Commentaires de livres faits par toutoun
Extraits de livres par toutoun
Commentaires de livres appréciés par toutoun
Extraits de livres appréciés par toutoun
- Qui est encore plus ... "douteux" que le canapé à coup sûr
- En dehors de moi, personne n'a jamais approché mon lit
- Ben voyons, arrête un peu!
- Je suis tout à fait sérieux. Je baise toujours sur le canapé. Elles n'entrent jamais dans ma chambre.
- Alors pourquoi j'ai le droit de dormir dans ton lit?
A la commissure de ces lèvres apparurent le plus coquin des sourires.
- Tu envisages de coucher avec moi cette nuit ?
— Connard.
— Pour la peine, j'espère bien que tu refermeras ta bouche grossière autour de ma queue ce soir.
Il me contempla entre ses paupières mi-closes.
Ses dernières paroles ne me laissèrent pas de marbre, en attestèrent mes tétons durcis et ma petite culotte soudain trempée. En dépit de l'incroyable état d'excitation dans lequel je me trouvais, j'étais complètement désarçonnée. Je ne pouvais pas croire qu'il ait déclaré ça dans un restaurant chic où n'importe qui pouvait surprendre notre conversation.
— Tu plaisantes ?
— Bébé (son regard suggérait que j'étais complètement à côté de la plaque), je ne plaisante jamais au sujet d'une bonne fellation.
Un ricanement me fit relever la tête. Le serveur s'était présenté à notre table à temps pour entendre ces mots fort romantiques, et ses joues empourprées trahissaient son embarras.
— Avez-vous fait votre choix ? croassa-t-il.
— Oui, répondit Braden, visiblement parfaitement à l'aise avec la situation. Je vais prendre un steak, à point. (Il m'adressa un sourire avenant.) Et toi ?
Il but une nouvelle gorgée d'eau.
Il se trouvait tellement cool et marrant.
— De la saucisse, apparemment.
— Oh. Et qu’est-ce que vous pensez me faire, là, maintenant ?
Queue de Vache esquissa un sourire en coin.
— J’ai bien envie que tu me suces.
— Désolée, mais on m’a toujours dit que c’était dangereux de mettre des objets trop petits dans ma bouche. Une fausse route est si vite arrivée.
lle était installée à la grande table sur laquelle un véritable festin avait été disposé, sur un immense belvédère.
— Je trouve que beaucoup de choses ont un drôle d’arrière-goût, ajouta la vieille.
— C’est à cause de toute la merde qui sort de ta bouche, répliqua Taryn
— Je n’aurais jamais dû évoquer cette conversation.
— Trop tard, répliqua-t-il la bouche pleine. Brittany gloussa.
— Il me tarde de savoir ce que « cookies » signifie.
— À mon avis, il parlait de sa bite, déclara Jacob en se laissant tomber sur le bras du canapé.
— Oh, mon Dieu, dis-je en me servant une poignée de chips.J’allais avoir besoin de nombreuses calories pour supporter le tour pris par cette discussion. Brittany acquiesça.
— Ça se tiendrait. Ça expliquerait qu’il ne veuille pas partager ses cookies avec une fille moche.
— Je ne pense pas que c’est ce qu’il avait en tête, tempérai-je en continuant mon grignotage. Bon, revenons-en à nos notes d’histoire…
— On s’en tape de l’histoire. Revenons-en à la bite de Cam, insista Jacob. Tu as conscience que si « cookies » est un nom de code pour dire « bite », cela signifie que tu as mis la sienne dans ta bouche ?
Je m’étouffai sur ma chips et avalai de grandes lampées de soda pour faire couler le tout. J’étais écarlate.
— Au sens figuré, bien sûr, précisa Jacob en souriant comme un benêt. (Il se releva d’un bond.) Je ne sais pas comment tu fais, Avery. Si j’habitais en face de chez lui, je serais posté devant sa porte de midi à minuit. Et je réclamerais sans arrêt ses cookies. Miam.
—Ton petit ami.
Je jetai un regard à sa douche, surprise.
— George? C’est juste une passade, Reyes. Ça ne mènera nulle part.
—Ton autre petit ami.
—Tu es au courant pour Duff le fantôme?
C’était du rapide. On venait à peine de commencer à se fréquenter. Et on avait gardé le secret, nous donnant rendez-vous dans des bars enfumés, dans des allées sombres.
—Non, ton autre petit ami.
Je réfléchis quelques instants.
—Donovan, le motard?
Il me manquait. Dommage que tellement de mes petits copains finissent à Mexico pour échapper à la loi. Peut-être que c’était un signe.
—Non, ton autre… Merde, combien de petits amis tu as?
— En comptant Herman, le type qui s’occupe de l’entretien de La Vidange et qui parle aux céleris?
Il me sembla presque entendre Reyes grincer des dents. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Je veux dire, qui parlait encore aux céleris à notre époque?
—Oui, en comptant Herman.
—Oh, d’accord, alors.
—Je vais très bien, papa, j'ai juste un problème de pneu. Je suis à environ quinze kilomètres.
Son père grogna par-dessus les rires et les bruits de couverts.
—Tu as un problème de quoi ?
Son estomac se mit à gronder et elle se souvint soudain qu'il était onze heures passées et qu'elle
n'avait pas déjeuné.
— Un problème de pneu. —Un problème de quoi ?
— De pneu, répéta Madison en levant les yeux au ciel.
—Attends, je ne t'entends pas. Eh, les gars, vous voulez bien baisser un peu le son ? (Sa voix s'éloigna du récepteur.) C'est Maddie au téléphone. J'ai cru comprendre qu'elle avait un problème de queue.
La salle entière hurla de rire derrière lui. Oh. Putain de merde.
Le genre de Jackson ? Il préférait probablement les pouffes alcooliques du bayou qui étaient déjà à poil avant même que la fête ait commencé.
— Elle est glaciale et c’est une pétasse arrogante, répondit Jackson en français, la voix grondant de colère. Une poupée complètement inutile – jolie à regarder, mais c’est tout.
e serrai les dents tandis que Lionel ricanait, déterminée à ne pas leur montrer que je comprenais leurs conversations.
Oh, je suis bien plus qu’une petite poupée inutile, le Cajun. Je suis une poupée esquintée. Et si tu savais ce qui se passe dans ma tête, tu ferais un signe de croix et tu prendrais tes jambes à ton cou.
Mais Jackson était perspicace. Il remarqua mes épaules tendues et ma mâchoire crispée.
En plissant les yeux, il se tourna face à moi tout en continuant de s’adresser à Lionel en français :
— C’est toi qui devrais lui faire du rentre-dedans, mais assure-toi de la remettre à sa place pendant que t’y es. Jamais vu une fille qui en avait autant besoin.
Je tentai de maîtriser ma réaction, sans savoir si j’y étais parvenue.
Quand la sonnerie retentit et que Lionel s’éloigna d’un pas traînant, Jackson me lança :
— Tu parles le français cadien ?
J’hésitai un instant, levai les yeux et jetai un coup d’œil par-dessus mon épaule.
— C’est à moi que tu parles ? demandai-je d’une voix confuse.
Avantage : Evie.
Jackson sembla abasourdi.
— Tu parles français !
— Hein ? Qu’est-ce que tu dis ?
Taryn lui sourit.
— Greta, est-ce qu’avec un peu de chance tu serais assez souple pour te foutre la tête dans le cul ? Ça nous ferait des vacances.
Dante recracha sa boisson et se mit à tousser violemment.
— Si cette pastèque n’était pas si délicieusement juteuse, je t’en collerais quelques morceaux dans le gosier, ajouta la jeune femme.
Il se redressa, écarta délicatement mes cheveux de mon front. Je le vis avaler sa salive et soulevai la tête pour capturer ses lèvres au dessin parfait.
— Je le dis la première : je t’aime.
Il ferma les yeux, me prit dans ses bras et me serra si fort que je pouvais à peine respirer.
— Je t’aime, murmura-t-il. Trop.
Sa voix empreinte de ferveur me bouleversa. J’enfouis le visage au creux de son épaule et me mis à pleurer.
— Mon ange.
Sa main se crispa dans mes cheveux. Je m’emparai à nouveau de sa bouche et le gratifiai d’un baiser au goût de sel. Un baiser passionné, éperdu, comme s’il devait partir d’une seconde à l’autre et que je n’avais pas le temps de me rassasier de lui.
— Eva, laisse-moi…
Il s’interrompit pour prendre mon visage entre ses mains, puis plongea profondément la langue dans ma bouche
— Laisse-moi t’aimer.
— Je t’en supplie, soufflai-je, nouant les doigts sur sa nuque. Ne cesse jamais de m’aimer.
Même Maya l’Abeille a des jours sans.
Je me retrouvai nez à nez avec Kyle, ou ce serait plus exact de dire yeux à torse. D’une, il faisait quinze centimètres de plus que moi et de deux, j’étais perdue dans la contemplation des collines qui lui servaient de muscles. Il était torse nu, une serviette nouée autour de la taille, dévoilant la ligne capillaire descendant sous la démarcation du linge. Des gouttes argentées ruisselaient sur ses pectoraux lisses, et le contraste de sa peau mate offrait un merveilleux écrin à ces pierres précieuses. Quand vous commencez à trouver la boîte qui renferme les cailloux plus intéressante qu’eux, ça craint.
Regarde ailleurs, Anya, vite.
Je me focalisai sur les yeux de Kyle.
Mauvais choix.
Les étoiles de ses iris dansaient pour moi, mais je n’arrivais pas à interpréter l’éclat que j’y décelai. L’effet n’en demeurait pas moins intense. Je constatai qu’il me fixait, mais pas dans les yeux. Il me détaillait de haut en bas et semblait apprécier la vue, à en juger par le premier véritable sourire que je vis jouer sur ses lèvres. Pas étonnant, j’étais en sous-vêtements.
De quoi attirer l’attention de n’importe quel homme, je suppose.
— Hey, attends, m’exclamai-je en le repoussant, tu es le fils de Satan. Peut-être qu’on a besoin d’un mot d’arrêt.
Son sourire se mua en quelque chose de méchamment charmant.
—Très bien, qu’est-ce que tu dis de «Oh, mon Dieu, elle est tellement grosse»?
— Il n’y a pas de réseau, ici… Bon sang, quelle vie de merde !Sa réplique cinglante me prend au dépourvu
.— Je suis bien d’accord avec toi. Mais il y a pire dans la vie qu’une petite panne d’ascenseur, tu ne penses pas ?
Je me ferais presque pitié. Non mais, à qui est-ce que je crois pouvoir donner des leçons ?
Il tourne la tête vers moi, et ses yeux en amande surmontés de sourcils parfaitement dessinés me scrutent avec une soudaine attention. Il a un regard d’une intensité surprenante, comme si un feu l’illuminait de l’arrière. J’en reste clouée sur place, interdite. Est-il en colère contre moi ? Est-ce sa façon habituelle de considérer les gens ?On dirait qu’il cherche à embraser le monde.
— Oui, c’est vrai. Il y a pire dans la vie que d’être coincé avec une jolie fille qui vous dévisage sans en avoir l’air, déclare-t-il sur un ton froid.
Je me sens rougir.
— Ce n’est pas ça. C’est juste que… je suis nerveuse. J’ai besoin de faire quelque chose.
— Et donc, tu as choisi de me mater ?
(...)
— Allemand, espagnol, hollandais, mandarin et, bien sûr, français. Impressionnant.
— Dis quelque chose en allemand, dis-je avant de boire une gorgée.
C’était doux, avec un arrière-goût épicé. Je n’étais pas sûre d’aimer.
— Scheide, dit Noah. Je décidai de prendre une autre gorgée.
— Qu’est-ce que ça veut dire ?
— « Vagin ». Je faillis m’étrangler et me couvris la bouche de la main.
— Charmant, dis-je après m’être ressaisie. C’est tout ce que tu connais ?
— En allemand, hollandais et mandarin, oui. Je secouai la tête.
— Pourquoi connais-tu le mot « vagin » en plusieurs langues ?
— Parce que je suis européen, et donc plus cultivé que toi, dit-il en prenant encore une gorgée et en essayant de ne pas sourire.
- Oh mon dieu (je couvris mon visage de mes mains) je t'en prie pas ça.
- Chut ! Il s'agit d'une conversation privée. (il déposa des baisers fiévreux le long de mes lèvres. Mon estomac se noua si serré que c'en était douloureux.) Regarde toi toute belle et excitée. Ne t'inquiète pas je vais m'occuper de toi.
- Si tu n'arrêtes de parler à mon vagin, je te tue.
(...)
- Tu es magnifique, la chatte d'Anne. Juste magnifique. Et moi je ne suis pas méchant comme elle. Je suis de ton côté et je t'aime beaucoup, parce que j'adore te sentir autour de ma bite.
- Je ne plaisante pas Mal. Tu es en train de me gâcher les cunnis à vie. Arrête.
- Tu mens. Tu es trempée. on n'arrivera jamais à nettoyer ce drap.
- Mon dieu..."
— En parlant de ça, comment tu es rentrée chez toi sans?
— Je t’ai emprunté un survêt. Je suis passée dans une supérette. J’ai discuté avec des voisins sur leur pelouse après m’être garée. Et c’est seulement une fois chez moi que je me suis rendu compte qu’il était écrit «Exit only» sur les fesses.
— T’as volé mon pantalon préféré?
— J’ai eu envie de mourir.
— Ça m’étonne qu’un pantalon puisse te rendre suicidaire. J’analyserais ça de fond en comble si j’étais toi.
— Tu portes vraiment ce truc en public?
— Hé ho ? C’est votre prisonnière qui vous parle ! Ouvrez cette putain de porte !
Taryn entendit un petit rire, puis une clé tournant dans la serrure. La porte s’ouvrit lentement. Elle se retrouva nez à nez… enfin, nez à torse avec ce qu’elle n’aurait pu décrire que comme une montagne ambulante. Un loup, lui aussi. En voyant le petit sourire en coin malicieux qu’il arborait, elle haussa un sourcil. Que pouvait-il donc trouver de si amusant ?
— Tu es réveillée. Bien.
— Dis-moi, quel est ton nom, gentil nain ?
Non, ce n’était pas du tout le moment de faire des blagues. Mais Taryn était une connasse, une accro du sarcasme, et quand elle avait les nerfs, elle ne pouvait plus contenir ses pulsions ironiques.
— Non. Des Vikaris.
Il écarquilla les yeux.
— Qu’est-ce qu’elles font là ?
— Elles écoutent Eminem.
— Eminem ?
— Ben ouais, je sais, moi non plus, j’aime pas. Où est Ballister ?
— Ballister est dans le coffre, sous sédatif, comme tu me l’as demandé. Qu’est-ce que tu comptes en faire ?
— Un sex-toy.
— Oui, et je vais la rappeler.
— Non.
— Silence, primate. Je ne supporte pas que tu la joues « moi Cross, toi petite femme de Cross », ripostai-je d’un ton cassant. Au cas où tu l’aurais déjà oublié, on a conclu un marché. Je suis à toi et tu es à moi. Je protège ce qui m’appartient.
Je chancelle, m’abandonne de nouveau à lui, mais ce baiser est différent, plus que du simple désir. Sa bouche me dévore, m’absorbe et m’engloutit, comme s’il cherchait à imprimer sa marque jusque dans mon âme.Je me rends. Je capitule, sans défense contre cet assaut, et me noie dans sa saveur sombre et veloutée, jusqu’à ce qu’Emerson lui-même s’arrache à mes lèvres, pantelant.
— Tu es à moi, rugit-il, son souffle brûlant sur mon visage. Mes jambes se dérobent, et il me retient, agrippe mon menton jusqu’à ce que je n’aie pas d’autre choix que de le regarder dans les yeux. De me perdre en eux.
— Tu es à moi, répète-t-il avec férocité. Pas à lui ni à personne d’autre. Tu auras beau essayer et faire comme si tu ne le sentais pas, mais c’est comme ça. Tu seras toujours à moi.
Ses yeux embrasent les miens, exigent, et je comprends avec une effroyable lucidité que c’est la vérité.
Je lui appartiens.
TEE-SHIRT
"Rien ? Ça me va…"