Commentaire de amghost

« Triumvirat, Tome I » d’Ophélie Richert : voilà un livre qui restera pour moi une petite déception.

Pourtant, tout était reuni pour que j’apprécie ce roman d’urban fantasy assez noir, qui raconte l’histoire de Laétia, une jeune fille d’une vingtaine d’années, qui se retrouve amnésique et au milieu d’une meute de loups-garous. Peu a peu, elle découvre elle-même qu’elle est une louve-garou, et dans sa quête d’identité, se révèlent par à-coups de sombres pans de son passé qui par moment étaient très glauques même.

Sans trop spoiler le reste de l’histoire, on retrouve une trame finalement assez classique (des loups-garous, des vampires, et même des démons...), pimentée de scènes assez violentes, d’une romance ( surtout les fans de films comme Twilight devraient y retrouver leur compte, et comme je ne suis pas fan...) et d’une ou deux idées que j’ai trouvé originales.

J’ai surtout aimé les passages où l’héroine avait des rêves prémonitoires ou des visions à demi-consciente qui apportent beaucoup au recit, et ensuite comment petit à petit s’est étendue son espèce de « schizophrénie ».

Le problème vient somme toute des longueurs du roman. J’étais arrivé au tiers du livre et j’avais l’impression que Laétia faisait du surplace et était toujours au point de départ. Par la suite, l’histoire a pris son élan, cependant c’était fastidieux. Je sais qu’il s’agit du premier tome d’une trilogie, néanmoins, je m’attendais à plus d’actions.

C’est la principale faiblesse du roman, qui aurait pu et aurait du d’après moi être beaucoup plus court.

Cela m’amène aussi à revenir sur la structure du roman en lui-même. Je l’ai lu en ebook et le livre comporte 537 pages, et seulement 34 chapitres. Les chapitres sont trop longs et trop denses. Cela a provoqué une conséquence secondaire fort regrettable : la recrudescence de fautes de grammaire banales (écrire un verbe du premier groupe en –er à l’imparfait au lieu de l’infinitif, un participe passé à la place d’un passé simple, etc...) et de fautes d’orthographe qui ont été de plus en plus visibles dans toute la deuxième moitié du livre. En général, je ne fais aucune remarque sur ces coquilles, car la plupart du temps, elles sont rares (même dans des livres édités par des maisons d‘édition) et se résument à des erreurs de frappe. En outre, personne n’est parfait et ça arrive à tout le monde, à moi le premier, de faire des erreurs.

Ici, j’en ai dénombré beaucoup trop. Aussi, je ne peux conseiller qu’à l’auteure de faire appel à une tierce personne pour vérifier cela (un professionnel de la relecture et de la correction, des bêta-lecteurs) ou bien de raccourcir les chapitres afin que lors de la relecture, elle puisse mieux repérer ces fautes si elle corrige soi-même son texte.

J’ai noté enfin aussi, une petite invraisemblance : L’action se situant en Colombie britannique, je ne vois aucun américain ou canadien avoir de renault dans son garage. Là-bas, ils préfèrent les grosses berlines ou voitures familiales, des pick-up, des SUV de marque US, allemandes ou japonaises... J’ai travaillé dans l’industrie automobile, c’est pourquoi je l’ai remarqué.

Donc, au final, pour moi c’est une déception. Une déception, car j’en attendais vraiment plus.