Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 593
Membres
1 013 051

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Nullement impressionné par sa tirade enflammée, Blake esquissa un petit sourire entendu et sortit son téléphone portable de sa poche. Il composa un numéro.

— Allô, m’man ? Tout va bien. Gabe a rencontré quelqu’un. Oui, la vente du ranch est annulée, mais ça pourrait s’arranger. En mieux, semble-t-il.

Blake jeta un coup d’œil à Ella qui hocha la tête, ce qui ne manqua pas d’inquiéter Gabe.

— Que comptes-tu faire ? lui demanda-t-il à voix basse.

A plusieurs reprises déjà, elle lui avait assuré qu’elle allait arranger les choses, mais sans préciser de quelle façon.

— Tu verras. Quelques coups de fil et tout s’arrangera, répondit-elle avec un petit sourire.

— Oui, je vais rester ici encore une heure ou deux, histoire de faire connaissance avec sa copine, conclut Blake, avant de tendre le téléphone à son frère, le visage barré d’un sourire angélique. Maman veut te parler.

Ravalant un soupir exaspéré, Gabe prit le téléphone et repoussa son frère d’un coup de coude dans l’estomac. Un coup de coude qui manifestait tout à la fois son amour fraternel et son droit d’aîné. Son cadet le lui paierait.

— Salut, m’man. Alors comme ça, tu as eu mon message et tu as envoyé Blake me surveiller.

— Cela n’avait pas l’air d’aller fort, mon garçon. Et tu as beau être un grand gaillard, je m’inquiète pour toi. Que veux-tu, je suis ta mère.

— Ne t’en fais pas. La vente du ranch est annulée, mais je vais certainement récupérer la somme que j’ai déjà versée. Et pour ce qui est du bétail, je vais essayer de le revendre sans trop y perdre.

Ella, qui s’était assise devant l’ordinateur, releva la tête et la secoua de droite à gauche.

— A moins qu’il y ait une autre possibilité, précisa Gabe, avec un regard interrogateur à l’adresse d’Ella qui lui fit signe que oui.

— Comment s’appelle ton amie ? demanda sa mère.

— Ella.

— Où l’as-tu rencontrée ?

— Je l’ai trouvée sur le bord de la route et j’ai décidé de la garder.

Blake, qui avait été chercher une bière dans le frigo et la portait à ses lèvres, s’étrangla sur la première gorgée, arrachant un éclat de rire à Ella.

— Je suis sûr qu’elle te plaira, précisa Gabe.

— Tu vas nous la présenter ?

— J’espère, répondit Gabe, conscient qu’il s’avançait dangereusement, parce que la seule fille qu’il ait jamais présentée à ses parents, c’était Stacy, dès qu’elle avait accepté de l’épouser.

Il aurait sans doute mieux fait de prendre le temps de réfléchir, mais il avait envie de suivre son instinct et de faire confiance à cette attirance qui les unissait, Ella et lui.

— J’imagine qu’elle est ravissante ?

— Elle est très belle. Mais quand on le lui dit, elle détourne les yeux.

Comme pour confirmer, Ella esquiva son regard, puis revint sur lui quand il ajouta :

— C’est une fille bien, qui croit à l’importance de faire ce qui est juste, même si c’est difficile ou dangereux. Elle est aussi très intelligente. Elle est titulaire d’un MBA et dirige sa propre entreprise. Elle va lancer une gamme de produits cosmétiques à base de plantes.

Ella ne put s’empêcher de rougir sous les éloges, tandis que Gabe poursuivait :

— Elle sait aussi faire le café, conduire une moissonneuse-batteuse et même parler aux chevaux.

— Et sait-elle te faire sourire ? lui demanda sa mère en riant.

En sa qualité d’aîné, Gabe avait toujours été le plus sérieux des quatre frères. Toujours là pour les aider aux tâches de la ferme et surveiller ses frères. Bien sûr, en grandissant, ces derniers s’étaient assagis et avaient assumé leur part de travail, mais Gabe avait pris l’habitude de faire passer le travail et le devoir familial avant tout le reste.

— Elle me fait sourire à chaque fois que je pense à elle ou que je la regarde, m’man.

— C’est bien. Pourquoi ne viendriez-vous pas dîner ensemble ?

Gabe sourit. Sa mère avait parlé d’une voix prudente, sachant qu’il était d’ordinaire très secret sur ses fréquentations féminines. Mais cette fois…

— Ella, maman aimerait nous avoir à dîner. Tu es d’accord ?

Elle ouvrit de grands yeux et fixa les documents qui s’empilaient sur la table.

Il retint son souffle en priant pour qu’elle accepte.

— Avec plaisir.

— Elle est d’accord, m’man. Mais ce ne sera pas pour tout de suite. Ella va probablement devoir retourner à New York très bientôt, car elle a des affaires urgentes à régler. Je te préviendrai.

— Tu n’essaierais pas de te défiler, Gabe Bowden ?

— Pas du tout. J’ai hâte de te la présenter. D’ici là, tu n’auras qu’à bombarder Blake de questions. Maintenant qu’il l’a vue, il ne peut plus en détacher les yeux.

— Quoi ? protesta l’intéressé en détournant rapidement la tête. J’essaie juste de comprendre ce qu’elle peut bien trouver à un gars comme toi. Il y a forcément quelque chose qui ne tourne pas rond chez elle.

Ella laissa échapper un nouvel éclat de rire.

— Je te rappelle plus tard, m’man. Dis bonjour à papa.

Il raccrocha et rendit le téléphone à son frère en lui assenant un coup sur le crâne.

— Hé ! Qu’est-ce que je t’ai fait ?

— Tu es venu m’espionner.

— Fallait bien que quelqu’un vienne voir comment tu allais. Tout le monde s’inquiète depuis qu’on a appris que ce projet pour lequel tu as travaillé si dur venait de partir en fumée.

Afficher en entier

Sans perdre une seconde, Ella boitilla jusqu’à la porte d’entrée. Ses bottes à talons ne lui facilitaient pas la tâche, nota Gabe qui ne put s’empêcher de remarquer également la façon dont le pantalon noir moulait ses hanches et ses cuisses fuselées. La veille, lorsqu’il l’avait déshabillée, il s’était surtout préoccupé de la réchauffer et de vérifier qu’elle n’avait rien de cassé. Mais dans la nuit, alors qu’il sombrait dans le sommeil, il avait rêvé de ces jambes et de cet échantillon de dentelle noire dissimulant ses charmes. Et dans son rêve, la jeune femme n’était pas blessée. Oh non. Elle s’enroulait autour de son corps, telle une liane…

« Ça suffit, Bowden ! Il s’agit de ta protégée, pas d’un fantasme devenu réalité. Alors, ressaisis-toi. »

Lorsque Ella ouvrit la porte, la morsure du froid la fit reculer.

— Attendez une seconde que je vous apporte votre manteau.

Il referma la porte et alla chercher le manteau dans la buanderie.

— Je l’ai fait sécher devant la chaudière, pendant que je lavais votre pantalon et votre pull.

Ella baissa les yeux sur son pantalon, puis les releva sur lui.

— Où est mon pull ?

— Disons que… je vous en dois un neuf.

Il n’avait pas vérifié l’étiquette, si bien qu’à sa sortie du lave-linge, le pull avait rétréci d’au moins quatre tailles.

— Il n’a pas apprécié le programme de lavage, précisa-t-il comme elle le regardait sans comprendre. Je n’ai pas l’habitude du nettoyage à sec.

Ella esquissa un semblant de sourire.

— Ce n’est pas grave.

— Je suppose que c’est un vêtement de prix.

— En effet, mais ce n’est qu’un pull. Rien en comparaison de ce que vous avez fait pour moi.

— Peut-être, mais je vous dois tout de même un pull.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode