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L'annonce de son professeur bouleverse Akiko qui rentre le plus vite possible pour aider sont professeur, mais sur place en le voyant en forme et égale à lui-même, elle commence a douté surtout que son travail l'attend , c'est ainsi qu'elle repart continuer sa vie de son côté tandis que les mois défilent et quand sont téléphone sonne à nouveau, c'est l'heure des adieux.

Un dernier tome touchant Akiko a énormément appris de son professeur malgré tout, elle a décidé de vivre pleinement sa carrière plutôt que d'être là pour son mentor. Pourtant, à travers ces paroles, on sent tout l'attachement qu'elle ressent pour son professeur et ce que leur rencontre lui a apporté. Une conclusion à la fois belle et triste pour cette série.

Belle conclusion pour ce manga autobiographique très touchant.

J’ai suivi avec plaisir le parcours de vie de l’autrice, de lycéenne rêveuse à mangaka confirmée en passant par l’étudiante fêtarde. Ses chevilles enflées, la rude confrontation au monde réel, la soif de monter toujours plus haut. On sent beaucoup d’autodérision et de nostalgie dans son regard sur la jeune fille qu’elle était, de remise en question, mais peu d’indulgence : elle dresse un portrait d’elle-même sans complaisance, se traitant un nombre incalculable de fois d’abrutie.

Mais ce qui transparaît le plus au fil de ces 5 tomes, ce sont les regrets exprimés dans cette lettre ouverte à son professeur. Regrets des non-dits, regrets de n’avoir pas su être là quand il le fallait, regrets de son insouciance. Elle a vraiment su faire ressentir la complexité de sa relation avec son lui. Personne hors-normes, parfois violent, intransigeant, passionné, naïf, fantasque, il a tour à tour été bourreau tyrannique et mentor, super-héros même, lui apprenant tant que le dessin qu’une vision de la vie.

Même si je ne suis pas fan de son dessin, parfois un peu brouillon, il y a toujours quelque chose de très expressif dans le trait d’Akiko Higashimura. C’est sans doute l’autrice que j’ai le plus lu cette année, entre Princess Jellyfish (17 tomes), Trait pour trait (5 tomes) et Tokyo Tarareba Girls (j’en suis au tome 4 sur 9). Son œuvre n’est jamais parfaite, mais Higashimura sait éviter les clichés et il y a toujours ce petit je-ne-sais-quoi qui la fait sortir du lot, un humour et une vision qui lui donnent une étincelle de vie.

Akiko Higashimura signe ici une œuvre autobiographique pour rendre hommage à une personne importante dans sa vie d'artiste.

Sans filtre Akiko nous décrit l'égoïsme dont elle a fait preuve pendant sa jeunesse, sa fainéantise, ses inconséquences, ses difficultés pour réussir ses études et enfin celles pour réussir à exercer le métier de mangaka.

Akiko nous dépeint une jeune fille insouciante, rêveuse, et imbu d'elle-même avec beaucoup de dureté. Son rêve de dessiner des mangas nécessite de rentrer dans une école des beaux-arts. Pour cela sa rencontre avec son professeur de dessin atypique sera déterminante. Celui-ci ne laisse rien passer à ses élèves, et surtout pas à Akiko. Ce dernier avec son côté bourru et sévère, n'aura qu'un but : pousser ses élèves à dessiner quoi qu'il arrive ! Au fil des tomes cet homme laisse entrevoir une certaine sensibilité et de la gentillesse derrière des gestes de tous les jours. Malheureusement la communication n'a pas toujours été aisé entre Akiko et son professeur; laissant place à des regrets et des non-dits.

Une série touchante avec un soupçon d'authenticité dans les dessins et les dialogues la mangaka. Un véritable coup de cœur pour trait pour trait, dessines et tais-toi ! Cette série confirme que cette mangaka fait partie de mes préférées.