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Fanshawe a disparu, laissant derrière lui, à New York, une femme (Sophie), un fils (Ben) et une série de manuscrits dont il veut que le destin soit confié à la discrétion d'un ancien condisciple (le narrateur). Une immense aventure commence sitôt que les pions sont ainsi disposés sur l'échiquier : le narrateur va conduire l'oeuvre de Fanshawe au succès, épouser Sophie, adopter Ben, et... Mais il ne faut pas en dire davantage, la part du mystère n'est pas la moindre chez Paul Auster.
Vers la fin de La Chambre dérobée, parlant de Cité de verre, de Revenants et de La Trilogie new-yorkaise qui ainsi s'achève, Paul Auster écrit que les trois récits sont une seule et même histoire considérée à des stades différents de la conscience qu'il a pu en avoir.
Et d'ajouter : « Il v a longtemps que je nie démène pour dire adieu à quelque chose... » Or il est vrai que La Chambre dérobée est un somptueux roman de la dépossession, où l'amour seul oppose sa résistance à la déchirure. Et on sait maintenant quel romancier considérable est Paul Auster.
S'intéresser aux mots, s'investir dans ce qui est écrit, croire au pouvoir des livres - voilà qui submerge tout le reste, et en comparaison notre propre vie se rapetisse considérablement.
Fanshawe disparaît, laissant son meilleur ami prendre sa place auprès de son épouse et de son fils, avec pour mission de découvrir son oeuvre littéraire et de la faire publier. Peu à peu de la place qui lui est assignée, le héros part sur les traces de son ami pour comprendre sa personnalité, sa vie et ses choix. Doucement, comme dans les précédents tomes, on assiste à la perte de cet homme, autour de cette enquête qui se révèle un véritable questionnement identitaire.
La lecture de ces ouvrages est un formidable exercice, magique et déroutant ! Si vous ne devez en lire qu'un, je conseillerais sans hésitation le premier, le plus complexe et le plus riche. Cette trilogie new-yorkaise permet une foule d'interprétations. Et cette interpénétration entre la richesse de ce livre et sa propre conscience permettra à chacun d'écrire sa propre « chronique d'intersections ».
Oeuvre aussi mystérieuse que perturbante, Auster décortique ses thématiques habituelles comme l'obsession, la solitude et l'étrangété de la vie. Superbe.
Résumé
Fanshawe a disparu, laissant derrière lui, à New York, une femme (Sophie), un fils (Ben) et une série de manuscrits dont il veut que le destin soit confié à la discrétion d'un ancien condisciple (le narrateur). Une immense aventure commence sitôt que les pions sont ainsi disposés sur l'échiquier : le narrateur va conduire l'oeuvre de Fanshawe au succès, épouser Sophie, adopter Ben, et... Mais il ne faut pas en dire davantage, la part du mystère n'est pas la moindre chez Paul Auster.
Vers la fin de La Chambre dérobée, parlant de Cité de verre, de Revenants et de La Trilogie new-yorkaise qui ainsi s'achève, Paul Auster écrit que les trois récits sont une seule et même histoire considérée à des stades différents de la conscience qu'il a pu en avoir.
Et d'ajouter : « Il v a longtemps que je nie démène pour dire adieu à quelque chose... » Or il est vrai que La Chambre dérobée est un somptueux roman de la dépossession, où l'amour seul oppose sa résistance à la déchirure. Et on sait maintenant quel romancier considérable est Paul Auster.
Source : Le Livre de Poche
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