Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 579
Membres
1 012 903

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Trains de l'extrême



Description ajoutée par Stephanelefort 2017-02-28T17:47:33+01:00

Résumé

Ce sont les trains les plus lourds du monde, tel celui de Mauritanie qui est aussi le plus long, ou les plus chers comme le Transsibérien dont la facture a fait vaciller la fortune des tsars, ou encore les plus luxueux, à l'image du Train Bleu déversant sur la Côte d'Azur rois, princes et grands de ce monde, banquiers et milliardaires.

Ce sont aussi les trains les plus démunis comme ceux du Tiers Monde, ou grimpant à des altitudes record tels ceux des Andes, de l'Himalaya ou du Tibet, à moins qu'ils n'aillent se perdre dans les plaines sans fin de Russie ou de Mongolie, qu'ils ne roulent dans les fournaises d'Afrique ou sous les froids glaciaux de l'Alaska. Des trains qui circulent également pendant des jours et des nuits, toutes sirènes hurlantes, dans l'Ouest américain, ou qui murmurent discrètement dans les hauts pâturages alpestres de l'Oberland suisse.

Bref, tous ces trains de l'extrême, nous fascinent, emportant dans leur roulement sonore et incertain nos rêves d'enfant. Nous les avons aimés en lisant Jules verne, en les découvrant au cinéma dans l'obscurité des petites salles de quartier, ou lors des premiers voyages internationaux des années 1960 lorsque le coût des transports le permettait encore. Puis, plus tard, nous les avons parfois retrouvés...

Parfois, mais pas toujours, car ils disparaissent dans un Tiers Monde qui se démunit de plus en plus du nécessaire, comme ils disparaissent des pays " riches " qui sacrifient le meilleur d'eux-mêmes et de leurs trains sur l'autel du tout béton, du tout pétrole et du tout rentable. Mais, comme les héros des grandes tragédies wagnériennes, ils ne meurent jamais vraiment. Et si leur mort est annoncée, ils réapparaissent toujours, sortant des fumées obscures encore crachées par, des locomotives brûlantes et huileuses qui vacillent mais avancent, roulant avec une étrange assurance sur des voies tracées au bord de précipices insondables - des précipices toutefois moins profonds et moins dangereux que ceux créés par les oublis des grands décideurs économistes de notre temps.

Cet ouvrage est une riposte à ces oublis, désireux de faire revivre ces trains que les bilans comptables essaient de gommer. C'est aussi une puissante incitation au voyage par l'esprit et dans la réalité ferroviaire de notre temps, toujours aussi forte et présente.

Afficher en entier

Classement en biblio

extrait

Extrait ajouté par Stephanelefort 2017-02-28T17:50:36+01:00

1 - AFRIQUE

Le Transsaharien

Sans aucun doute, c'est le plus vieux rêve ferroviaire français, un désir qui a duré des décennies et c'est celui qui n'a jamais été exaucé. On en a parlé, tant à l'Assemblée nationale que dans les chaumières un siècle durant. Même le maréchal Pétain, pour réconcilier la France avec elle-même et lui donner un grand projet colonial, quand elle voyait dans ses colonies l'expression d'une grande mission civilisatrice, a signé le décret donnant le départ des travaux. Mais, hélas, ce train n'a donc jamais été inauguré et fêté. Dommage. Car ce train des sables, pensait-on, aurait fait de l'Afrique une Amérique, comme ce fut le cas pour le Transcontinental américain. Mais un train suffisait-il pour cela ?

Gordon Laing, René Caillé, Paul Soleillet et les autres...

Le Sahara est un obstacle à l'extension coloniale de la France en Afrique : si, à l'époque, les Américains vont vers l'ouest, et les Russes vers l'est, pour conquérir les derniers territoires de leur nation, les Français, eux, vont vers le sud, et sortent de chez eux.

Mais tout le monde s'y met. Un Écossais, du nom de A. Gordon Laing, parvient le premier, en 1826, à réussir une expédition de 15 mois allant de Tripoli au Niger, et le Français René Caillé parvient à Tombouctou en 1827, parti de Freetown en Guinée, après une difficile traversée du désert. Dès l'implantation française en Algérie, puis dans l'Ouest africain, l'urgence d'une route transsaharienne est établie. Avec l'inauguration de la voie ferrée Alger-Blida, en 1862, on projette sa suite logique que serait une grande ligne de chemin de fer reliant l'Algérie au Niger, et faisant d'Alger le port de l'Afrique française... Le projet d'une ligne Alger-Saint-Louis-du-Sénégal par Tombouctou est proposé par Paul Soleillet au ministre du Commerce en 1875. Mais les esprits ne sont pas encore mûrs, et l'idée passe pour utopique dans l'opinion d'une France qui n'a pas de politique coloniale précise. L'ingénieur des Ponts et Chaussées Albert Duponchel propose, la même année, un projet sérieux : les pouvoirs publics l'invitent a attendre le XXe siècle ! Mais en 1877 il obtient un congé et la somme de 4 000 F pour monter une expédition d'études préliminaires, dont il publie le rapport en 1878. L'idée est lancée.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents


Date de sortie

Trains de l'extrême

  • France : 2006-10-16 (Français)

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 0
Commentaires 0
extraits 1
Evaluations 0
Note globale 0 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode