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Un auteur de série noire, Quinn, est éveillé au milieu de la nuit par un coup de téléphone qui ne lui était pas destiné: on demande un détective, un certain Paul Auster. Quinn, qui mène une vie errante, lestée d'un passé problématique, accepte le jeu consistant à être ce Paul Auster. Et le voilà lancé dans une aventure plus extravagante que toutes celles qu'il aurait pu imaginer. A la faveur de cette première faille de l'identité, le roman policier bifurque, et ce sont à la fois Kafka et Hitchcock que l'écrivain de L'Invention de la solitude convoque dans les détours de sa cité de verre.
"Même avant de devenir William Wilson, Quinn avait été un lecteur assidu de romans policiers. Il savait que la plupart d’entre eux étaient mal écrits et qu’en général ils ne résistaient pas au plus faible des examens critiques, mais malgré tout il y avait en eux une forme qui l’avait séduit. Il lui fallait vraiment tomber sur un spécimen d’une rare médiocrité, incroyablement mauvais, pour refuser de le lire. Alors que ses goûts dans les autres domaines de lecture étaient rigoureux au point de paraître bornés, il n’exerçait dans ce genre-là pratiquement aucune discrimination. Lorsqu’il était dans une disposition favorable, il pouvait en lire dix ou douze d’affilée sans effort. C’était une sorte de faim qui s’emparait de lui, l’envie irrépressible d’un mets particulier, et il ne s’arrêtait pas avant d’avoir mangé tout son soûl.
Ce qui lui plaisait, dans ces livres, c’était leur sens de l’abondance et de l’économie. Dans un bon roman policier rien n’est perdu, il n’y a pas de phrase ni de mot qui ne soient pas significatifs. Et même s’ils ne le sont pas en fait, ils le sont potentiellement, ce qui revient à la même chose. Le monde du livre s’anime et foisonne de possibilités, de secrets et de contradictions. Comme toute chose vue ou dite, même la plus petite, la plus banale, peut influer sur le dénouement de l’histoire, rien ne doit être négligé. Tout devient essentiel ; le centre du livre se déplace avec chaque événement qui le pousse en avant. Le centre en est donc partout et on ne peut en dessiner la circonférence avant que le livre n’ait pris fin".
Le roman parle d'un écrivain qui s'embarque dans une histoire qui ne le concernait même pas et qui remet sa vie entière en question au fil de l'histoire. On découvre le voyage d'un homme au coeur de lui-même, au coeur du monde, au coeur de N-Y. Les personnages qu'il rencontrent sont des êtres tout à fait normaux mais à qui la vie ne fait pas de cadeaux. Il y a même une curieuse apparition. Vous vous en rendrez vite compte lors de la lecture. Bref, un livre étonnant, simple grâce à une écriture fluide et sans failles.
Paul Auster nous entraine dans les péripéties de son héros D. Quinn, qui prendra l'identité de P. Auster, détective, pour mener une enquête entrainant sa chute. La question de l'identité est au centre de ce premier tome de la trilogie. Il interroge l'arbitraire de l'existence et ses conséquences; pourquoi suivre ce chemin plutôt qu'un autre? Il questionne aussi l'écriture, le rapport à la langue, la quête du mot juste et interroge son rapport au réel... Une réflexion "philosophique"sur l'existence, la dimension symbolique de l'identité et du langage, ses liens avec la réalité mis en scène par l'écrivain de fiction et ses personnages imaginaires...
J'ai découvert Auster recemment avec Brooklyn Follies que j'avais adoré mais ce livre est complètement différent, il parle de 3 histoires différentes de personnes qui recherchent leur identité.Paul Auster réalise l'exploit de s'amuser autant avec le lecteur qu'avec les protagonistes et même avec lui même. Auster nous plonge dans 3 histoires qui présentent des similitudes troublantes. Elles nous amènent toutes à réfléchir sur notre rapport aux autres, aux obligations que nous nous créons et aux pièges dans lesquels nous nous enfermons. Si le départ de lecture est un peu difficile, le plaisir de parcourir ces 3 histoires va grandissant à mesure que l'auteur nous emmène (ballade?) dans les méandres de la psychologie des personnages, avec habileté et efficacité. A lire.
Bonne lecture, mais roman un peu brouillon, on a tendance à se perdre facilement et il y a quelques longueurs. Le début et la fin sont bonnes en sommes, c'est au milieu que ça coince. Dommage que du coup ça représente 80% du roman.
Grosse surprise sur ce livre. Je n'en avais pas eu de très bons échos mais je voulais découvrir cet auteur et le titre ainsi que la couverture m'attiraient. Je m'attendais, induite en erreur par le résumé, à un livre policier un peu classique, du moins à une vraie enquête. En réalité, j'ai trouvé que ce livre tenait plus de la philosophie que du policier. Je n'ai pas arrêté d'être surprise au fur et à mesure de ma lecture, j'ai été totalement emportée, j'ai adoré l'écriture, les remises en question de la réalité, l'enquête puisqu'il y a quand même une enquête, enfin une quête plutôt même. Tout le mystère autour de ces personnages originaux, et la "loufoquerie" du livre. Cela m'a fait penser à un mix entre La Cantatrice chauve de Ionesco et The Big Lebowski, deux univers que j'aime beaucoup. J'ai hâte de lire le tome 2.
Paul austère est un écrivain américain d'origine russe empreint d'une réalité culturelle sensible très affirmé qui nous offre des émotions existentielles issues des réalités de notre monde moderne.
Une restitution tout à fait évocante et juste du spleen de la cité moderne...Un chef d'oeuvre de sensibilité dans la perception de PAUL AUSTER autour de LA CITÉ DE VERRE.
Premier volume de la Trilogie new-yorkaise. Refusé par 17 éditeurs. Une quête identitaire tout au long du récit, une confusion entre fiction et réalité. Roman étrange qui oscille sans cesse entre le drame et la réflexion…
C’est superbement bien écrit… le talent inimitable d’Auster !
Résumé
Un auteur de série noire, Quinn, est éveillé au milieu de la nuit par un coup de téléphone qui ne lui était pas destiné: on demande un détective, un certain Paul Auster. Quinn, qui mène une vie errante, lestée d'un passé problématique, accepte le jeu consistant à être ce Paul Auster. Et le voilà lancé dans une aventure plus extravagante que toutes celles qu'il aurait pu imaginer. A la faveur de cette première faille de l'identité, le roman policier bifurque, et ce sont à la fois Kafka et Hitchcock que l'écrivain de L'Invention de la solitude convoque dans les détours de sa cité de verre.
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