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C'est un roman qu'on lit tranquillement, en suivant les personnages. L'effet d'ensemble est plutôt réussi.

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Argent

J'ai beaucoup hésité avant de lire ce livre, je l'ai même emprunté, puis redonné sans même l'avoir lu !! Et puis je l'ai réemprunté et je l'ai lu. Bien que ce ne soit pas une histoire VERY VERY géniale, c'est pas mal ^_^

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Or

« Je veux vivre libre ! »

C'est le cri unanime de Trois filles en colère. Entre août 1966 et juin 1968, des lettres s'échangent à travers l'Europe. Il y a Suzanne, fille de la bourgeoisie parisienne, son inséparable cousine Magda, retournée vivre à Berlin après deux années passées à Paris, dans l'espoir de retrouver sa famille, piégée à l'Est par le Mur. Et il y a Cléomèna dont la vie est menacée par l'engagement communiste de sa famille dans une Grèce instable. Ces trois filles ont 17 ans et rêvent de liberté et de renouveau. Elles font partie de cette génération née au terme de l'horreur de la Seconde Guerre Mondiale et qui veut s'affranchir de ce passé qui pèse parfois encore lourdement sur les familles.

La parole est donnée aux femmes dans ce roman où, sous les petites histoires quotidiennes, c'est la grande Histoire qui se dessine en filigrane. Trois filles en colère, ce sont des jeunes filles, des femmes, face à leurs rêves, leurs insécurités, leur détermination, leurs peurs… C'est la volonté de faire entendre sa voix et de vivre, tout, jusqu'au bout. Le roman plonge dans ces intériorités qui veulent toujours plus, au cœur du grondement de Mai 68 tout proche. Les héroïnes s'y découvrent elles-mêmes, découvrent ce que veut dire être jeune, être une femme, dans les années 60. De la revendication d'être une femme libre à celle d'un monde nouveau, où les jeunes tiennent une véritable place, en passant par l'affranchissement des autorités traditionnelles de la famille, ces jeunes femmes aiment, espèrent, se révoltent. Et « tant pis pour le curé, pour [leurs] parents, pour [leur] réputation, pour ce qu'en disent ceux qui ont renoncé à vivre avant même d'essayer » !

Et au fond, c'est cela Trois filles en colère : un hymne à la vie, et à la révolte empreinte d'idéal qui est le propre de la jeunesse. Et c'est efficace. On se laisse emporter aux côtés de la rebelle Suzanne, de la mystérieuse Magda et de la courageuse Cléomèna. Les lettres défilent avec les pages, les personnages se croisent, se construisent doucement avec leurs incertitudes et leurs convictions. Elles découvrent l'univers de la faculté où « on refait le monde en fumant des Craven A », ce siège de la contestation dans laquelle elles se trouvent entraînées. Plongées dans l'Histoire en train de s'écrire, elles croisent parfois des noms dont on se souviendra, tels que Daniel Cohn-Bendit ou Rudi Dutschke.

L'amour, la famille, la découverte de soi et bien sûr la révolte sont au cœur de ce puissant roman à l'écriture incisive, sans détours. Les héroïnes s'y livrent sans filtres, exposant leurs faiblesses et leur volonté indéfectible d'être elles-mêmes et d'être acceptées comme telles.

Trois filles en colère, c'est le refus de se laisser abattre par ceux qui veulent sauver les apparences, c'est le refus de « faire de l'aquarelle, de diluer quoi que ce soit, les couleurs et le reste, pour paraître acceptable ». C'est le refus de vivre une demie-vie qui n'en serait pas une. C'est un cri d'espoir pour un monde meilleur lancé à travers le temps.

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Argent

En ouvrant le livre, je m'étais dit que je n'aimerais pas du tout. Je croyais fermement que j'allais abandonner à la moitié mais au final ce ne fut pas le cas. J'ai lu ce livre en entier car j'ai été bouleversé par ses personnages, ses destins de femmes qui se sont battus. On s'attache aux personnages, on pleure et on rit avec eux. Leurs destins à toute les trois sont inexorablement liés et quoi qu'il se passe ils le restent.

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Or

♫ C'est le temps de l'amour, le temps des copains, et de l'aventure...

Tout d'abord, un grand et vif merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour leur gentillesse de m'avoir fait parvenir cet ouvrage aux couleurs bariolées et éclatantes, qui vous sautent aux yeux et qui se montrent féroces et imposantes, à l'image des trois jeunes femmes de cette histoire sur fond des années soixante, trois étudiantes qui se cherchent, qui ont leurs incertitudes et leurs angoisses mais aussi une vraie rage de lion.

Etant très intéressée par cette période, qui me fascine au vu de son foisonnement culturel, ne serait-ce qu'au niveau musical, et surtout des tabous d'ordre sexuels et sociaux qu'elle a permis de mettre en avant par la suite, mais la connaissant au fond fort peu, il me tardait de me jeter sur cette oeuvre et de découvrir ce qu'elle avait à m'offrir. Je n'ai pas été déçue du voyage, qui m'a fait découvrir une autrice formidable ainsi que tout ce qui pouvait naître de génial de sa plume.

Pour commencer, j'ai énormément apprécié la forme épistolaire proposée par l'autrice, que je trouvais tout à fait appropriée. Cela permet dans un premier temps de plonger in medias res dans la vie des divers personnages, de se sentir au plus près d'eux et d'être comme des lecteurs privilégiés de leur courrier, comme si on lisait au-dessus de leur épaule, courrier qui révèle un bon nombre de choses en matière de la complexité de leur temps, de leurs sentiments introspectifs, de leurs craintes, de leur espoir, de leurs motivations, de leur appel à l'aide, de leurs relations avec autrui.

On se sent au cœur vibrant de ce récit mouvementé, loin d'être à bout de souffle, et décadent, aux premières loges, pile à la bonne place. Ensuite, cela offre au récit un champ multiple de points de vues, provenant de différentes générations, sexes, pays, époques, classes sociales. Cette pluralité de visions du monde est d'autant plus enrichissante et nous délivre un récit coloré, qui ne juge pas, qui écoute et qui retranscrit, tel un témoignage de la vie à brûle-pourpoint des personnages.

A ce niveau-là, j'ai trouvé le récit intense, bien amené, pertinent et très intelligent à de nombreux niveaux. Cela démontre aussi une certaine force insufflée dans l'écriture de l'autrice, qui est lumineuse, vivace, documentée et passionnée. C'est comme si le livre menait sa vie propre tant il nous parle et nous agrippe, notamment par le biais de coupures de journaux, de couvertures de magazine, d'extraits de journaux intimes, de cartes postales, de photographies et de rapports authentiques des événements relatés et des lieux où ils se déroulent, qui viennent agrémenter un ouvrage au contenu déjà riche et dense, à la contextualisation parfaitement maîtrisée et réussie et à la dynamique impressionnante.

Un autre élément au niveau du travail d'Isabelle Pandazopoulos qui est remarquable et fabuleux, c'est le fait que ses trois héroïnes, "ses" trois filles faites de chair d'encre et de papier, sont originaires des trois pays qui ont marqué la vie de l'autrice. En effet, cette dernière est gréco-allemande dû aux origines de ses deux parents et son lieu d'adoption est la France, et plus précisément Paris, qui se trouve être la ville centrale de l'histoire.

Ainsi, l'autrice nous fait vivre l'épopée de trois jeunes filles qui se retrouvent liées par les circonstances familiales, par le destin et par leurs idéaux tant politiques que sur leur existence même à travers une Europe qui peine à se reconstruire, à concilier les jeunes de la Seconde Guerre mondiale, désormais parents, leurs enfants nés de la vague déferlante du baby boom et même les grands-parents de ceux-ci, qui restent mutiques sur leurs éventuelles actions de collaboration... Secrets de famille seront au rendez-vous pour pimenter l'intrigue, sans pour autant en dénigrer le contenu historique et intellectuel, bien au contraire.

Ajoutez à cela que l'autrice est née en 1968, année charnière qui déchaînera les réformes pour une société moins sexiste, qui rend sa dignité aux femmes, qui laisse à la jeunesse sa chance de s'exprimer et qui est en faveur d'une Europe unie et solidaire (sur le papier du moins). Sans pour autant nous raconter une histoire qui aurait pu être exclusivement la sienne et celle de ses aïeux, l'autrice a préféré creuser ces pistes de son passé afin de nous livrer l'histoire rocambolesque d'un continent entier, multicolore et aux façons de penser parfois diamétralement opposées, qui nous laissent avec un paradoxe à l'ironie assez triste pour en pleurer.

Il suffit de voir le traitement imposé à la population d'Allemagne de l'Est par les communistes, quand ceux de Grèce luttent pour la liberté tout court et contre la dictature. Tout ça dans l'objectif de montrer les fruits d'un travail de recherche épatant et vigoureux dans le but de mieux comprendre pour moins diviser et aller de l'avant cinquante ans après. Brillant. Je suis admirative.

Chacune des trois filles a le droit à sa part du lion et, même si Cléomèna arrive un peu plus tardivement, elle fait très vite son entrée en matière dans l'histoire et son sacré ramdam, tant amoureux que politique et en tant que femme qui a réchappé au pire, ne manque pas d'attirer notre attention. Suzanne est cependant l'héroïne parmi les trois qui m'aura laissée la plus forte impression, on ne peut pas l'oublier notre petite Suzanne.

Née franco-allemande au sein d'une famille bourgeoise à première vue bien sous tous les rapports, la jeune femme à l'esprit libre et bouillonnant en a assez du confort étriqué de sa sublime demeure parisienne, auprès de parents qui jouent un rôle et qui l'étouffent et d'un frère qu'elle ne parvient pas à comprendre et inversement. Suzanne m'a beaucoup émue car, sous ses airs de jeune fille franchement trop spontanée qui cherche à être aimée et à s'intégrer à des groupes de personnes plus âgées et tapageuses, se cache une femme qui croque la vie à pleines dents, qui cherche à capturer l'essence même du monde, sa Beauté, sous ses formes multiples, qui veut s'accepter en tant que femme et se sentir bien dans sa peau, telle qu'elle est, sans pudeur et sans tabou.

On ne peut que comprendre son mal-être dans cette société de pète-secs et de non-dits, où la moindre évocation de la sexualité est d'une grossièreté vulgaire, inutile et scandaleuse. Suzanne est prête à se battre pour ce qui la fait vibrer, l'amour, la passion de la vie et de la lumière du monde, sa force et son essence de femme. Elle n'a pas envie d'entrer dans le moule ou de diluer ses couleurs chatoyantes sous prétexte que les femmes doivent rester dans l'ombre. Elle m'a apportée une vigueur, une témérité et une confiance en moi incroyables.

Sa mère, la pétillante et superbe Isle qui a perdu de son éclat, m'a touchée en plein de cœur de par sa vulnérabilité. Bafouée dans son droit de femme par un mari qui la trompe et qui se cache dans les jupes de sa mère, cherchant désespérément à atteindre et à discuter avec ses deux aînés qui ont été pris dans les feux de l'adolescence dégoûtée et révoltée, n'ayant pas choisi d'avoir son troisième enfant, le bébé Léon (qui n'a rien demandé, pauvre petit), dont elle a souffert de la grossesse et accouchée dans la douleur, Isle est a l'image de la femme-objet, qui n'a pas de libre-arbitre, pas de sexualité, qui doit constamment endurer l'autorité patriarcale et se soumettre, encore et toujours, sans quoi elle ne serait pas une femme convenable aux yeux de la société. La façon dont elle est traitée et ignorée m'a donné envie de vomir, et heureusement que des personnes comme le député Neuwirth ou Simone Veil se seront battues pour que les voix de ces femmes bafouées et traînées dans la boue soient entendues.

Magda, sa bien-aimée cousine, semble être plus timide et réservée mais, en réalité, elle aspire au même idéal de liberté, au droit d'oser jouer avec sa sexualité, de vivre d'amour et d'eau fraîche, de vivre pleinement, d'être vivante. Moins mémorable que son phénomène de cousine qu'elle aime si tendrement et dont elle est inséparable, leur amitié qui connaîtra certes des remous m'a profondément touchée tant elle est authentique de façon désarmante, les filles se confiant l'une à l'autre comme si elles étaient des livres ouverts.

De plus, c'est grâce à Magda que le dénouement des langues aura lieu concernant un passé qui ne passe pas, celui de la collaboration et de ces grands-parents qui sont mystérieusement morts, sans que l'on sache pourquoi... Magda, c'est celle qui ne se contentera pas de ce qu'elle a, qui bravera les interdits, qui voudra savoir et comprendre ce funeste héritage de la guerre qui pèse encore les générations suivantes, qui n'en n'ont été ni actrices, ni responsables, et qui en souffrent des cuisantes conséquences, tel le Mur de la Honte qui va irrémédiablement changé la vie familiale de la famille de Magda et leur écoute les uns des autres, pour le meilleur comme pour le pire...

Bref, le personnage de Magda a été plus intéressant pour moi de par le mécanisme qu'il permet de déclencher, pour ce qui est de l'éclatement des mémoires et l'éveil des consciences familiales concernant la guerre, aussi pour découvrir les deux pans du Mur funèbre, ainsi que pour sa relation avec Suzanne, plutôt que pour le personnage en soi. Néanmoins, il fallait qu'elle soit là.

Enfin, Cléomèna. Elle nous a offert le pan d'histoire le plus énigmatique pour moi et aussi le plus intéressant. Dans un premier temps, il s'agit d'une beauté grecque notre Cléomèna, à laquelle il ne faut pas se frotter de trop près. Sa famille est également redoutable pour ce qui est de la question de la Liberté, source de vie et de dignité humaine.

J'ignorais pratiquement tout de la Grèce et de sa condition dans les années soixante, du fait que cette île regorgeant de trésors naturels et antiques, méritant toutes les louanges et l'émerveillement possibles, était sous le joug d'un fascisme qui se révèle être décidément increvable, grand amateur d'incarcération et aussi meurtrier. Tandis que son père a été tué pour avoir exprimer ses idées trop fort et de façon trop virulente, que son frère et sa mère sont emprisonnes, la vivacité d'esprit, quant à elle, ne va pas rester étouffée trop longtemps au service de ces riches Français exigeants et tyranniques séjournant en Grèce et reprochant à la jeune fille, portrait tout craché de son père vénéré et qui lui manque cruellement, tout ce qu'elle est en somme.

A Paris, sous la protection de la famille de Suzanne, elle va pouvoir accéder à l'université, à ce droit précieux à l'éducation et à la culture, la richesse intellectuelle dont elle se nourrit, mais aussi, elle va se rendre compte qu'elle peut agir, lutter contre l'injustice et le désarroi qui manque souvent de la noyer, et hurler sa rage à la face du monde. Esprit fort et fragile à la fois, Cléomèna ébranle, émeut, suscite notre compassion et ne nous laisse pas de marbre. Impossible en effet d'éviter cette tornade tout droit débarquée de cette Grèce aux eaux turquoise et tremblotantes.

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller cet ouvrage, qui saura sensibiliser un lectorat à partir de la pré-adolescence. Pour une oeuvre jeunesse qui ouvre un jeune lectorat à cette conscience de la révolte, du combat de la liberté et d'une époque qui a encore des répercussions et sa raison d'être aujourd'hui, le pari de l'autrice de nous sensibiliser et de nous interroger sur la question de notre identité, de notre conscience politique, de nos valeurs fondamentales, de notre pouvoir en tant que peuple, du vivre ensemble et de l'Europe aux multiples facettes est réussi et m'a donné envie d'approfondir encore plus le sujet, de me plonger de nouveau dans les sixties et de laisser ces dernières me parler, me raconter leur vécu et leurs innovations tout comme leurs horreurs.

En tout cas, Trois filles en colère a résonné dans mes oreilles tel un bon vieux rock de notre Jojo national des Yéyés de Salut les copains ! ou bien des gear Beatles et autres groupes qui swinguent de la British Invasion et je me suis laissée entraînée et emballée face à ce feu d'artifices qui explose de questions, de joie, de mots, d'insolence, d'un plaisir fou et contagieux !

Ce livre est comme une valise s'ouvrant sur un monde pluriel, déjà ancien et pourtant en pleine modernité, qui nous offre des reliques précieuses à voir, entendre, écouter, crier, sur lesquelles méditer et continuer l'avancée prodigieuse pour l'émancipation de la femme, le respect de ses droits et de ses décisions, le respect d'une jeunesse qui grandit et s'affirme aussi, l'égalité homme/femme, et la fondation d'un monde juste, tolérant et sans danger. Bon, c'est pas gagné mais ce livre m'a redonné ce regain d'énergie et d'insouciance de cette époque révolue et enchanteresse dans ses diverses nuances pour y croire, encore et toujours. Un livre qui trône fièrement dans ma bibliothèque, détonnant et vivifiant.

On s'en souvient... ♫

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Commentaire ajouté par Semayaa 2023-04-30T09:24:02+02:00
Or

Un très bon livre plein d’émotions.

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Or

J'ai apprécié l'immersion dans l'après-guerre avec 3 situations bien différentes : l'une en Allemagne avec le mur et la lutte de ses parents, une autre en Grèce dans cette partie de l'Histoire moins connue ici, et la dernière comme épargnée dans la bourgeoisie française qui vit ses soucis insouciants d'adolescente.

La forme épistolaire est bien rendue et agréable à lire.

Cependant je termine cette lecture avec un goût d'inachevé que je ne saurais expliquer.

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Commentaire ajouté par Songeuse 2023-07-03T11:44:26+02:00
Argent

Un roman épistolaire très bien écrit, qui suit trois jeunes femmes en période d'après-guerre et de mai 68. Une bonne lecture

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Diamant

Une véritable pépite que ce Roman d'Isabelle Pandazopoulos !

Je vais essayer de faire un avis sans trop Spoiler.

On suit la vie de 3 jeunes femmes pendant la période de l'après seconde Guerre Mondiale / Guerre Froide.

A travers ces 3 points du vue des jeunes filles on apprend les conditions de vie en France / Allemagne et en Grèce pendant cette époque.

J'ai fait Allemand LV1 et je peux vous dire que je n'étais pas au courant de tout cela.... La liste des victimes indiquées dans le livre m'a beaucoup retourné. J'ai également vécu 2 mois a Athènes et je n'étais pas au courant de la situation de la Grèce et de tout ce qu'ils ont eu à subir.

Nul doute qu'il y a une "patte" personnelle de l'autrice d'origine Grècque et vivant en France !

Il file en diamant direct tellement ce Roman m'aura marqué !

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