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Extrait ajouté par Nausicaa73 2018-07-07T00:36:05+02:00

— Malcolm est tout à fait capable de prendre les choses en main. Il est très doué pour diriger et veiller à nos intérêts. Tu me l’as souvent dit. Nous emmènerons Andy avec nous, bien sûr, ajouta-t-elle. Il est grand temps qu’il découvre la ville et ses usages. Il a grandi à la campagne, en toute liberté, et un soupçon de sophistication ne lui fera pas de mal. Nous en profiterons pour rendre visite à Dick, à l’université. Je voudrais voir son tuteur. Il me semble bien sévère, et je ne pense pas que mener un jeune homme à la baguette soit la meilleure manière de l’éduquer.

Jamie leva les yeux au ciel.

— Et voilà qu’elle recommence ! Je me demande pourquoi le roi m’a donné ce comté. Il aurait dû te l’offrir à toi. Tu finiras à cheval, l’épée au poing, et moi ici, au coin du feu, en train de broder et de raccommoder.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T21:58:45+01:00

Deux semaines seulement s'étaient écoulées depuis la Saint-Michel mais, déjà, les nuits d'octobre étaient glaciales. Toutefois, les journées demeuraient anormalement chaudes pour la saison et les gelées matinales ne résistaient pas longtemps à l'ardeur du soleil. La sécheresse sévissait et la lande avait pris la couleur des fougères mortes, un gris brunâtre. Il avait à peine plu durant l'été et pas une goutte de pluie n'était tombée au cours de l'automne. La moisson en avait souffert, le gibier était rare et la famine menaçait de sévir cet hiver. De nombreux pillages étaient à redouter.

Ils étaient monnaie courante dans ces régions, et ce quelle que soit l'abondance des récoltes. Après trois siècles de guerres perpétuelles entre l'Angleterre et l'Ecosse, ces attaques de pillards faisaient maintenant partie intégrante de leur vie. Jadis question de survie, elles constituaient aujourd'hui une habitude. La nuit, des clans franchissaient les collines escarpées, et traversaient les plaines marécageuses pour piller puis brûler les maisons. Bien entendu, ils repartaient avec le bétail, principalement des moutons et des chevaux. Le jour, ils se rencontraient dans les tavernes de Carlisle pour se défier aux cartes, aux dés ou aux courses de Langholm où les paris allaient bon train. Ainsi l'histoire avait-elle lentement légalisé, banalisé la guerre, le vol et le meurtre entre les deux pays.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T21:58:03+01:00

C'était le moment le plus délicat : se mêler à la foule sans attirer l'attention avant d'être à bonne distance de Thirlwall. Car, si on la démasquait alors que le château était déjà loin, son père serait obligé de l'emmener avec lui. Il entrerait dans une colère noire mais il n'oserait pas la renvoyer sans compagnie, et il ne pouvait se permettre de détacher une escorte pour la ramener. Et puis, elle n'était pas si sûre qu'il serait vraiment fâché. Il la savait capable de se débrouiller, l'ayant lui-même élevée comme un garçon, lui apprenant à se battre à l'épée, à manier la lance et à se servir d'un arc.

Elle caressa le manche en argent ouvragé du couteau qu'elle portait à la ceinture. Son père le lui avait offert pour le Nouvel An et, pour une fois, sa mère n'avait fait aucun commentaire désobligeant sur le bien-fondé de ce présent. Dans les régions frontalières entre l'Angleterre et l'Ecosse, la mort pouvait surgir du nord à tout moment et chacun, les femmes y comprises, dormait avec un poignard sous son oreiller.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T21:57:16+01:00

Un nuage de vapeur blanche se forma autour du visage de sir Thomas Carleton quand il s'exclama, d'un ton qui recouvrit la rumeur de la foule qui s'agitait dans la cour :

-Un jeune homme trapu, aux cheveux d'un brun terne, leva les yeux de la sangle qu'il était en train de fixer autour du ventre de son cheval, et son regard s'arrêta sur... Alexia. Tapie contre l'animal, elle espérait passer inaperçue. Il reporta son attention sur le père de la jeune fille.

— Ici, monsieur.

Sir Thomas se dressa devant son régisseur.

— Doublez la garde auprès des troupeaux, Rufus. J'ai un sale pressentiment. Quelque chose me dit que dès que nous aurons le dos tourné, Maxwell en profitera pour venir voler nos bêtes.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T21:56:57+01:00

S'efforçant de rester calme, elle se dirigea vers le coffre placé au pied de son lit et en extirpa un petit ballot attaché par une ficelle. Dans l'obscurité, elle enfila tant bien que mal les vêtements qui s'y trouvaient et pour elle tout ce qu'il y a de plus inhabituels : des hauts-de-chausses, une chemise, un pourpoint et des bottes en cuir usées. Des habits et des bottes appartenant au palefrenier, Willie Bell, tout au moins jusqu'à ce qu'elle l'en dépouille en les jouant aux dés dans une stalle vide, au fond de l'écurie, la veille. Elle avait insisté pour emporter son gain sur-le-champ et se remémora avec amusement le pauvre Willie essayant de cacher sa nudité avec une poignée de paille en la suppliant de ne pas le regarder. Compréhensive, elle s'était détournée non sans lui jeter un coup d'œil des plus intéressés au passage.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T21:54:36+01:00

Pieds nus sur l'épais tapis de jonc qui ne parvenait guère à réchauffer le sol, Alexia Carleton, transie, observait ce qui se passait dans la cour par la fenêtre à treillis.

Il restait encore une heure avant l'aube. Dans la pâle clarté lunaire, la haute silhouette de son père se détachait parmi les membres du clan. Elle reconnut son rire rauque quand il ceignit son épée. Il portait son casque et sa cotte d'armes, ce qui indiquait l'éventualité d'un combat.

Bien que sa chambre fût située au troisième étage du château de Thirlwall, Alexia percevait la tension des hommes autant que la nervosité des chevaux qui martelaient les pavés de leurs sabots ferrés.

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