.
- Elles étaient froides, répliqua-t-il en haussant les épaules.
Comme si c'était moi la plus cinglée des deux...
- Une chance que tu n'aies pas déclenché un incendie. Je sautai du pick-up et attachai la laisse au collier de Pancake notre golden retriever qui trémoussait du derrière, surexcité à l'idée d'une balade.
Je tirai sur l'ex-short de ma soeur puis me tournai vers Papito.
- L'habit fait le moine, pas vrai ? S'ils nous prennent au sérieux, ils ne nous arnaqueront peut-être pas...
Papito examina le short d'Araceli et le vieux T-shirt Van Halen déchiré en des points stratégiques que j'avais chipé dans les rebuts de Lourdes.
- Jude Catherine Hernandez... J'aimerais bien voir quelqu'un conduire une moto dans cette tenue !
Je levai les yeux au ciel. Papa n'avait pas enfourché une moto depuis trente ans. Moi, on peut dire que je m'y connaissais en bécanes : j'avais téléchargé quasiment toutes les vidéos jamais filmées du Sturgis Motorcycle Rally et après quelques nuits blanches sur YouTube - merci Red Bull et Oreo -, je m'approchais du statut d'expert de la vaste et sombre culture des deux-roues. Cuir, chaînes et absence flagrante de soutien-gorge, j'avais tout bon.
Papito plissa les yeux.
- Tu ressembles à...
Micha était dans la cuisine, en train de discuter avec une brunette qui portait une robe aussi courte que la mienne, avec un décolleté encore plus plongeant. Micha avait enfilé un jean noir, un tee-shirt noir et une ceinture avec des têtes de mort dessus. Il s’était teint des mèches de cheveux en noir et il avait des bracelets en cuir aux poignets. (...)
— Qu’est-ce que c’est que ce costume, Ella ?
— Un costume d’Halloween.
— Et qui est-ce que tu représentes ?
— Une salope, ai-je répondu en me tournant vers la brunette. C’est le thème de la soirée, non ?
Joss me passa devant, le nez froncé d’agacement.
— Lent, tendre et sécurisant ? On ne parle pas d’un vieux gars en déambulateur avec un plaid sur les genoux. On parle de cul et d’amour.
– Superbe !
– Je trouve aussi et attends, tu n’as pas vu l’arrière.
Elle se retourne et je reste comme un con. Harold, c’est sûr.
– Cadeau d’Harold.
– Je m’en doute.
Le tee-shirt en question est noir avec un slogan écrit en grosses lettres blanches sur le devant : « I LOVE T », – ça me plait ! – et sur le dos « T LOVES » avec une flèche qui désigne son superbe cul.
(...)
— Allemand, espagnol, hollandais, mandarin et, bien sûr, français. Impressionnant.
— Dis quelque chose en allemand, dis-je avant de boire une gorgée.
C’était doux, avec un arrière-goût épicé. Je n’étais pas sûre d’aimer.
— Scheide, dit Noah. Je décidai de prendre une autre gorgée.
— Qu’est-ce que ça veut dire ?
— « Vagin ». Je faillis m’étrangler et me couvris la bouche de la main.
— Charmant, dis-je après m’être ressaisie. C’est tout ce que tu connais ?
— En allemand, hollandais et mandarin, oui. Je secouai la tête.
— Pourquoi connais-tu le mot « vagin » en plusieurs langues ?
— Parce que je suis européen, et donc plus cultivé que toi, dit-il en prenant encore une gorgée et en essayant de ne pas sourire.
– Oh mon Dieu… oh mon Dieu…
Le son de nos corps qui claquent et sa voix haletante remplissent la pièce comme une symphonie érotique. Le New York Philharmonic n’a qu’à bien se tenir.
– Mon Dieu, oh mon Dieu !
Je souris tout en accélérant le rythme.
– Ce n’est pas Dieu qui te baise, là, bébé.
Oui, je suis amoureux mais c’est toujours bien moi, ici.
– Drew… Drew… oui… Drew !
Beaucoup mieux.
Vous ne pensiez pas que j’allais commencer à cracher des phrases écœurantes de douceur, des phrases de trou du cul, si ? Désolé de vous décevoir.
Il se pencha pour plonger ses yeux dans ceux de l’effrontée.
— Je ne frappe pas les femmes.
Il aurait mieux fait de se taire. Une demi-seconde plus tard, il se retrouva au tapis, la tong de Limos sur la gorge.
— Tu vois, dit-elle d’un ton enjoué, c’est pour ça que je t’ai proposé de commencer. Au moins, cette fois, je ne t’ai brisé aucune côte.
— Waouh, haleta-t-il. Tu émascules tous les hommes que tu croises ou je suis spécial ?
Les lèvres sensuelles de la femme se courbèrent en un sourire amusé.
— Tu l’es, mais si j’étais toi, je ne le prendrais pas comme un compliment.
— Je vois sous ta robe.
Silence.
Elle doit encaisser le choc. Je la comprends, ce n’est pas tous les jours que sa sœur lui confesse s’être tapé le Père Noël.
— C’est un de ceux qui mendient dans la rue ou tu l’as chopé dans un centre commercial ? Il t’a fait sauter sur ses genoux et ça t’a donné des idées, c’est ça ?