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Extrait ajouté par JulieTellier 2017-12-06T22:40:35+01:00

" Mystérieuse permanence de l'amour, dans le tourbillon incessant de la vie."

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-06-14T20:27:00+02:00

Désolé, c’est ma faute.

Et merde…

Montez.

Non, rappelez-le s’il vous plaît.

Au téléphone ?

Comment sinon ? Vite.

Je crois vraiment que…

Vite, avant qu’il descende !

Tenez.

Allô ?… Allô ?… Pardon, pardonne-moi, je t’en prie pardonne-moi… Mike… d’accord… je monte immédiatement… promis… je prends juste les serviettes… Je t’aime… oui… je te l’ai dit… oui, j’arrive.

Montez maintenant.

Oui, je monte.

Bonne nuit.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-06-14T20:26:49+02:00

J’ai tué un homme.

Merde.

Votre petit ami vous attend.

Vous avez tué un homme comment ?

Je lui ai tiré dessus. Un coup, un seul.

Bien joué…

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-06-14T20:26:18+02:00

C’était une toute jeune fille, et ces vêtements de femme lui donnaient un air encore plus jeune. Le maquillage aussi avait le même effet : le rouge sur ses lèvres et les traits appuyés autour de ses yeux – des yeux clairs, mais gris, comme ceux d’une louve. Elle arriva vers neuf heures du soir, avec son petit ami, un type qui était à l’évidence son petit ami, bien plus âgé qu’elle. Ils semblaient déjà assez éméchés. Ils n’avaient pas réservé, et dirent au concierge que leurs papiers d’identité étaient restés dans la voiture. Le concierge était un homme d’une soixantaine d’années auquel la direction avait donné l’ordre de ne pas se montrer trop exigeant et de se faire payer d’avance. Il n’était pas du genre à s’autoriser des initiatives, alors il leur donna une chambre au troisième étage et leur demanda de régler. Le garçon sortit de sa poche une petite liasse de billets et paya comptant. Ce faisant, il lâcha quelques mots plutôt rudes, histoire qu’on comprenne que c’était un dur. La jeune fille ne dit rien. Elle était debout, à deux pas de lui.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-06-14T20:26:10+02:00

L’espace d’un instant l’homme sembla penser qu’en effet, cela aurait pu marcher, mais en réalité sa pensée était ailleurs. Il fit mine de dire quelque chose, quand on frappa à la porte, trois fois. Depuis le couloir une voix lança Police du Comté, une voix sans emphase, mais forte, sans hésitation. L’homme resta un instant silencieux, puis il dit tout haut J’arrive. Il se tourna vers la femme. Elle était immobile, le drap descendu sur ses hanches. L’homme retira sa veste, s’approcha du lit, et la tendit à la femme. Couvrez-vous, dit-il. On frappa encore une fois à la porte. La femme enfila la veste, regarda l’homme et murmura Ne vous inquiétez pas. L’homme fit non de la tête. Puis il dit à voix haute J’arrive, en se dirigeant vers la porte. La femme glissa les mains dans les poches de la veste et sentit dans sa main droite un revolver. Elle le serra. L’homme ouvrit la porte.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-06-14T20:26:03+02:00

La femme songea seulement qu’on comprend alors tous les films d’amour, on les comprend vraiment. Mais ça aussi, c’était difficile à expliquer. En plus de paraître un peu idiot. Sans le vouloir elle se remémora plein de moments qu’elle avait vécus à côté de l’homme qu’elle aimait, ou loin de lui, ce qui finalement revenait au même, et depuis bien longtemps. En général elle essayait de ne pas y penser. Mais là, ils lui revinrent en mémoire et elle se rappela en particulier une des dernières fois où ils s’étaient quittés, et ce qu’elle avait compris à cet instant – elle était assise à la table d’un café, et il venait de s’en aller. Ce qu’elle avait compris, avec une certitude absolue, était que vivre sans lui serait, à jamais, sa tâche fondamentale, et que dès lors les choses se couvriraient systématiquement d’une ombre, pour elle, une ombre supplémentaire, même dans le noir, et peut-être surtout dans le noir. Elle se demanda si cela pouvait convenir pour expliquer ce que signifie être fou de quelqu’un, mais en levant le regard vers l’homme debout face à la fenêtre, sa petite valise à la main, elle le vit si élémentaire et déterminé qu’il lui sembla totalement insensé de se lancer dans cette explication. Tout bien considéré elle n’en avait même pas envie, elle n’était pas là pour ça. Alors elle sourit d’un sourire triste qui n’était pas le sien et dit que non, il valait mieux laisser tomber. Soyez gentil, ne parlons plus de moi. Comme vous préférez, dit l’homme. La femme ouvrit une autre canette de bière et resta un moment silencieuse. Puis elle demanda comment diable on pouvait se retrouver à fabriquer des balances. Cela ne l’intéressait pas, en réalité, mais elle voulait en finir avec ce silence, ou peut-être avec le souvenir de l’homme qu’elle aimait. Aussi demanda-t-elle comment on se retrouvait à vendre des balances. La question devait avoir son importance pour l’homme car il se rappela la première fois qu’on lui avait appris à mesurer. À bien mesurer. Il avait aimé ce qu’on faisait avec les mains, pour bien mesurer. Et là, probablement, il avait commencé à penser qu’il manquait les instruments, pour mesurer, et que c’était le début de tous les problèmes. Il devait mélanger deux quantités de peintures différentes, mesurer la dose exacte de l’une, et la dose exacte de l’autre. Si c’était bien fait le pinceau glisserait sur le bois, et la teinte serait parfaite à la lumière du matin, un peu plus chaude au soleil couchant. Il aurait aimé expliquer que tout cela était lié au devoir que nous avons de reconstruire notre maison, et que d’une certaine manière c’en était même le principe, l’aurore. Mais tandis qu’il cherchait ses mots, son regard plongea vers la rue et il vit trois véhicules de police arrêtés devant l’entrée de l’hôtel, avec leurs lumières bleues clignotantes. Un policier était debout, appuyé contre une portière ouverte, et parlait dans une radio. L’homme se tut et se tourna vers la femme, là, dans le lit. Alors seulement il remarqua ses yeux, qui étaient clairs, mais gris, comme ceux des loups : et il comprit d’où provenait sa beauté. Je vous écoute, dit la femme. L’homme continua à la fixer – ces yeux – mais au bout du compte il redirigea son regard vers la fenêtre et se remit à penser aux deux pots de peinture, au liquide dense qui coulait dans le doseur en verre.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-06-14T20:25:46+02:00

Mais l’homme dit qu’il préférait ne pas boire, il avait réussi à tenir toute la nuit, et il ne voulait pas craquer maintenant. Il dit qu’il avait besoin de rester lucide. Alors il se dirigea vers le lit et, en traversant la pièce, il remarqua la lumière qui filtrait à travers les rideaux. Il revint sur ses pas et chercha d’une main le cordon pour les ouvrir, se rappelant que systématiquement, et pour des raisons incompréhensibles, on tirait toujours le mauvais, celui qui ouvre quand on veut fermer, et inversement. Il le dit à la femme, avec tout l’esprit dont il était capable, et pendant ce temps il parvint à entrouvrir les rideaux. C’était l’aube. Il regarda le ciel au loin gagné par une lumière ambiguë et ne fut plus sûr de rien. La femme demanda s’il attendait qu’elle soit chaude, cette bière, alors il la lui apporta. Asseyez-vous, dit la femme, avec douceur cette fois. Un instant, dit l’homme, et il retourna devant la fenêtre. Cette lumière. Il crut y voir une invitation, mais il avait du mal à comprendre si elle s’adressait à lui aussi. Il regarda sa montre comme s’il y avait quelques probabilités de trouver là une réponse et n’en retira rien d’utile, à part la vague impression que c’était une mauvaise heure pour un tas de choses. Peut-être qu’il devait y croire encore, sortir de cette chambre, monter dans sa voiture et filer sur l’autoroute en appuyant sur l’accélérateur. Peut-être qu’il valait mieux se glisser dans ce lit pour voir si le corps de la femme était vraiment aussi désirable qu’il en avait l’air. Mais ça, il le pensa comme si c’était l’idée d’un autre, pas la sienne. Il entendit le claquement d’une canette qu’on décapsule puis la voix de la femme qui lui demandait s’il avait toujours été aussi… Aussi quoi ? Aussi ordonné, précisa la femme. L’homme sourit. Puis il dit Non. Alors la femme voulut savoir quand il avait commencé à l’être, s’il se le rappelait, et c’est pour cette raison que lui, sans s’éloigner de la fenêtre, expliqua qu’il se le rappelait très bien, il avait treize ans et tout s’était passé en une nuit. Il dit qu’alors, tout s’était brisé. Devant sa maison qui brûlait, cette nuit-là, tout s’était brisé, devant ces flammes insensées. J’avais treize ans, répéta-t-il. Après j’ai rencontré un homme qui m’a appris à mettre les choses en ordre, et depuis je n’ai jamais cessé de penser que nous n’avons pas d’autre devoir que celui-là. Il y a toujours une maison à reconstruire, ajouta-t-il, et c’est un long travail, qui demande beaucoup de patience. La femme lui demanda encore une fois de venir s’asseoir sur le lit mais il ne répondit pas et, comme happé par ses pensées, il raconta que son père tous les soirs écoutait la radio en descendant une bouteille de vin, tous les soirs jusqu’à la fin. Il s’asseyait à son bureau, posait son revolver devant lui, et la bouteille à côté. Il buvait au goulot, lentement, et il n’était pas question de le déranger, pendant qu’il faisait ça, sous aucun prétexte. Son revolver, il ne le touchait jamais. Il aimait le voir posé là, c’est tout. Il dit que même cette nuit-là tout s’était déroulé exactement ainsi, la nuit où les flammes avaient tout emporté. Puis il demanda à la femme si une maison, elle en avait une.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-06-14T20:25:36+02:00

Mais la femme dit que beaucoup de gens rêvent de recommencer à zéro, et elle ajouta qu’il y avait là-dedans quelque chose d’émouvant, non de fou. Elle dit que presque personne, en réalité, ne recommence vraiment à zéro, mais qu’on n’a pas idée du temps que les gens consacrent à ce fantasme, souvent alors même qu’ils sont noyés dans leurs problèmes, et dans la vie qu’ils voudraient laisser tomber. Elle avait eu jadis un enfant et se souvenait distinctement de l’angoisse qui la prenait, par moments, quand elle restait seule avec lui, tout petit, et alors l’unique remède était d’envisager sérieusement de laisser tomber, pour recommencer à zéro. Elle réfléchissait à l’endroit où elle allait l’abandonner, son enfant, et savait déjà comment elle se coifferait et où elle irait chercher du travail, pour recommencer. Une chose qui la faisait immédiatement se sentir mieux était de penser aux soirées qu’elle passerait alors, et à ses nuits. Elle passerait de longues soirées à manger sur son canapé, d’autres fois elle sortirait et coucherait avec un homme, elle le ferait avec beaucoup d’assurance, quittant ensuite le lit et rassemblant ses affaires, incapable de remords. Elle dit que le seul fait de penser à tout cela dénouait quelque chose en elle et lui procurait un sentiment de sérénité, comme si elle avait véritablement résolu un problème. Elle devenait alors très douce avec son enfant, et soudainement lumineuse, et mère. L’enfant le remarquait, le sentait, comme un petit animal, et ainsi bercé ses mouvements devenaient plus lents, son regard plus curieux. Tout semblait aller beaucoup mieux, comme par enchantement. Elle ajouta qu’elle avait dix-sept ans, à l’époque. Tandis qu’elle racontait cela, la femme avait quitté sa robe du soir, en défaisant d’abord la fermeture éclair dans son dos, puis en la laissant tomber après avoir un rien dégagé ses épaules. Comme la robe était en soie, elle avait glissé sur le sol en formant un petit ballot luisant et léger dont la femme se libéra d’un pas minuscule, un pied puis l’autre. Bien qu’elle se retrouvât en slip et soutien-gorge, elle poursuivit son histoire sans donner d’importance à la chose, et sans trahir d’intention autre que celle d’accomplir un geste qu’elle avait décidé de faire. Elle ramassa le ballot de soie – et tout en racontant comment, des années plus tard, elle s’était effectivement séparée de cet enfant –, elle le posa sur une chaise et s’approcha du lit. Sans cesser de parler elle replia le couvre-lit rouge et alors l’homme fit une petite grimace, comme si quelque chose l’avait piqué. Mais elle n’y prêta pas attention, ôta une barrette perdue dans ses cheveux et se glissa sous les draps, car c’était sans doute la chose à laquelle elle avait pensé, avec un vif désir, dès l’instant où elle était entrée dans cette chambre, probablement pour trouver une forme de refuge, ou de douceur, enfantine. Elle dégrafa son soutien-gorge, le jeta dans un angle de la pièce, arrangea son oreiller puis tira le drap sur elle, jusqu’au menton. Elle racontait ce qui lui était arrivé une fois, dans une sorte d’agence de placement, et qu’aujourd’hui encore elle n’arrivait pas à croire. Cela avait quelque chose à voir avec le fait de recommencer à zéro. Elle espérait que l’homme le comprenne, mais ce n’était pas facile de se faire une idée là-dessus parce qu’il écoutait impassible, toujours debout, la main serrée sur la poignée d’une petite valise. Les deux pieds dans ses chaussures mouillées. Il les bougeait de temps en temps, incommodé. Au bout d’un moment il demanda à la femme comment on pouvait avoir un enfant à dix-sept ans. Enfin, si elle avait choisi de l’avoir ou si c’était simplement arrivé comme ça. La femme haussa les épaules. Ce n’est pas une belle histoire, dit-elle, et il y a bien longtemps que j’ai décidé de ne plus y penser. Cela ne doit pas être très facile, de l’oublier, observa l’homme. À nouveau la femme haussa les épaules. J’ai tourné la page, dit-elle. L’homme resta un peu à la regarder puis lui demanda si elle avait pu repartir à zéro, comme elle en rêvait, avec son enfant dans les bras. Oui, répondit la femme, et savez-vous ce que j’ai compris ? L’homme ne répondit point. J’ai compris qu’on ne change jamais vraiment, il n’y a pas moyen de changer, toute la vie on reste tel qu’on était petit, ce n’est pas pour changer qu’on recommence à zéro. C’est pour quoi, alors ? demanda l’homme. La femme garda brièvement le silence. Elle ne s’était pas aperçue que le drap avait glissé, découvrant sa poitrine, ou bien ça lui était égal. C’était sans doute ce qu’elle voulait. On recommence à zéro pour changer de partie, dit-elle. On a toujours cette idée qu’on est tombé à la mauvaise table. Elle avait laissé son enfant à sa mère et avait refait sa vie dans une autre ville, avec un autre métier, une autre façon de s’habiller. Sans doute voulait-elle aussi laisser derrière elle deux ou trois choses difficiles à remettre en ordre. Elle ne se souvenait plus très bien. Mais pour sûr, elle en avait marre de perdre. Comme je vous l’ai dit, ajouta-t-elle, changer de cartes est impossible, on ne peut que changer de table de jeu.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-06-14T20:25:26+02:00

C’était assez rentable, il y a encore quelques années. Aujourd’hui je ne sais pas ce qui se passe, si je me suis trompé quelque part, toujours est-il que je ne vends plus rien. J’ai pensé que c’était à cause de mes commerciaux, alors je me suis mis à faire les tournées moi-même, pour vendre, mais il est clair que mes produits ne marchent plus, ils ont peut-être vieilli, je ne sais pas, ou ils coûtent trop cher, en général ils sont assez coûteux, parce que tout est fait à la main, vous n’avez pas idée de ce que signifie atteindre l’exactitude absolue, quand on doit peser quelque chose.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-06-14T20:24:56+02:00

Dehors, régnait cette obscurité qui précède l’aube, ni la nuit ni le matin. Le hall de l’hôtel demeurait immobile, raffiné dans ses détails, propre, feutré : paré de couleurs chaudes, silencieux, bien agencé, constellé de reflets, murs hauts, plafond clair, des livres sur les tables, des coussins rebondis sur les canapés, des tableaux encadrés avec soin, un piano dans un coin, quelques indications nécessaires dans une typographie jamais laissée au hasard, une pendule, un baromètre, un buste en marbre, des rideaux aux fenêtres, des tapis sur le sol – un soupçon de parfum.

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