Traverser les montagnes, et venir naître ici

Brisée par la perte de sa famille, Astrid quitte Pariset ses souvenirs insupportables et vend son cabinet de kiné. Elle s’est acheté une maison dans le Mercantour, isolée, en bout de chemin sans l’avoir vu ! Une région aimé par son mari et où elle pense pouvoir se retrouver.

Soraya, 17 ans, a fui la Syrie, a traversé l’Europe et petit à petit elle a tout perdu. Sa tante est morte dans cette montagne et cette tempête de neige qui va finir par l’engloutir sera leur tombeau. Elle est enceinte, d’un enfant qu’elle hait. Astrid va les sauver in extremis.

Deux femmes et deux vies brisées, deux femmes blessées qui vont se confronter, s’observer et s’apprivoiser jusqu’à construire une relation au coeur de cette montagne comme un écrin ou un creuset, personnage à part entière qui les mènera vers leur destin.

Un roman délicat malgré des passages très durs, où l’amour et l’entraide font obstacles à la haine et au rejet. Avec des retours en arrière, l’autrice nous conte petit à petit l’histoire de ces femmes, leurs deuils, leur solitude et le pouvoir de la vie qui reconstruit.

Un récit humain et bouleversant même si le traitement des personnages masculins est un peu trop manichéen, même si je comprends que c’était nécessaire dans ce cas.

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Marie Pavlenko, auteure reconnue pour sa plume sensible et ses thèmes profonds, nous offre avec Traverser les montagnes et venir naître ici une œuvre qui touche à l’universel tout en explorant l’intime. Ce roman, au croisement du récit initiatique et de la fresque poétique, est une invitation à embrasser la fragilité et la force des vies humaines.

Le livre met en scène deux protagonistes que tout semble opposer mais que le destin réunit : Astrid, une mère et épouse qui tente de surmonter la perte tragique de son mari et de ses deux enfants, et Soraya, une jeune femme ayant fui la Syrie à cause de la guerre. Ces deux femmes, marquées par des blessures différentes mais également profondes, se croisent dans une petite communauté où elles apprendront à reconstruire leur vie.

Marie Pavlenko dépeint avec une écriture tantôt brute, tantôt onirique, la douleur et la résilience qui unissent Astrid et Soraya. L’auteure explore avec justesse les thèmes du deuil, de l’exil, de la maternité et de la renaissance. Les paysages, à la fois rudes et magnifiques, deviennent le miroir de leurs émotions intérieures : les montagnes qui entourent Astrid symbolisent son enfermement dans la douleur, tandis que l’horizon que Soraya cherche à atteindre représente l’espoir d’un nouveau départ.

L’émotion omniprésente dans ce roman en fait une lecture poignante. Les dilemmes des deux femmes, leurs peurs, leurs doutes, mais aussi leur force, sont décrits avec une véracité bouleversante. L’auteure excelle dans l’art de donner une voix à des personnages qui auraient pu être brisés, mais qui trouvent une forme de salut dans leur rencontre et leur entraide.

Traverser les montagnes et venir naître ici m’a bouleversé du début à la fin. J’avais l’impression de retenir ma respiration durant toute ma lecture, tant chaque page était chargée d’émotions et de tension. L’auteure a cette rare capacité à capturer l’essence de l’âme humaine, à nous plonger dans des univers étrangers tout en nous confrontant à nos propres réalités intérieures.

Une histoire belle et à la fois terrible.

Ce roman nous raconte les histoires terrible de deux femmes. L'une française ayant perdu ses enfants et cherchant à changer de vie afin de faire son deuil. L'autre, syrienne fuyant la guerre parcourant les pays, perdant membres de sa famille petit à petit pour fuir vers la France.

Chacune de ces deux femmes a eu son lot d'épreuve et continue de vivre et de se battre afin d'avancer et de chacune faire son deuil.

Je remercie netgalley et les escales éditions pour cette lecture.

Sortie le 22 août 2024.

Je ressors bouleversée de cette lecture, un très beau roman, tellement réel, tellement d'actualité.

Je n'en dirai pas plus, mais ce roman et l'histoire d'Astrid, et surtout de Soraya vont être difficiles à oublier.

Un roman que je conseille vraiment à tout le monde.

Collaboration non rémunérée

C'est pour des livres comme celui que j'aime la lecture 😌

Même si la plume de l'autrice ne m'a pas convaincu dans ce livre, l'histoire si.

La lecture nous apprend l'empathie, et nous permet de découvrir et d'apprendre. Il y a des personnes qui vivent et traversent des épreuves dont on ne pourra jamais comprendre la difficulté. Cela ne signifie pas qu'il faut fermer les yeux et les oublier.

Cette histoire est difficile à lire, le sujet, les personnages, leur vie 💔

Je n'oublie pas ce qui traverse les montagnes pour venir naître ici ❣️

Très délicat, écriture douce pour des sujets durs. On croise deux femmes fortes et fragiles à la fois et leurs histoires entremêlées dans le drame.

Certains livres sont comme des voyages : ils nous emmènent loin, puis nous ramènent à l'essentiel.

Traverser les montagnes, et venir naitre ici est de ceux-là. Marie Pavlenko nous livre un récit où chaque mot semble porter la trace de ceux qui ont quitté leurs racines.

À travers ses deux personnages à la fois vulnérables et puissantes, elle nous fait ressentir la force du courage et le poids de l'exil. On marche à leurs côtés, on partage leurs silences, leurs peurs, leurs espoirs. On découvre combien il est douloureux de se détacher d'un passé tout en rêvant d'un avenir meilleur.

Ce livre est un hommage à la résilience, à ceux qui bravent toutes les montagnes - les réelles et celles au fond de soi - pour renaître ailleurs. Pavlenko rappelle avec finesse ce que signifie appartenir et le prix de cette quête.

Si vous cherchez une lecture qui touche l'âme et fait écho aux épreuves et aux espoirs humains, Traverser les montagnes, et venir naître ici est une expérience dont on ne ressort pas indemne.

Astrid a perdu son mari et ses deux enfants. N’arrivant plus à vivre dans leur maison familiale, là où ils avaient toujours vécu, elle décide de tout quitter pour aller vivre isoler du monde. Elle a déniché une petite maison à 1900 mètre d’altitude dans les montagnes du Mercantour proche de Nice.

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Lorsqu’elle découvre le hameau dans lequel elle va vivre, elle comprend mieux l’amour de son mari pour cette région et ses paysages. Cela lui permet de se sentir plus proche de lui, même s’il n’est plus là.

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En parallèle nous allons suivre Soraya, une jeune fille de 17 ans qui a malheureusement perdu toute la légèreté de la jeunesse. En effet, Soraya est sur la route depuis de longs mois avec sa tante dans l’espoir d’atteindre la France et aspire à obtenir la nationalité française.

Dans son pays c’est la guerre, elle n’a pas eu le choix de partir avec sa famille au risque d’être tuée.

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Malheureusement, sur le chemin, elle a été séparée de ses parents et a vécu des moment horribles qu’aucune femme ne devrait vivre ! Avec sa tante elle approche enfin de la France. Elles veulent passer la frontière par la montagne qui sépare naturellement l’Italie de la France.

C’est dans cette montagne que Soraya et Astrid vont se rencontrer et cette rencontre bouleversera à jamais leur vie.

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J’ai adoré ce roman car l’histoire est lumineuse malgré le thème abordé.

Soraya et Astrid ont toutes les deux beaucoup souffert dans leur vie et même si elles n’ont pas le même âge et n’ont pas traversé les mêmes épreuves, ne parlent pas la même langue, elles se comprennent. De leur rencontre va naître une magnifique relation.

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La construction de l’histoire est très intéressante. Des bribes du passé des deux héroïnes sont mélangés à leur présent ce qui permet d’apporter quelques explications de ce qu’elles ont vécu sans pour autant nous détacher de l’histoire présente. Cela rend l’histoire très fluide et très agréable à lire.

La poésie a aussi une belle place dans ce roman et elle permet de rassembler Astrid et Soraya.

#Frimousse

Il y a quelques semaines, je te présentais les sorties de la rentrée littéraire d’août qui me faisaient de l’œil - et c’est suite à cela que les éditions Les Escales m’ont fait parvenir la version numérique du nouveau roman de Marie Pavlenko : *Traverser les montagnes, et venir naître ici*. Je connaissais déjà l’autrice pour avoir lu *Un si petit oiseau* il y a quelques années - et j’étais donc curieuse de la retrouver avec, cette fois-ci, un récit adulte (d’autant que toutes les chroniques que j’ai croisées l’encensaient).

Et bon sang, qu’est-ce que j’ai bien fait de les écouter !

*Traverser les montagnes, et venir naître ici* est un roman que j’ai dégusté lentement pour venir piocher chaque jour deux ou trois nouveaux chapitres, parce qu’il nous donne une impression de flottement. Le style haché de Marie Pavlenko illustre un récit brut et entier, bourré de sensibilité et d’humanité. Astrid et Soraya ne pourraient pas avoir des vies plus différentes - l’une a perdu son mari et ses deux fils dans un accident de voiture et part faire le point dans un chalet perdu au fin fond du Mercantour, tandis que l’autre a abandonné son pays rongé par la guerre pour entreprendre un voyage violent et meurtrier vers l’espoir d’une nouvelle vie - mais ces deux femmes ont en réalité bien plus en commun qu’il n’y paraît. Elles luttent toutes les deux entre ombre et lumière, pour surmonter leurs traumatismes et se donner une nouvelle chance de vivre.

Mais ce n’est pas une simple histoire de reconstruction. Ce roman, c’est aussi et surtout un véritable engagement. Entre ode à la nature sauvage, militantisme politique, réflexions autour de la maternité, écrin de sensibilité qui n’en reste pas moins franc de réalisme, déclaration d’amour à la poésie et à celles et ceux qui l’écrivent (je suis d’ailleurs ressortie de ma lecture avec une liste bibliographique que je compte bien découvrir !), mais aussi portrait d’humanité dans son sens le plus large… *Traverser les montagnes, et venir naître ici* est une petite bombe qui nous fait osciller entre un tas de sujets (souvent difficiles, alors attention aux triggers warning) qui se retrouvent magnifiquement liés.

On ressort de cette lecture un peu hébétés, mais aussi bouleversés et avec la certitude d’avoir vécu un grand moment de littérature.

Le coup de cœur m’a échappé de justesse à cause de cette écriture parfois un peu trop décousue à mon goût et qui donnait justement un caractère presque trop suspendu au récit que j’aurai préféré voir plus ancré, mais ce n’est vraiment qu’une impression qui n’engage que moi et qui ne sera définitivement pas ce que je retiendrai de ma lecture.

Bref, *Traverser les montagnes, et venir naître ici* est un roman salutaire et assurément l’une des pièces maîtresses de cette rentrée littéraire !

https://desrevesdanslamarge.com/traverser-les-montagnes-et-venir-naitre-ici-marie-pavlenko/

Ce roman est une véritable pépite. La prose est absolument merveilleuse. Les mots dégagent une poésie que j'ai rarement rencontrée ailleurs. Marie PAVLENKO m'a envoûtée, charmée, conquise. Je n'ai qu'une hâte découvrir d'autres œuvres issues de sa plume enchanteresse.

J'ai aimé les deux femmes, chacune dans leur vulnérabilité. Leur pudeur, leurs silences. L'osmose entre elles, avec Ida, la céramiste. Les non-dits. La souffrance qui transpire dans leur quotidien.

Leur quotidien c'est l'isolement dans les montagnes des Alpes de Haute-Provence. Marie PAVLENKO nous dresse de somptueux tableaux. Les paysages sont croqués avec tellement de justesse et de sensibilité... que j'en ai des frissons. Elle appelle notre émotion. Elle réussit son pari, au moins sur moi. J'ai adoré ce récit.

Je m'interdis de vous évoquer les personnages, ces deux femmes brisées et blessées : elles ont tant à vous dire que mes mots et mes phrases seront maladroites par rapport à la narration qu'elles partagent avec vous et qu'elles m'ont offerte. Soraya et Astrid sont faites de sang, de coeur, d'amour, de dons de soi. Unies, elles sont plus fortes et plus combattantes. Visent le ciel et les étoiles...

Les thèmes de cette histoire bousculent, remettent en question mes à priori et mes représentations. Deuil, exode, fuite, courage, être femme et être mère... Voici une découverte littéraire que je ne risque pas d'oublier.

La fin est brutale, presque trop rapide et trop brusque. Un coup de poing dont je vais avoir du mal à m'en remettre...