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Le lieutenant profita de la question pour s'approcher de moi, éloignant ainsi le nez du nuage pénétrant qui s'exhalait du commissaire Ventru. « Le tueur a préparé le terrain avec une attention toute particulière. Victime isolée, célibataire, seule au moment de son intervention. Il n'a pas lésiné sur le matériel à emporter.

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Au centre de la pièce, sous les lueurs diaprées du crépuscule, huit crochets en acier, suspendus à l'extrémité de cordes regroupées à la base en un faisceau unique, vibraient dans l'air telles les branches d'un mobile d'enfant. Par un système complexe de nœuds et de poulies-freins, la levée du système et par conséquent, celle de la masse embrochée au métal, se contrôlait en tirant sur une corde plus grosse qui pendait et s'enroulait sur le sol. La chair ferme du corps que j'imaginais suspendu, avait dû craquer comme un fruit trop mûr et, sous chaque pointe encore foisonnante de fragments de peau déchirée, luisaient des lar- michettes miroitantes. Un panache rougeâtre, un élan de fougue artistique éclaboussait le mur ouest jusqu'au plafond, comme si le sang avait fui la terreur de son propre corps

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J'ai tout essayé. Le saut en parachute, à l'élastique, les pires manèges de foire, les élans fulminants à moto et pourtant, rien ne me secoue autant que l'explosion d'une scène de crime sur le film cristallin de la rétine. Je me sens, aujourd'hui encore, incapable d'exprimer ce qui me retourne à ce point. Peut-être la peur ou, tout simplement, le réflexe humain de ne pouvoir supporter le visage de l'horreur dans sa plus fracassante expression

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Il est vingt-trois heures, ce soir-là. Je me tourne et me retourne dans mon lit, les yeux rivés vers les chiffres blessants du radio-réveil. La place de Suzanne, trop vide, me contraint à me lever et à appeler sur son téléphone portable. Une voix douce me répond, celle d'une femme, un robot qui distribue les messages standard d'absence. Je compose le numéro du laboratoire expérimental où elle travaille, le poing serré contre mes lèvres. Le veilleur de nuit me répond qu'elle a terminé voilà presque une heure. Dix minutes suffisent pourtant pour aller de L'Hay-les-Roses à notre cinq pièces de Villejuif...

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- C'est la première fois que ça me fait ça, après plus de vingt-cinq ans de carrière. Quand je suis arrivée sur le lieu du crime, je me suis vue sur un haut sommet enneigé, si haut qu'il me devenait impossible de constater autre chose que le bleu du ciel. J'étais perchée à la pointe de ce sommet, les nuages naviguaient sous mes pieds, floconneux, ridicules. Et là, mon esprit s'est comme ouvert. J'ai senti au-dessus du corps de la fille une forme d'énergie, une sorte de vibration d'atomes, chaude, froide, bouillante puis glaciale. J'ai ressenti à la fois la paix de la victime et la rage folle du tueur. Des ondes positives et négatives m'emportaient, des flux de charges m'ont picoté les joues et m'ont agité les cheveux... Ce qui s'est produit, je n'en sait rien, mais je suis persuadée qu'il existe une explication scientifique à cela... Probablement mon cerveau a-t-il généré, à la vue de la scène, des substances hallucinogènes de défense, vous savez, un peu comme ceux qui connaissent des NDE, des expériences approchées de la mort...

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Élisabeth Williams me rendit visite au moment où j'enfournais quelques costumes dans une valise. Elle s'assit sur le rebord gauche du lit, là où Suzanne avait l'habitude de dormir. « Que voulez-vous, Élisabeth ? » lui demandai-je sans lui adresser l'ombre d'un regard. « Je suppose que vous savez et outrepassez les lois en venant ici.

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Son stylo partit en vrille à travers la pièce. « Je fais ce qu'il y a de mieux pour nous tous ! Nous piétinons et j'ai même l'impression que, parfois, nous régressons. Il faut que tu me remettes ton insigne et ton arme. —    Il est trop tard... » lui envoyai-je dans l'intonation du désespoir. « Je ne peux plus repartir en arrière ! Vous ne comprenez pas que c'est moi que le tueur cherche ? Comment voulez-vous que je laisse tomber ? Ne me démettez pas de l'enquête ! Pas comme ça ! Ma femme m'attend, enfermée quelque part... Je... C'est moi... C'est moi qui dois la retrouver ! Personne... ne peut faire ça à ma place ! Je... sens des choses... C'est mon affaire... Je vous en prie ! » Leclerc se plaqua au fond de son siège. « Ne rends pas mon rôle plus difficile qu'il ne l'est déjà. Ton arme, ta carte... » Je posai le Glock sur son bureau.

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Dead Alive pressa à nouveau le bouton marche. « Le larynx a été broyé par la barre, ce qui a causé une mort quasi immédiate par asphyxie. » Il retourna le corps. « Au vu des lividités cadavériques ainsi que de la rigidité du corps bien en place, il ne semble pas que le corps ait été déplacé après la mort. Le thermomètre rectal indique... 25 °C. La pièce est chauffée à 18 °C, donc, en supposant une baisse d'un degré par heure depuis le dernier souffle, cela nous donne une mort qui remonterait aux alentours des... une heure ou deux heures du matin grand maximum...

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Le Plessis-Robinson représentait un peu le Paradis à proximité des forges de l'Enfer parisien. Quand on flâne dans les vieilles ruelles commerçantes et animées, l'on renoue un peu avec la douceur de vivre des villages franciliens d'autrefois. Suzanne et moi aimions toucher du doigt ce coin de ciel bleu, à six kilomètres seulement de la tourmente. Ce jour-là, malheureusement, le temps n'était pas à la balade ni même aux souvenirs..

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J'ouvris les portes du meuble de télévision, après m'être occupé de son verrou, et découvris une quantité incroyable de cassettes et de DVD. Des films de guerre, comme Pearl Harbor ou II faut sauver le soldat Ryan, des comédies, des films policiers et une belle pilée de films pornographiques à dominante sadomasochiste, signés Torpinelli. Au fond du salon, je bus des yeux les différentes couvertures des ouvrages qui écrasaient de leurs connaissances les planches des armoires en chêne. Mécanique quantique, thermodynamique, topologie, sciences humaines et sociales... Du baratin d'étudiant.

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