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Vale

La grande amour que vous m'aviez donnée

Le vent des jours a rompu ses rayons —

Où fut la flamme, où fut la destinée

Où nous étions, où par la main serrés

Nous nous tenions

Notre soleil, dont l'ardeur fut pensée

L'orbe pour nous de l'être sans second

Le second ciel d'une âme divisée

Le double exil où le double se fond

Son lieu pour vous apparaît cendre et crainte,

Vos yeux vers lui ne l'ont pas reconnu

L'astre enchanté qui portait hors d'atteinte

L'extrême instant de notre seule étreinte

Vers l'inconnu.

Mais le futur dont vous attendez vivre

Est moins présent que le bien disparu.

Toute vendange à la fin qu'il vous livre

Vous la boirez sans pouvoir être qu'ivre

Du vin perdu.

J'ai retrouvé le céleste et sauvage

Le paradis où l'angoisse est désir.

Le haut passé qui grandi d'âge en âge

Il est mon corps et sera mon partage

Après mourir.

Quand dans un corps ma délice oubliée

Où fut ton nom, prendra forme de cœur

Je revivrai notre grande journée,

Et cette amour que je t'avais donnée

Pour la douleur.

Ave

Très haut amour, s'il se peut que je meure

Sans avoir su d'où je vous possédais,

En quel soleil était votre demeure

En quel passé votre temps, en quelle heure

Je vous aimais,

Très haut amour qui passez la mémoire,

Feu sans foyer dont j'ai fait tout mon jour,

En quel destin vous traciez mon histoire,

En quel sommeil se voyait votre gloire,

Ô mon séjour.

Quand je serai pour moi—même perdue

Et divisée à l'abîme infini,

Infiniment, quand je serai rompue,

Quand le présent dont je suis revêtue

Aura trahi,

Par l'univers en mille corps brisée,

De mille instants non rassemblés encor,

De cendre aux cieux jusqu'au néant vannée,

Vous referez pour une étrange année

Un seul trésor

Vous referez mon nom et mon image

De mille corps emportés par le jour,

Vive unité sans nom et sans visage,

Cœur de l'esprit, ô centre du mirage

Très haut amour.

Escopolamine

Le vin qui coule dans ma veine

A noyé mon cœur et l'entraîne

Et je naviguerai le ciel

À bord d'un cœur sans capitaine

Où l'oubli fond comme du miel.

Mon cœur est un astre apparu

Qui nage au divin non pareil.

Dérive, étrange devenu !

Ô voyage vers le soleil —

Un son nouvel et continu

Est la trame de ton sommeil.

Mon cœur a quitté mon histoire

Adieu Forme je ne sens plus

Je suis sauvé je suis perdu

Je me cherche dans l'inconnu

Un nom libre de la mémoire.

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Ave

Très haut amour, s'il se peut que je meure

Sans avoir su d'où je vous possédais,

En quel soleil était votre demeure

En quel passé votre temps, en quelle heure

Je vous aimais,

Très haut amour qui passez la mémoire,

Feu sans foyer dont j'ai fait tout mon jour,

En quel destin vous traciez mon histoire,

En quel sommeil se voyait votre gloire,

Ô mon séjour.

Quand je serai pour moi—même perdue

Et divisée à l'abîme infini,

Infiniment, quand je serai rompue,

Quand le présent dont je suis revêtue

Aura trahi,

Par l'univers en mille corps brisée,

De mille instants non rassemblés encor,

De cendre aux cieux jusqu'au néant vannée,

Vous referez pour une étrange année

Un seul trésor

Vous referez mon nom et mon image

De mille corps emportés par le jour,

Vive unité sans nom et sans visage,

Cœur de l'esprit, ô centre du mirage

Très haut amour.

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Escopolamine

Le vin qui coule dans ma veine

A noyé mon cœur et l'entraîne

Et je naviguerai le ciel

À bord d'un cœur sans capitaine

Où l'oubli fond comme du miel.

Mon cœur est un astre apparu

Qui nage au divin non pareil.

Dérive, étrange devenu !

Ô voyage vers le soleil —

Un son nouvel et continu

Est la trame de ton sommeil.

Mon cœur a quitté mon histoire

Adieu Forme je ne sens plus

Je suis sauvé je suis perdu

Je me cherche dans l'inconnu

Un nom libre de la mémoire.

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Nova

Dans un monde au futur du temps où j'ai la vie

Qui ne s'est pas formé dans le ciel d'aujourd'hui,

Au plus nouvel espace où le vouloir dévie

Au plus nouveau moment de l'astre que je fuis

Tu vivras, ma splendeur, mon malheur, ma survie

Mon plus extrême cœur fait du sang que je suis,

Mon souffle, mon toucher, mon regard, mon envie,

Mon plus terrestre bien perdu pour l'infini.

Évite l'avenir, Image poursuivie !

Je suis morte de vous, ô mes actes chéris

Ne sois pas défais toi dissipe toi délie

Dénonce le désir que je n'ai pas choisi.

N'accomplis pas mon jour, âme de ma folie, —

Délaisse le destin que je n'ai pas fini.

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Nyx

A Louise aussi de Lyon et d'Italie

Ô mes nuits, ô noires attendues

Ô pays fier, ô secrets obstinés

Ô longs regards, ô foudroyantes nues

Ô vol permis outre les cieux fermés.

Ô grand désir, ô surprise épandue

Ô beau parcours de l'esprit enchanté

Ô pire mal, ô grâce descendue

Ô porte ouverte où nul n'avait passé

Je ne sais pas pourquoi je meurs et noie

Avant d'entrer à l'éternel séjour.

Je ne sais pas de qui je suis la proie.

Je ne sais pas de qui je suis l'amour.

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Maya

Je descends les degrés de siècles et de sable

Qui retournent à vous l'instant désespéré

Terre des temples d'or, j'entre dans votre fable

Atlantique adoré.

D'un corps qui ne m'est plus que fuie enfin la flamme

L'Âme est un nom chéri détesté du destin —

Que s'arrête le temps, que s'affaisse la trame,

Je reviens sur mes pas vers l'abîme enfantin.

Les oiseaux sur le vent dans l'ouest marin s'engagent,

Il faut voler, bonheur, à l'ancien été

Tout endormi profond où cesse le rivage

Rochers, le chant, le roi, l'arbre longtemps bercé,

Astres longtemps liés à mon premier visage.

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