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Trois héritiers à aimer, Tome 2 : Un si séduisant défi



Description ajoutée par letty85 2014-11-03T19:02:24+01:00

Résumé

Fiers et ténébreux, les héritiers De Campo sont de redoutables hommes d’affaires. Mais sauront-ils résister à la passion ?

Organiser l’événement mondain de la décennie en moins de trois semaines ? Alex sait qu’elle en est capable. Personne mieux qu’elle ne saura faire du lancement du dernier cru du vignoble De Campo la fête la plus inoubliable qui soit. N’est-ce pas l’occasion qu’elle attendait de prouver au monde – et surtout à elle-même – qu’elle a définitivement tracé un trait sur sa fougueuse jeunesse pour devenir une jeune femme efficace et raisonnable ? Sauf que les émotions qu’éveille en elle Gabe De Campo, le tout-puissant directeur des vins De Campo, n’ont rien de raisonnable…

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Classement en biblio - 14 lecteurs

extrait

** Extrait offert par Jennifer Hayward **

1.

Si la vie avait été le verre de cabernet qu’elle tenait à la main, un cépage à l’arôme particulièrement riche et puissant, Alex Anderson l’aurait bu d’un trait, jusqu’à la dernière goutte. Juste pour voir, par défi. Dans son métier, si un challenge lui semblait impossible à relever, elle en éprouvait un frisson intense qui l’excitait et la poussait à réussir. Par contre, elle ne faisait pas la différence entre un zinfandel de Californie et un merlot… Après tout, elle avait grandi dans un trou perdu de l’Iowa au milieu de paumés qui ne buvaient que de la bière. Du moment que le vin avait bon goût et l’aidait à supporter l’ennui de l’interminable cocktail donné par les viticulteurs de la Napa Valley pour collecter des fonds au bénéfice des sans-abri…

Elle s’avisa que l’homme qu’elle était venue rencontrer, Gabriele De Campo, venait de faire son apparition, l’air encore plus renfrogné que de coutume. Pour ce visionnaire, responsable de la branche viticole du groupe De Campo aux Etats-Unis, ses vignes étaient une obsession — voire une raison d’être.

Dès qu’Alex l’aperçut du haut de la mezzanine surplombant la salle, son sang se chargea d’adrénaline. Elle allait jouer son avenir face à cet homme, et celui de l’agence de communication qu’elle dirigeait. Depuis une heure et demie qu’elle observait tous ces professionnels du vin, tentant de repérer qui était qui et d’imaginer comment assurer le succès de la campagne de De Campo, elle avait à peine touché à son verre. Avec un frisson d’anxiété, elle avala une gorgée de cabernet. N’avait-elle pas tort de se lancer dans une entreprise aussi ambitieuse ?

Tout avait démarré le matin même, à New York. Katya Jones, la directrice du marketing de De Campo, l’avait réveillée à 6 heures, visiblement en panique. Alex avait émergé avec difficulté : la veille, lors d’une soirée entre filles, elle avait un peu abusé du martini… Elle avait recouvré instantanément ses esprits quand Katya lui avait appris que Gabe venait de virer l’agence de communication qui devait assurer le lancement du dernier produit De Campo, le Devil’s Peak. Trois semaines et demie avant les deux événements phares prévus presque simultanément à Napa et à New York, sous prétexte qu’il trouvait leurs idées « atroces ».

Si Alex n’avait pas perdu, quelques jours plus tôt, un client à trois millions de dollars, jamais elle ne se serait tirée du lit de si bonne heure pour se donner une chance de travailler avec le beau-frère de sa sœur. Mais Anderson Communication, son agence, venait juste d’emménager dans la Cinquième Avenue et, si elle ne trouvait pas au plus vite un nouveau client de taille, elle allait devoir fermer les portes avant même de les avoir ouvertes. Elle avait donc annulé ses rendez-vous et sauté dans le premier avion pour San Francisco afin d’assister à ce cocktail. Avec en point de mire un contrat à deux millions de dollars !

Katya ne connaissait pas le lien familial qui l’unissait à Gabe, sinon elle ne lui aurait pas téléphoné. En effet, celui-ci s’était toujours refusé à travailler avec un membre de sa famille, bien qu’Alex ait souvent tenté de le convaincre de déroger à cette règle.

Cette fois-ci, elle devait réussir, se dit-elle en ramenant dans son chignon une mèche échappée de ses longs cheveux noirs. La tête haute, elle se dirigea vers l’escalier qui menait à la salle. Les doigts crispés sur la rampe, elle descendit avec une lenteur délibérée. Au milieu de la foule, Gabe conversait avec le président du bureau interprofessionnel, à qui il semblait accorder toute son attention. Pourtant, à un moment, comme averti par un sixième sens, il releva la tête et écarquilla les yeux, visiblement surpris de la voir.

Alex eut l’intuition que Katya ne l’avait pas averti de sa présence à San Francisco. Elle chercha à se convaincre que la surprise pourrait jouer en sa faveur. Néanmoins, en atteignant la dernière marche, ses genoux faiblirent. Peut-être l’effet de ce costume qui mettait merveilleusement en valeur la silhouette élancée et puissante à la fois de Gabe…

Selon certaines femmes, c’était sa chevelure sombre, un peu longue mais parfaitement disciplinée, qui lui donnait cet air sexy ; pour d’autres, c’était sa fossette au menton. Ce qu’Alex préférait, c’étaient ses yeux vert forêt, une forêt où l’on avait envie de se perdre.

Il l’attendait au bas de l’escalier et murmura « Alexandra » d’une voix de velours qui la fit frissonner et mit tous ses sens en émoi.

— Je ne savais pas que tu étais sur la côte Ouest, ajouta-t-il.

— Ton radar interne ne t’a pas averti que j’approchais ? plaisanta-t-elle, la gorge sèche cependant.

— Le signal a dû se brouiller.

Elle se raidit en percevant son odeur — fumée et terre — quand il se pencha pour lui effleurer la joue.

— Qu’est-ce que tu fais ici ? s’enquit-il d’une voix rauque. Jamais je n’aurais imaginé te rencontrer dans ce cocktail professionnel.

— Tu n’as pas eu l’occasion de parler à Katya aujourd’hui ?

— Katya Jones ?

— Oui. Elle devait t’appeler, répondit Alex en le fixant droit dans les yeux. Elle vient de m’engager. Pour m’occuper de votre campagne du Devil’s Peak.

Le regard de Gabe s’assombrit.

— C’est impossible.

— Tu n’as même pas regardé tes e-mails ? Elle t’en a forcément envoyé un à ce sujet.

— Je n’ai pas eu une minute à moi, aujourd’hui.

Elle se força à afficher un sourire confiant.

— Gabe, dans trois semaines et demie, le lancement débute par deux événements importants. Katya sait que je suis la seule à pouvoir vous tirer d’affaire. Elle m’a donc appelée à l’aide.

— Tu sais pourtant que je refuse de travailler avec un membre de ma famille !

— Tu n’as plus le choix.

— J’ai besoin d’un verre, déclara-t-il d’un air crispé.

— Dans les quarante-huit heures, je trouve le thème de ta campagne, dit-elle en le suivant en direction du bar. J’ai vu ce que te proposait ton ancienne agence et je suis d’accord avec toi, c’était atroce. J’ai des idées.

— Alex, lâcha-t-il en s’accoudant au bar, ce n’est pas toi qui mèneras cette campagne.

Elle grimpa sur un tabouret pour mieux le défier du regard.

— Katya m’a engagée. Dans mon domaine, je suis une pointure. Et tu le sais.

— Ce n’est pas le sujet, répondit-il en s’asseyant à côté d’elle après avoir passé commande au barman. Je sais que tu es la meilleure, Alex, et tu aurais déjà travaillé pour De Campo si tu n’étais pas de la famille.

Une vague de désespoir la submergea.

— Tu as misé sur la mauvaise agence, et te voilà dans le pétrin. Mettre en place en si peu de temps deux campagnes et deux événements, à Napa et à New York, à une semaine d’intervalle, c’est quasiment du suicide. En dehors de moi, je ne connais que deux professionnels dans tout le pays qui en soient capables. Le premier est en train de descendre le Nil avec sa femme. Quant au second, il organise un événement gigantesque à Houston.

Gabe fit glisser un verre de vin sur le bar en direction d’Alex.

— On se débrouillera, dit-il en haussant les épaules. Pas question de déroger à la règle que je me suis fixée.

Dans la vie, Alex n’avait qu’une certitude : dans son domaine, elle faisait partie des meilleurs.

— Tu as donc envie que ton lancement échoue lamentablement ? Alors que tu te bats depuis huit ans pour faire triompher De Campo à Napa et respecter tes crus californiens ? Comme tu veux, Gabe…

Il reposa son verre en jurant à mi-voix. Jamais Alex ne l’avait entendu prononcer un mot aussi grossier.

— Laisse-moi t’aider. J’en suis capable, reprit-elle en lui posant la main sur le bras.

En sentant un frémissement courir de sa paume à son estomac, elle retira vivement sa main et la posa sur sa cuisse. Entre eux, comme toujours, ce courant quasi électrique…

— Tu ne crois pas que c’était un peu précipité de sauter dans un avion sans connaître ma réponse ? demanda-t-il.

— Katya m’a engagée.

— Et moi, je peux très bien te virer.

— Tu ne le feras pas. Je me tiendrai à l’écart. Je deviendrai tellement invisible que tu ne te rendras même pas compte que je suis là.

— Tu n’en es pas plus capable qu’un coquelicot dans un champ de blé.

Il leva la main pour saluer des gens, derrière elle.

— Il faut que je parle à quelques personnes. Ensuite, j’ai une tonne de travail qui m’attend chez moi. Reste ici, je te ramènerai à ton hôtel. On parlera pendant le trajet.

Elle aurait aimé lui répondre qu’elle n’était pas un petit chien qui obéit au doigt et à l’œil, mais elle devait lui prouver qu’ils pouvaient travailler ensemble.

— Très bien. Je t’attends ici.

— Dix minutes, pas plus.

Elle l’observa tandis qu’il s’éloignait. Sa haute silhouette dominait la foule élégante. Le gratin de la côte Ouest, aussi différent des gens qu’elle avait l’habitude de fréquenter à New York que le jour de la nuit. Elle avala une gorgée de vin en se demandant comment appâter cet homme de fer qui exprimait si rarement la moindre émotion, capable de traverser un immeuble en flammes sans froisser son costume Armani. Et pourtant, ce soir, il paraissait à la fois anxieux et hostile. Difficile à cerner.

Il lui fallait ce contrat, à tout prix. Durant les huit dernières années, elle avait travaillé quatorze heures par jour dans une énorme agence de communication de Manhattan pour des marques qui l’ennuyaient à pleurer. Aujourd’hui, Anderson Communication était son bébé. Il était hors de question de ne pas réussir.

Elle laissa son regard errer sur la foule pour mieux analyser sa future cible. Soudain, son regard se fixa sur un quadragénaire grisonnant. Son cœur s’arrêta de battre. Pas possible… Et pourtant si, le seul homme au monde qu’elle appréhendait de revoir était là.

* * *

Grand, mince et élégant dans son costume sombre, Jordan Lane conversait avec une spectaculaire beauté blonde. A quelques cheveux blancs près, il n’avait pas changé. Alex se leva et fendit la foule sans savoir où elle allait, uniquement préoccupée de lui échapper.

Comment avait-elle pu ne pas anticiper cette rencontre, alors que tous les gens qui comptaient dans l’industrie du vin étaient là ? se demanda-t-elle. Et Jordan dirigeait la plus grosse entreprise de vins et spiritueux des Etats-Unis…

Une main se posa sur son épaule.

— Alex ?

Elle se retourna, le cœur cognant dans la poitrine.

— Jordan, balbutia-t-elle. Quelle surprise !

Son ancien client. L’homme qui lui avait fait commettre la pire erreur de sa vie. L’homme qu’elle avait tant aimé et tant haï. Il lui prit la main pour la porter à ses lèvres.

— Tu es superbe. Plus belle encore que naguère.

Quand elle l’avait connu, à vingt-deux ans, elle était bien trop naïve pour manœuvrer un homme dans son genre. Gagnée par la colère, elle retira vivement sa main. Jordan avait profité de son inexpérience pour la modeler à sa guise, au gré de ses envies. Son charme était toujours aussi opérant, mais désormais elle lisait clairement l’instinct du prédateur dans ses yeux bleus.

— J’accepte de le prendre comme un compliment, lâcha-t-elle entre ses dents serrées. Mais tu ferais mieux de retourner à ton flirt. A-t-elle seulement la moitié de ton âge ?

Le regard bleu de Jordan s’obscurcit soudain.

— Pourquoi n’en discuterions-nous pas autour d’un verre ?

— Non, merci.

— C’est un entretien professionnel que je te propose.

— Même si tu étais le dernier client de la planète, je refuserais.

— J’ai un travail pour toi. J’ai confiance en toi.

Alex se raidit. Elle redressa la tête pour le fixer droit dans les yeux.

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Commentaires récents

Bronze

Un Harlequin azur plutôt sympathique.

J'ai bien aimé le couple principal.

Pour un moment de détente.

A noter qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu le tome précédent (le premier) pour comprendre l'histoire.

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Dates de sortie

Trois héritiers à aimer, Tome 2 : Un si séduisant défi

  • France : 2015-02-01 - Poche (Français)
  • USA : 2014-01-21 - Poche (English)
  • USA : 2014-02-01 (English)

Activité récente

Titres alternatifs

  • An Exquisite Challenge - Anglais
  • An Exquisite Challenge (The Delicious De Campos #2) - Anglais
  • Brindisi milionario - Italien
  • Μια Πολύ Ξεχωριστή Πρόκληση - Grec

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