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Commentaires de livres faits par toutoun

Extraits de livres par toutoun

Commentaires de livres appréciés par toutoun

Extraits de livres appréciés par toutoun

Il y a quelque chose de tellement privé dans ce journal, comme s’il était relié par la solitude la plus infinie, les instants les plus vulnérables de la vie d’une personne. Elle a noirci ces pages pendant les heures les plus sombres de ses dix-sept ans d’existence et je suis sur le point d’obtenir ce que j’ai toujours souhaité.Une incursion dans sa tête.Et même si je crève d’envie de me lancer, je suis tout aussi conscient des terribles répercussions que je pourrais subir. Tout à coup, je ne suis plus si sûr de vouloir savoir. Pourtant j’en ai envie. Vraiment.
Alors j’ouvre le calepin et je tourne la page.
Jour n° 3.
 Aujourd’hui je me suis mise à hurler. 
Et ces quelques mots me font plus souffrir que la pire des douleurs physiques.Ma poitrine se soulève et s’abaisse vivement, je respire trop vite, trop fort. Je dois me faire violence pour continuer ma lecture.
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date : 15-11-2013
extrait entre Florence et Mr DeBok

- (...) Mais je suis comme vous, mademoiselle. Un faible pour les musaraignes. Inexplicable, n’est-ce pas ?
— Oui, j’aime les musaraignes, fit Florence, qui se balançait d’un pied sur l’autre. C’est peut-être parce que ma grand-mère avait un hamster, enfin, ce n’est pas pareil, et puis ce n’est pas très égyptien, les hamsters, c’est plutôt péruvien, précolombien, n’est-ce pas ? Enfin, je ne sais pas s’ils les momifiaient, ils les mangeaient sûrement, enfin, je dis ça, je n’en ai jamais mangé, c’est un peu, genre, berk. La momification c’est pas non plus hyper ragoûtant, mais enfin, c’est mieux, je veux dire, l’idée de l’au-delà tout ça, alors que bon, finir mangé dans un bouiboui de Lima, je veux dire, ce n’est pas mon idée du paradis, mais allez savoir ce qu’en pensent les hamsters. Enfin bon, là, en l’occurrence, c’est une musaraigne. Voilà. Je suis ravie, monsieur DeBok.
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– Comment as-tu survécu pendant toutes ces années à vivre dehors ?
- Qu’est-ce que t’as apporté ? Un duvet ?
Il se glissa hors du hamac et je le lui tendis. Il l’étala et, peinant un peu à trouver l’ouverture, se faufila à l’intérieur.
– Il y a de la place.
– J’en ai attaché deux ensemble.
Ses yeux verts brillèrent dans l’obscurité.
– Ça veut dire qu’on n’est plus fâchés ?
– Sophie dit que je dois être gentille avec toi. Et puis, j’aime le poisson frais, pas congelé.
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– Alors, on va au ciné jeudi ? demanda-t-il.
– Je pense qu’un peu de normalité me ferait du bien.
– Exactement ce que je pensais. Il reste un seul problème : ce sont des soirées thématiques, et chaque jeudi représente une décennie différente. Ils ont déjà fait La Fureur de vivre et Beach Ball.
– Donc on a droit aux années soixante-dix ?
Je fis la liste des films possibles dans ma tête.
– La Fièvre du samedi soir ?
– Si seulement. Les Dents de la mer.
Je remuai, mal à l’aise, alors qu’une basse et un violoncelle jouaient le célèbre mi-fa dans ma tête : da-dum, da-dum, dadum.
Calder déchiffra facilement mon appréhension.
– Peut-être qu’on devrait remettre ça à plus tard. C’est Ghostbuster la semaine prochaine.
J’enroulai mes doigts dans les siens.
– Non. Ce sera parfait. Les créatures marines mortelles, c’est ce que je préfère.
– Oh, bien sûr. Je le savais.
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— Arrête de me regarder comme ça, tu vas t’attirer des ennuis, gronda-t-il.
s’il faisait allusion à ce qu’elle croyait, elle ne demandait pas mieux.
— Ah bon ? fit-elle à voix basse. Et comment je te regarde ?
— Comme si tu voulais que je t’arrache cette robe indécente et que je te prenne là, tout de suite, sur cette terrasse.
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Ce fut à mon tour de lui sourire. C’était peut-être un sourire faux, mais l’amusement était bien là.
— Vous n’êtes plus mon mentor, lui fis-je remarquer. Votre opinion n’a plus aucun intérêt. Alors allez-y, faites-vous plaisir, envoyez-moi des décharges, ça me tuera certainement, à force, puisque j’ai ce maudit bracelet. Mais je ne me retiendrai pas de vous dire que votre simple vue me fait chier, parce que vous êtes un putain d’assassin et que vous pouvez aller vous faire foutre et crever en enfer.
J’attendis. Et attendis. Il ne bougeait pas, me dévisageant.
— Bordel de merde, conclus-je.
Avez vous apprécié cet extrait ? +5
Ce vieux chacal était en train de fouiller ma chambre.
Pour quelle raison ferait-il ça ? Je n’avais rien à cacher, rien de matériel, en tout cas.
— Vous cherchez une robe de saison ? demandai-je d’un ton neutre.
Il m’adressa un sourire amusé auquel je ne me fiai pas le moins du monde. Ce n’était pas du tout son genre.
— Pas exactement, admit-il.
— Alors qu’est-ce que vous faites là ?
Je n’avais toujours pas bougé. Pour être honnête, je ne savais pas comment réagir. Qu’aurais-je pu faire ? Le mettre à la porte ? Avec quel pouvoir ? La politesse ?
— Je jette un coup d’œil, répondit-il d’un ton détaché en joignant les mains dans son dos.
— À quoi, mes sous-vêtements ?
— Bien sûr que non, Maeve.
Oh, il avait presque l’air indigné. J’aurais trouvé ça amusant, avant qu’il ne tue mon grand-père.
Je détendis mes mâchoires et décidai d’aller m’asseoir sur le lit. Pour quelle raison, je ne savais pas trop, mais me tenir debout en face de lui ne me semblait pas être une bonne idée. J’avais besoin de bouger, même si c’était uniquement pour faire quelques pas. Il ne me ferait pas de mal, de toute manière.
— Je ne cache rien dans ma chambre, annonçai-je une fois que j’eus pris place. J’ai dû laisser mes réserves de drogue au manoir, et tous mes exemplaires de Playboy sont restés dans mon vieil appartement. Mais j’aurais adoré que vous trouviez la poupée vaudou que je compte faire à votre effigie. Je n’ai juste pas encore eu le temps de la confectionner.
Avez vous apprécié cet extrait ? +10
— Ne soyez pas si nerveux, dit-il en croisant les mains dans son dos. Je promets de ne manger personne.
— Très drôle, répliqua Mme Grant.
Avec un regard très grave, Morley répondit :
— Je ne plaisantais pas, ma chère. Je vous le promets. Et je ne fais jamais de promesses que je ne compte pas tenir. Vous avez toutes les raisons d’être rassurée.
— Eh bien, vous m’excuserez si ce n’est pas le cas. Vous êtes trop…
— Trop élégant et séduisant ? conclut Morley avec un sourire. Je rencontre souvent ce problème avec les femmes. Ça passera. Vous m’avez l’air d’être pragmatique, j’aime ça.
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
Je me suis effondrée contre le mur et je l’ai regardé pendant qu’il contemplait les enragés. Il venait… de me sauver la vie. Ebahie, je l’ai vu s’approcher et me tendre la poignée de mon sabre.
— Bon. Ses yeux dorés ont brillé en se plongeant dans les miens.
— Je crois que maintenant, j’ai le droit de faire un ou deux commentaires, pas vrai ?
J’ai saisi le katana, l’air hébété.
— Ouais, ai-je murmuré sous son regard qui, soudain, n’exprimait plus seulement de la suffisance. Merci.
— Pas de problème, petite sœur.Le sourire ironique est revenu, lui redonnant son expression habituelle.— Commentaire numéro un : combien pèses-tu pour faire valser le pont comme ça ? Je croyais que vous autres, les Asiatiques, étaient censés être petits et légers.
O.K. Le répit était terminé.
J’ai rengainé ma lame et je l’ai dévisagé.
— Moi qui commençais à croire que tu n’étais pas un fumier fini…
— Tout le monde peut se tromper.
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date : 05-11-2013
– Oh, mon Dieu ! oh, mon Dieu ! je répète avant d’ajouter : tu ne m’avais pas dit que ça faisait cet effet-là.
Il sort la main de sa poche et me montre la télécommande du plug.
– Il faut bien réserver quelques surprises.
Je soupire de satisfaction et quitte mon perchoir pour venir me pelotonner contre lui sur la banquette, tout en rajustant discrètement mes vêtements.
– Waouh ! dis-je. C’était un peu pervers.
– Et pervers, ça te plaît ?
– Oh oui ! je réponds. Beaucoup.
Il a passé un bras autour de ma taille, la main sur ma hanche. Un moment, puis ses lèvres frôlent mon oreille et je frissonne à leur contact, avant de rire en entendant ce qu’il me dit :
– Votre cul vibre.
– Est-ce un euphémisme pour décrire ce que vous venez de me faire, monsieur Stark ?
– Vous vous en plaignez ?
– Certainement pas
– Tant mieux. Et ce n’est pas un euphémisme. C’est votre téléphone.
Avez vous apprécié cet extrait ? +9
Il leva la tête et, chose incroyable, m'arrêta quand je commençai à déboutonner sa chemise.
«Pas le temps pour ça,» murmura-t'il.
J'étais incrédule.
 "Tu as des choses plus importantes à faire? "Moi pas.
 En fait, si mes mamelons durcissaient encore, le tissu se fendrait en deux, là où mon peignoir frottait contre eux.
Il baissa les yeux comme pour en juger par lui-même et un bruit aigu lui échappa.
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Elle se penche et ramasse quelque chose. Un sourire triomphant est plaqué sur son visage quand elle se relève et agite le slip en skaï doré qu’elle a trouvé par terre.
— Tu as quelque chose à me dire, Dante ? demande-t-elle en arborant une moue faussement choquée.
— Ouais : ferme-la ! Je suis en train d’émerger… répond-il sans lever les yeux.
Elle s’allonge à ses côtés et lui met l’objet du délit sous le nez.
— Putain, mais ça va pas être possible toi et moi dans ce studio ! lâche-t-il en lui arrachant son « uniforme » des mains et l’envoyant à l’autre bout de la pièce.
— T’es un gigolo ? insiste-t-elle.
— Je suis gogo-dancer, c’est pas la même chose, précise-t-il en se rallongeant.
Lola s’assied en tailleur et l’observe intensément.
— Sérieusement ? demande-t-elle en plissant les yeux. Et ton boulot d’aide-soignant ?
— C’est toujours d’actualité. Mais c’était un mi-temps, j’avais besoin de pognon, un travail en vaut un autre… s’exaspère-t-il, déjà las de la présence de son ex-belle-sœur, enfin… presque belle-sœur.
— Je peux voir ?
— T’es pas bien ? s’écrie-t-il.
— Ok, je déconne… dit-elle en levant les mains, paumes vers lui, pour manifester son « innocence »
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
Je me cogne contre un mur.
D'où vient ce truc-là, nom de nom ?
Comment ai-je pu ne pas le voir sur ma grille ?
J'ai le visage tout engourdi et je n'y vois plus rien. Sous l'impact, je quitte le mode zapping et, emportée par mon élan, je finis ma course en titubant. Quand je retrouve enfin mon équilibre, je n'arrive toujours pas à ajuster ma vision. J'ai heurté le mur avec une telle violence que j'en suis momentanément aveuglée. Je vais avoir la figure couverte de bleus pendant des jours et les yeux tout gonflés. C'est humiliant. Je déteste arborer sur mon visage les stigmates de mes erreurs, exposées à la vue de tout le monde !
Je perds de précieuses secondes à essayer de recouvrer mes esprits, incapable de me dire autre chose que : encore heureux que cela ne soit qu'un mur et pas un ennemi. Me voilà vulnérable, mais c'est ma faute. Je sais que je ne dois pas foncer tête la première quand je zappe. Je pourrais me tuer. Le corps encaisse mieux les impacts violents que le visage. Si on n'y prend pas garde, on se retrouve vite avec le nez au milieu du cerveau.
— C'est malin, la Mega ! je ronchonne.
Je n'y vois toujours rien. J'essuie mon nez ensanglanté du revers de ma manche et je tends la main à tâtons, pour comprendre ce que j'ai heurté.
— C'est ma queue, déclare Ryodan.
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— Qu’est-ce qu’elle a, la salope ? Elle veut qu’on lui fasse subir le même sort qu’à ses copains ?
L’énergie négative qui s’est subitement échappée de Stan a probablement dû épiler tout net le petit cul trop poilu de ce brave Tobby. Il a vraiment donné le sentiment d’avoir le séant douloureux.
Avez vous apprécié cet extrait ? +14
— Stan ? Allo, Stan ?
Il a doucement relevé la tête, sans dire un mot.
Waouh ! Son silence commençait à devenir sacrément pesant.
Subitement, il a levé le bras droit pour effleurer ma joue du dos de la main. Je l’ai laissé faire, les yeux écarquillés et la bouche entrouverte tandis qu’il ne me lâchait pas du regard. Puis j’ai ressenti un coup de frais sur mon ventre, comme la vague impression qu’on venait de me déshabiller. Et pour cause, Stan avait dégrafé les quatre derniers boutons de ma veste de pyjama et je n’y avais vu que du feu. Avant que je ne réagisse en braillant comme un veau, il m’a fait la surprise de se jeter à mes pieds. Autant vous dire que je suis restée pétrifiée, tellement c’était inattendu. Je ne savais plus du tout comment me comporter. Tout en maintenant les pans de tissu largement ouverts, il a contemplé mon ventre légèrement arrondi, quelques menues secondes durant. Puis il a fermé les yeux en appuyant son front contre mon nombril. Ainsi calé contre moi, Stan m’a privée de tout air, de toute réaction, de tout gémissement ou protestation. Je n’étais capable de rien d’autre que rester immobile dans l’attente fébrile de ce qui allait suivre.
Ses mains ont soudain lâché mon pyjama pour s’enrouler autour de ma taille, lentement. Je n’ai pas cherché à réprimer le frisson que m’a procuré le contact de ses doigts sur ma peau, parce que cet instant était vrai, aussi vrai que le plus sincère des aveux. Je voulais le savourer. Involontairement, je me suis mise à souffler par à-coups, faiblement, presque silencieusement, jusqu’à ce que Stan colle sa joue à mon ventre et que de nouveau, je ne respire plus du tout.
Avez vous apprécié cet extrait ? +28
Exemple : un soir, j’avais réussi l’exploit d’attirer dans mes filets – lors d’un réveillon de l’an particulièrement arrosé – un superbe spécimen masculin au charme ravageur.
Nous avions entamé de torrides préliminaires dans le noir, sur le canapé du salon, quand tout à coup… avec un fabuleux timing – j’ai des aigreurs d’estomac rien qu'en y pensant – Jason a débarqué, valise à la main d'un côté, appuyant sur le méchant interrupteur de l'autre.
–    Je dérange peut-être ?
Voici la phrase magique qui fit déguerpir à une vitesse étourdissante mon petit en-cas de la nouvelle année.
Croyant affronter le retour imprévu du Jules officiel armé d'un air patibulaire mal rasé ayant pour slogan : « Je viens de faire un séjour à Beyrouth »… Pffiiiout.
Parti.
Plus là.
Le temps d’un clignement de paupière : adieu veau, vache et position du Kâma-Sûtra.
J’aurais bien aimé poursuivre « charme ravageur » dans le couloir afin de le rassurer ou lui expliquer la « situation »… si je n’avais pas eu plus d’alcool que de sang dans les veines.
Savez-vous ce que notre « monsieur look baroudeur » a trouvé à dire ?
–    Bah, dis donc… Il court vite. Impressionnant.
Avez vous apprécié cet extrait ? +5
— Je ne bougerai pas, Kim. À moins que tu ne préfères rentrer à la maison avec moi. C'est toi qui vois.
Elle s'arracha à sa prise.
— Tu n'es rien qu'un casse-pieds autoritaire.
— Je ne veux courir aucun risque. Fergus ne peut plus te toucher, mais cela ne signifie pas qu'il s'abstiendra de te causer des problèmes. Certains de ses larbins sont... Disons que leur dévotion frôle le fanatisme.
— Vous êtes tous tarés, vous le savez ?
Liam haussa les épaules.
— Hé, c'est toi qui sors avec un garou. Ce qui fait de toi la plus cinglée de tous.
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
date : 23-10-2013
Deuxio : je suis désolé. Désolé à un point que je ne peux même pas exprimer. Les gens n’arrêtent pas de s’excuser pour des conneries. Mais il y a une chose que j’aimerais que tu saches : je suis super méga désolé. Désolé genre dix sur l’échelle de Richter. J’espère que tu me pardonneras un jour. Tu risques de me détester pendant un certain temps, et je ne te le reprocherais pas. Je serais carrément furax, à ta place. Ce que j’essaie de te dire, c’est que je comprends ce que tu ressens, là tout de suite, mais que ça ne durera pas cent sept ans. Fais-moi confiance. Si jamais mes paroles ne suffisent pas à te convaincre, pense à mon sourire ravageur. Ça devrait t’aider. Ou alors, regarde la photo dans ton téléphone. Allez, arrête, tu sais très bien laquelle. « D’une beauté diabolique... » Ton commentaire, mot pour mot, si je me rappelle bien. (S’il ne s’agissait pas d’une note écrite et si je n’étais pas franchement contre ce genre de truc débile, je parierais que tu es grave émue, avec les paupières qui palpitent et tout...)Ne t’inquiète pas, je ne t’ai pas écrit une lettre de suicide. Je ne vais pas me la jouer « pauvre Kai ! » ni quoi. Tu sais très bien pourquoi je fais ça. Je n’ai rien à « gagner » là-dedans. Ce qui est fait est fait. Mais au moins, tu pourras lire ces lettres, après tout ça... Sauf si j’ai trop flippé et que je me suis dégonflé. Dans ce cas, tu n’auras pas ces mots sous les yeux parce que j’aurai tout balancé dans le broyeur du bureau de papa. Mais je ne me dégonflerai pas. Pas du tout, même. Je suis désolé. T’inquiète, j’arrête de m’excuser comme ça sans arrêt, mais putain, Jem, ce que tu vas me manquer !
Avez vous apprécié cet extrait ? +8
date : 23-10-2013
– Bonjour, Kathleen Dillon pour Andrew Blake, je vous prie.
– Ne quittez pas, m’intima-t-elle sèchement.
Il y eut un petit silence puis, après un déclic, la voix d’Andrew me parvint :
– Ce que j’aime chez cette fleuriste, c’est qu’elle tient toujours parfaitement les horaires de livraison, rit-il.
– Tu n’aurais pas dû ! le grondai-je gentiment.
– Je savais que la rose était de trop. Toujours s’en tenir à l’idée de base !
– Andrew ! râlai-je. Ces boucles sont magnifiques, vraiment, ce n’était pas nécessaire.
– En effet… Mais j’ai toujours cru qu’un cadeau ne devait pas être nécessaire. Donc, je te rejoins sur ce point.
– Que suis-je censée faire maintenant ? interrogeai-je.
– Est-ce que pleurer en m’attendant serait trop te demander ?
Avez vous apprécié cet extrait ? +5
— Leonora est amoureuse de William, répétai-je patiemment.
— Ce n'est pas sérieux, hein ?
— D'après toi ?
Beth avait élevé Léo avec moi et l'aimait comme si elle était sa propre fille, elle la connaissait suffisamment pour répondre seule à cette question.
— Je vais le tuer ! Je vais tuer ce petit crétin ! Comment a-t-il pu oser la toucher? Je vais...
— Il ne l'a pas touchée, répliquai-je.
S'il l'avait fait, nous serions en train de déguster ses parties génitales au lieu des délicieux petits cookies qu'elle avait posés sur le coin de son bureau.
Avez vous apprécié cet extrait ? +17
date : 21-10-2013
Je ne répondis pas mais ricanai de plus belle, un peu pompette moi aussi. Je préfère préciser, pour ma défense, que la scène qui suivit fut le résultat d’une combinaison de stress des préparatifs de la soirée plus le taux d’alcool présent dans mon sang, plus le fait que j’étais moi (d’accord, ce dernier argument n’est pas valable, messieurs les jurés).
Je montai sur la table basse, piétinant quelques mini-pizzas, et levai les deux bras en l’air, à la manière d’un conquérant victorieux :
—   La tentation était là, sous mes yeux ! Et j’ai résisté ! criai-je. Je suis la seule à avoir résisté à ces corps parfaits qui s’agitaient sous mon nez et me suppliaient de les lécher centimètre carré par centimètre carré ! Mais non ! Et vous savez pourquoi, les filles ? Vous savez pourquoi je suis la plus forte et qu’aucun de ces gigolos n’a pu m’approcher et faire céder le barrage de ma volonté ? Parce que je suis bien baisée ! Ouaip, mesdemoiselles et futures mesdames ! Tout à fait ! Je suis putain de bien baisée : matin, midi et soir ! Je ne suis pas aveugle, je vois bien ces tablettes de chocolat qui ne demandent qu’à être croquées ! Mais non ! Parce que même si j’avoue avoir un peu humidifié ma culotte, je sais que quand Sandro rentrera ce soir il me baisera dans toutes les positions que je lui demanderai alors, non ! Point de luxure ni de tromperie !
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
— C'est toujours comme ça ? me questionna Grecco d'un air pensif.
— Quoi ?
— Vos exécutions ?
— Non. D'habitude je leur fais un numéro de claquettes et je leur offre un paquet de bonbons avant de les dessouder, ricanai-je d'un ton amer.
Le flic me dévisagea en essayant de trouver un «je ne sais pas quoi » dans mon regard puis haussa les épaules.
Avez vous apprécié cet extrait ? +11
— Je lui ai enfoncé ça dans le cœur, fit-elle en me montrant le coupe-papier que je laissais en permanence sur mon bureau, et après je lui ai arraché la tête. Comme ça, j'étais certaine qu'il ne se relèverait pas.
Je levai les yeux au ciel.
— Tu t'es crue dans la nuit des morts vivants ? Ce type était un muteur, pas un zombie, Beth !
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— Comment va-t-elle ? demanda Bruce.
— Elle réfléchit aux différentes manières de commettre un parricide pendant qu'elle prend son petit déjeuner, répondis-je d'un ton léger en l'installant près de lui sur son lit.
— Je ne voudrais pas te paraître étroit d'esprit, mais je ne suis pas sûr que ce soit une occupation très saine pour une fillette de dix ans, râla-t-il.
— Arrête d'être si conventionnel, ça devient chiant ! fis-je en posant ma tête sur sa poitrine.
Avez vous apprécié cet extrait ? +17
Il me saisit les poignets et colla son front contre le mien.
— Rebecca, arrête.
Les larmes coulaient sur mes joues sans que je parvienne à les arrêter.
— Je te déteste.
— C’est de bonne guerre, mon amour, dit-il.
Il arracha le reste de sa chemise, me fit basculer sur le dos et me colla par terre contre le tapis ; je ne pouvais plus bouger. Son corps me recouvrait entièrement et ses longs cheveux blonds formaient une sorte de rideau autour de ma tête. Je ne parvenais pas à quitter des yeux sa peau cristalline et ses épaules fines mais développées. Quand je regardais le soleil, il m’éblouissait, me réchauffait. Avec Raphael, c’était pareil. Il illuminait tout autour de lui et le rendait beau. Et pour la première fois, mon corps et mon âme étaient en parfait accord. Je n’avais jamais senti un tel bien-être avec un homme et ça me terrifiait.
Avez vous apprécié cet extrait ? +15
– Je ne te déteste pas.
Warner a l’air de ne plus respirer.
– Je crois que je te comprends parfois. Vraiment. Mais sitôt que je pense enfin te piger, tu me surprends. Et je ne sais jamais réellement qui tu es ou qui tu vas être. (Je relève la tête.) Mais je sais que je ne te déteste plus. J’ai essayé. J’ai essayé de toutes mes forces. Parce que tu as fait tellement de choses, tellement de choses atroces. À des gens innocents. À moi. Mais je te connais trop, maintenant. J’en ai trop vu. Tu es trop humain.
Ses cheveux sont d’un blond si doré. Ses yeux si verts. Sa voix est tourmentée quand il s’adresse à moi.
– Est-ce que t’es en train de me dire que tu veux devenir mon amie ?
– Je… j’en sais rien. (Cette éventualité me pétrifie, me pétrifie tellement.) Je n’y ai pas réfléchi. Je dis simplement que j’en sais rien… (J’hésite, je reprends mon souffle.) Je ne sais plus comment te détester. Même si j’en ai envie. J’en ai vraiment envie, et je sais que je devrais, mais c’est impossible.
Il détourne son regard.
Et sourit.
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