Commentaires de livres faits par toutoun
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— Je te prends comme mari !
Darren en fut estomaqué.
Jamais il n’avait connu de demande en mariage aussi farfelue et… faite par une femme qui plus est !
Sur le coup, il remercia les Dieux d’être assis. Clyde ne semblait pas savoir que faire… de ses mains… car, son visage disait au contraire, combien il était heureux de la situation.
Pour ses paluches…, il opta pour le postérieur d’Eileen, qui commençait à glisser dangereusement le long de son corps.
Un drôle de hoquet attira l’attention de Darren du côté de Larkin. Le pauvre grand druide se mourait à nouveau de rire, tout en désignant du doigt un point à la gauche du laird…
Naye ! !
Lentement, ne voulant pas y croire, Darren ferma les yeux et tourna la tête vers Awena. Quand il rouvrit les paupières, il aperçut… Awena, tête baissée et se croisant et décroisant les mains nerveusement, l’air… à nouveau… coupable !
Il ne put que gémir profondément et serrer fortement les accoudoirs de son fauteuil.
— Que lui as-tu dit ? marmonna-t-il sourdement pour ne pas être entendu de tous.
— Clyde et Eileen sont amoureux… mais ils ne savaient plus comment se le montrer. Alors, hum… j’ai dit à Eileen qu’à mon époque, quand une femme voulait un mari, elle devait lui sauter dessus et le prendre. Mais… Darren… ce n’était qu’une façon imagée de lui dire que les femmes pouvaient faire le premier pas… je n’aurais jamais pensé qu’elle le prendrait au premier degré !
— Vous, lança une voix doucereusement rauque.
Je sursautai bêtement en levant les yeux et en l'apercevant lui. Lui qui ? Vous l'aurez probablement reconnu ! Il me crama encore une fois inconsciemment les rétines tellement il était beau. Il portait un jeans et des Converses bleues avec un tee-shirt de la même couleur que ses baskets, à l'effigie de l'université, ainsi qu'une casquette noire mise à l'envers, plaquant ses cheveux le long de sa nuque. A croquer. Je remarquai une nouvelle fois son arme, à peine dissimulée. Bon sang ! Qu'est-ce que j'avais à toujours regarder là où pouvait bien être son fichu flingue ?! Et lui, pourquoi ne le cachait-il pas mieux que ça ? Il m'adressa un sourire à couper le souffle, ainsi qu'un regard intense, mais je n'avais pas oublié pour autant quel con il avait été la veille.
— Oui, moi, répondis-je, mais appelez-moi Nell, c'est plus civilisé.
Et donc, dit-elle avec un sourire diabolique, tu as dit à Will que tu avais trouvé une femme qui aimait baiser en public ?
– Pas dans mon taxi ! crie le chauffeur si fort que nous sursautons tous les deux avant d’éclater de rire. Il freine brutalement, nous nous écrasons l’un contre l’autre.
« Pas dans mon taxi ! »
– Pas de malaise, mec, lui fais-je. Je me tourne vers elle et murmure :
« Elle ne me laisse pas la baiser dans une voiture. Ni un mardi. »
– Non, en effet.
Malgré cette réponse, elle me laisse l’embrasser une nouvelle fois.
– Dommage… Je suis pas mal dans les voitures. Et encore meilleur les mardis.
– Trois doigts de Macallan’s, Pete, et quelque chose pour mademoiselle. Tu l’as fait attendre !
Il se tourne vers moi, avec un sourire qui a pour effet d’infuser une chaleur suspecte dans mon ventre :
– Combien de doigts pour vous ?
Ses mots résonnent dans mon cerveau, et soudain, de l’adrénaline coule dans mes veines :
– Qu’est-ce que tu viens de dire ?Innocence. Il se concocte une expression d’un angélisme diabolique. Et ça fonctionne. Même si, aucun doute, on ne peut déceler chez ce type le moindre brin d’innocence.
– Est-ce que tu viens de m’offrir trois doigts ?
Il se met à rire, pose sa main immense sur le bar entre nous. Ses doigts sont du genre à pouvoir faire disparaître un ballon de basket :
– Deux devraient suffire pour commencer, princesse.
— Eh bien, il a de la physiothérapie aussi. Et il travaille sur des voitures. Mais en général, il disparaît juste après le dîner, et la moitié du temps il ne mange même pas avec Di ... Richard et Jane. Il a une kitchenette dans l’appartement et il se cuisine quelque chose là-bas. Je fais des courses pour lui, et quelque fois je fais le ménage, s’il le demande. Il est très ordonné.
— Silencieux et ordonné. Ça sonne comme un serial killer.
— David !
— Oui, tu sais bien, c’est la manière dont les voisins les décrivent toujours : il était silencieux, toujours dans son coin, mais, bon sang, son jardin était ordonné.
David pouffa.
— Purée, j’espère que la thérapie fonctionne ou ils creuseront le jardin de Dick et Jane pour recherche des corps.
— David Philip Evans, je vais t’en mettre une si forte que …
— Tu veux encore que j’emménage ici ? questionna-t-il en éclatant de rire, amadouant de suite Annie.
lle était installée à la grande table sur laquelle un véritable festin avait été disposé, sur un immense belvédère.
— Je trouve que beaucoup de choses ont un drôle d’arrière-goût, ajouta la vieille.
— C’est à cause de toute la merde qui sort de ta bouche, répliqua Taryn
— Oh. Et qu’est-ce que vous pensez me faire, là, maintenant ?
Queue de Vache esquissa un sourire en coin.
— J’ai bien envie que tu me suces.
— Désolée, mais on m’a toujours dit que c’était dangereux de mettre des objets trop petits dans ma bouche. Une fausse route est si vite arrivée.
— Je suis ravie de vous voir.
Il lui rendit son salut.
— Moi de même.
— Merci de m’accorder cette audience.
Elle se redressa et il y eut un silence.
Il ne le combla pas.
Quand elle finit par le faire, elle sembla choisir ses mots avec précaution.
— J’ai pensé que vous souhaiteriez peut-être rencontrer d’autres Élues.
Il se demanda quel genre de rencontre elle avait à l’esprit.
Oh, "juste un petit thé", interrompit le sorcier.
Avec des "cookies au cunnilingus", des "scones en soixante-neuf" et "une poignée de
tes noix".
Taryn lui sourit.
— Greta, est-ce qu’avec un peu de chance tu serais assez souple pour te foutre la tête dans le cul ? Ça nous ferait des vacances.
Dante recracha sa boisson et se mit à tousser violemment.
— Si cette pastèque n’était pas si délicieusement juteuse, je t’en collerais quelques morceaux dans le gosier, ajouta la jeune femme.
— Hé ho ? C’est votre prisonnière qui vous parle ! Ouvrez cette putain de porte !
Taryn entendit un petit rire, puis une clé tournant dans la serrure. La porte s’ouvrit lentement. Elle se retrouva nez à nez… enfin, nez à torse avec ce qu’elle n’aurait pu décrire que comme une montagne ambulante. Un loup, lui aussi. En voyant le petit sourire en coin malicieux qu’il arborait, elle haussa un sourcil. Que pouvait-il donc trouver de si amusant ?
— Tu es réveillée. Bien.
— Dis-moi, quel est ton nom, gentil nain ?
Non, ce n’était pas du tout le moment de faire des blagues. Mais Taryn était une connasse, une accro du sarcasme, et quand elle avait les nerfs, elle ne pouvait plus contenir ses pulsions ironiques.
— Une fille qui passe facilement à la casserole.
— Qui passe quoi à la casserole ?
Imaginant Greer devant des plaques de cuisson, j'ai du mal à comprendre ce qui pourrait déplaire à Ivan.
— Passer à la casserole, tu sais...
Sa figure, déjà rouge d'effort, vire à l'écarlate.
— Qui couche, quoi !
Je me demande quel rapport il peut bien y avoir entre un lit et une casserole.
– À quelle question veux-tu que je réponde en premier ?
– Peu importe. Tu ne répondras pas, de toute manière. Tu ne réponds pas aux questions.
– Tu n’arrêtes pas d’en poser.
– Tu vois ce que je veux dire ? Tu esquives les questions et tu esquives les regards. Tu esquives tout.
Perry lui lança la couverture. Elle ne s’y attendait pas. Elle la reçut en pleine figure.
– Pas toi, on dirait, se moqua-t-il.
Elle s’empara de la couverture et lui décocha un regard féroce. Perry la voyait parfaitement, même si elle était assise loin du feu.Profitant de l’obscurité, il s’accorda un petit sourire en coin.
Il parle avec un soupçon de culpabilité dans la voix.
— Oui, dis-je. J’ai pris ma décision.
Day m’attire contre lui et nos nez se touchent.
— Je t’aime, dit-il.
Mon cœur chavire en entendant sa voix chargée de désir, mais la partie pratique de mon cerveau sonne soudain l’alarme. C’est une déclaration des plus improbables ! lance-t-elle sur ton moqueur. Il y a un mois, il ne te connaissait même pas !
— Non, je ne crois pas, dis-je en bafouillant. Pas encore.
Il fronce les sourcils comme si je l’avais blessé.
— Je suis sérieux, affirme-t-il en effleurant mes lèvres.
Il a un sourire plein de suggestions et je tremble un peu.
— Euh... On attend qu'Amy et Jazz nous rejoignent. A moins qu'on ne redescende ? Ils veulent peut-être rentrer, avec ce temps.
— Attendons un peu, propose-t-il en me prenant dans ses bras.
Je soupire d'aise, bien au chaud contre lui.
— Voilà pourquoi mes parents ne veulent plus que je reste seule avec toi !
— Non... Vraiment ? Alors on se cachera...
— Ben ! On a dit qu'on obéirait à tout le monde jusqu'à l'âge de vingt et un ans.
— Cinq ans sans un baiser ? Pas question.
Il ne rougit pas, il ne détourne pas les yeux. Je me perds dans la contemplation de deux océans miniatures, l’un parfait, l’autre zébré par une ride minuscule.
— Mais tu es vraiment très séduisante.
Ce n’est pas la première fois qu’on me complimente sur mon physique, mais jamais personne ne l’a fait sur un tel ton. Cette déclaration me renverse au point que je bafouille sans réfléchir :
— Je pourrais dire la même chose de toi. (Je fais une pause.) Au cas où tu ne le saurais pas.
Un sourire se dessine lentement sur ses lèvres.
— Oh ! mais je le sais. Fais-moi confiance sur ce point.
Il poussa un soupir contrit qui chatouilla les petits cheveux de la jeune fille, derrière son oreille.
— Je sais que vous n’y connaissez pas grand-chose aux hommes et à leurs habitudes, mais il s’agit d’un état dans lequel ils se trouvent souvent au réveil. Ça n’a rien à voir avec vous.
(...)
Après un long silence gêné, sa curiosité prit le pas sur la peur, et elle chuchota :
— C’est douloureux ?
Il réfléchit un moment avant de répondre :
— À cet instant précis, je crois que je préférerais une balle entre les deux yeux.
— Vous n’avez qu’à me prêter votre pistolet, je peux arranger ça.
Lisa s’est fendue d’un large sourire.
— Ça me plaît. D’autant plus que moi aussi, je suis du signe de la Vierge.
— Ça ne m’avait pas échappé. Alors, c’est OK pour tout le monde ? RSV, ça claque bien, je trouve. Les sigles sont à la mode, depuis quelque temps.
Il avait l’air si enthousiaste que je n’ai pas osé le contredire.
— Ça me convient. Je n’accorde pas beaucoup d’importance à ce genre de chose.
Shon y est allé de son argument.
— Si ça plaît à Lisa, c’est bon pour moi. Basse et batterie, ça doit marcher ensemble en toutes circonstances !
Rik a acquiescé à son tour, d’un simple hochement de tête pas spécialement convaincu, comme s’il se contentait de se ranger à la majorité.
Une fois de plus, son regard a croisé le mien.
Pour lui comme pour moi, la troisième lettre de RSV était aussi l’initiale d’un tout autre mot, qui n’avait rien à voir avec la pureté virginale.
Un mot que j’étais incapable de prononcer.
La musique a pénétré ma tête.
Ma voix était beaucoup plus claire et cristalline que dans mon propre casque, qui était loin d’égaler la qualité de celui-là. Au premier couplet, mes larmes ont commencé à s’accumuler derrière mes paupières closes, puis à forcer le barrage de mes cils. Je n’ai pas cherché à les retenir. C’était ma musique, mais c’en était aussi une autre, tellement plus belle, plus fine. J’ai écouté entièrement la chanson. À regret, j’ai retiré le casque. J’ai ouvert les yeux et je me suis retournée.
Il était là, debout, tout près, son MP4 à la main au bout du câble qui le reliait au casque.
Il jeta un regard appuyé à la bosse proéminente de son sexe. Son sourire n'était déjà plus qu'un souvenir.
— Tu vois ça ? Si tu restes ici, je vais finir par te sauter. C'est ça que tu veux ? C'est ça que tu es venue faire ici, Katie ? Détruire notre amitié ?
— Non. Ce n'est pas ce que je veux. Mais à choisir entre notre amitié, et te sauver la vie, c'est la deuxième option que je prendrai. Je te l'ai dit ; je reste. Vas-y. Baise-moi. Ton amitié ne signifiera plus rien si tu meurs, de toute façon.
Du coin de l'œil, elle vit son érection se dresser sous le tissu élastique du boxer. Elle sentit son clitoris puiser entre ses cuisses, et tout son corps se raidit. Rill laissa échapper un juron entre ses dents, avec un accent trop marqué pour qu'elle saisisse un seul mot. Une seule chose était certaine : c'était loin d'être une amabilité.
– Ce n’était pas un rendez-vous, claquai-je. Juste du boulot !
– Tut-tut-tut-tut-tut-tut, répondit-il en secouant la tête. Je ne suis peut-être pas un spécialiste mais, grâce à mon job, j’ai développé une espèce de science du comportement.
– Oh, pitié… Tu vois des tueurs à tous les coins de rue, me désespérai-je.
– Toujours est-il que je suis resté les yeux rivés sur Blake toute la soirée.
– Et ?
– Et lui a eu les yeux rivés sur toi toute la soirée. Ce gars-là en pince clairement pour toi.
Je roulai des yeux, exaspérée. De toute évidence, les rumeurs au sein de l’hôtel allaient bon train au sujet de Blake et moi.
– Greg, je suis venue pour éviter un scandale au Peninsula. Il n’y a rien d’autre qu’une relation strictement professionnelle entre lui et moi.
– Je sais qu’il t’a raccompagnée chez toi.
– Grand Dieu, Gregory ! Tu n’as pas mieux à faire ?
– Ça fait partie de mon boulot. Je devais veiller au grain. Donc…
– Donc tes troupes t’ont fait un rapport détaillé, conclus-je, dépitée.
– Exactement. Ce cher Blake est rentré à l’hôtel à 2 heures du matin. Et si j’en crois mes « troupes », poursuivit-il en mimant les guillemets, il avait le sourire aux lèvres.
— Tu ne vas pas encore nous obliger à jouer au Monopoly, quand même ? ronchonna Rhage.
— Si. (Un grognement collectif s’éleva, totalement ignoré par Kolher.) Tout de suite après dîner.
— J’ai quelque chose à faire, fit V. Je serai de retour dès que je peux.
— Très bien, mais tu ne pourras pas choisir le chien ou la chaussure alors. Ce sont toujours les premiers à partir.
Ma voix était aigüe comme je m’asseyais, mon coeur martelant à la pensée de le voir ici.
— Je ne veux pas que tu viennes.
— Putain, Els…
J’ai tressailli à la douleur dans sa voix.
— S’il te plaît, Adam.
— J’en ai besoin. J’ai besoin d’être avec toi. Je t’aime, Ellie. Je t’aime tellement
Il pleurait.
Je ne l’avais jamais entendu ou vu pleurer avant.
À ses larmes et sa confession franche, j’ai commencé à pleurer aussi et me suis effondrée sur mon oreiller en serrant le téléphone contre mon oreille.
– Je suis pas lunatique…
– Ouais, mon pote, insiste Kenji en posant sa cuillère. T’es carrément lunatique. T’es toujours en train de dire : « Ferme-la, Kenji », « Va te coucher, Kenji », « Personne n’a envie de te voir tout nu, Kenji »… Alors que je sais de source sûre que des milliers de gens ont envie de me voir à poil.