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Traduites d'un ouvrage chinois du XVIIIe siècle, les "Trois affaires criminelles résolues par le juge Ti" ont introduit en Occident le célèbre magistrat à la robe verte. Crimes crapuleux chez les marchands de soie, noces ensanglantées et clous mystérieux révèlent ici toute l'étendue de la perspicacité du vénérable juge, ainsi que la profondeur de sa morale confucéenne. Ce livre est une pépite, l'acte fondateur de la série.
« Les magistrats chinois tels que le juge Ti étaient pourvus d'une force morale et de facultés intellectuelles hors du commun, tout en étant des lettrés raffinés, n'ignorant rien des Arts et des Lettres. Autrement dit, le genre d'individus que l'on voudrait connaître. »
Les romans policiers chinois possèdent cinq caractéristiques principales qui nous sont parfaitement étrangères.
Premièrement, le coupable est en général présenté au lecteur dès le début du livre, avec son nom, ses origines et le mobile et le mobile qui l'a poussé à commettre son crime. Les chinois recherchent dans la lecture d'un roman policier un plaisir purement intellectuel semblable à celui qu'il y a à observer une partie d'échecs; tous les facteurs étant connus, le plaisir consiste à suivre les initiatives du détective et les manœuvres du coupable jusqu'à ce que ce jeu s'achève par l'inévitable échec et mat de ce dernier.
Van Gulik s’appuie ici sur les histoires chinoises traditionnelles mettant en scène celui qui deviendra son héros. Ce livre constitue une bonne introduction, bien dépaysante, à ses ouvrages ultérieurs mais reste néanmoins dispensable.
J'ai beaucoup apprécié la préface de l'auteur sur le style du roman policier chinois et sur la façon de comprendre sa lecture. Cela est très appréciable et non négligeable selon moi.
Le juge Ti, un personnage que j'affectionne, est inspiré de Di Renji (630-700). Il était un homme politique qui vécut au temps de la dynastie Tang et Zhou, où il servit l'impératrice Wu Zetian comme chancelier. Il avait la réputation d'être un homme courageux, loyal et très respecté.
Dans ce roman, Van Gulik nous offre une traduction d'un roman policier chinois du XVIIe (ou XVIIIe) siècle. C'est cette première traduction qui l’emmena à continuer les aventures du juge Ti et de ses fidèles compagnons.
Trois meurtres, trois intrigues qui s'entremêlent. Du suspense, du folklore, un peu de fantastique et de légendes. Voilà ce qui nous attend dans cette agréable et intéressante aventure du juge Ti.
Une histoire à découvrir avec plaisir et qui nous fait voyager dans la civilisation chinoise médiévale.
Trois enquêtes dont je préfère celle de la mariée empoisonnée, que Van Gulik reprendra en partie dans " Trafic d'or sous les T'ang ".
La première est la moins bonne du livre, quand à la deuxième, j'aime bien la méthode utilisée ( reprise dans " L'énigme du clou chinois " ). Mais je trouve certains aspects de l'histoire complètement irréalistes, quel dommage ! Heureusement, c'est juste une traduction.
Un style différent des autres enquêtes écrites par Van Gulik, et pour cause : ces histoires ont été traduites, et adaptées tout de même un peu, pour des lecteurs occidentaux. Robert reprendra certaines de ces enquêtes dans "ses" romans. Et inventera d'autres histoires pour notre plus grand bonheur.
Cette collection "Grands Détectives" chez 10/18 m'a rarement déçue, et c'est très confiante que j'achetais ce titre là : une fois de plus, très satisfaite ! Le juge Ti est vraiment un enquêteur très intéressant et le fait que ça se passe dans la chine médiévale rend le tout très sympathique !
Résumé
Traduites d'un ouvrage chinois du XVIIIe siècle, les "Trois affaires criminelles résolues par le juge Ti" ont introduit en Occident le célèbre magistrat à la robe verte. Crimes crapuleux chez les marchands de soie, noces ensanglantées et clous mystérieux révèlent ici toute l'étendue de la perspicacité du vénérable juge, ainsi que la profondeur de sa morale confucéenne. Ce livre est une pépite, l'acte fondateur de la série.
« Les magistrats chinois tels que le juge Ti étaient pourvus d'une force morale et de facultés intellectuelles hors du commun, tout en étant des lettrés raffinés, n'ignorant rien des Arts et des Lettres. Autrement dit, le genre d'individus que l'on voudrait connaître. »
Robert Van Gulik
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