Extraits

Regan failli lui proposer de l'accompagner, mais il préféra s'abstenir. Le magasin serait bondé en cette veille de fêtes et si les ravisseurs l'appelaient sur son téléphone portable, elle pourrait à peine les entendre.

Il y avait autre chose. L'expression qu'elle avait surpris sur le visage de sa mère l'incitait fortement à rester auprès d'elle.

Elle avait entendu à la radio que l’auteur de romans policiers, par ailleurs son écrivain de prédilection, s’était cassé la jambe la veille au soir dans son appartement, situé dans l’immeuble voisin du leur. Son talon aiguille s’était pris dans les franges d’un tapis. Le même genre d’accident est arrivé à grand-mère, se rappela Alvirah. A la différence qu’elle ne portait pas de talons hauts. Elle avait marché sur un vieux chewing-gum dans la rue et, lorsque les franges du tapis s’étaient collées à la semelle de sa chaussure orthopédique, grand-mère s’était étalée.

Quand ils avaient concocté le plan à l'origine, c'était Petey qui avait imaginé d'amener le house-boat de Lincoln Harbor, une marina qui était ouverte toute l'année jusqu'à l'appontement isolé de Edgewater.

Cette partie du plan avait marché, reconnaissait malgré lui C.B. en jetant un regard inquiet dans le rétroviseur. Et la prochaine fois que j'emprunterai cette route, j'aurai un million de dollars sur le siège arrière.

Regan n'ignorait rien des tests méticuleux qui seraient entrepris, ni des procédures soigneusement définies qui suivraient. Il compareraient toutes les empreintes non identifiées trouvées dans la voiture avec celles que le FBI conservait par millions dans ses ordinateurs. Ils recueilleraient les moindres traces de fibres afin de les analyser. Elle même avait participé à de nombreuses affaires où même un broutille était devenue la pierre de Rosette.

Il savait que l'endroit où serait remise la rançon était parfaitement choisi.Le problème était de faire confiance a Petey,de le croire capable d'arriver sans casse jusque-là avec son bateau à moteur .

C'est avec un soulagement douloureux que Regan entendit la voix calme de Luke. "Bonsoir mon petit. Nous allons bien pour l'instant. Ta mère saura comment rassembler rapidement cette somme". Sans laisser à Regan le temps de lui répondre, C.B. écarta le téléphone de son oreille.

Elle était incapable de comprendre pourquoi il lui était indispensable d’écrire tard la nuit, bien qu’il ait expliqué que c’était le moment où ses pensées transcendaient le monde ordinaire, et que la musique rap jouée à plein tube donnait des ailes à son inspiration poétique.

Regan n'ignorait rien des tests méticuleux qui seraient entrepris, ni des procédures soigneusement définies qui suivraient. Il compareraient toutes les empreintes non identifiées trouvées dans la voiture avec celles que le FBI conservait par millions dans ses ordinateurs. Ils recueilleraient les moindres traces de fibres afin de les analyser. Elle même avait participé à de nombreuses affaires où même un broutille était devenue la pierre de Rosette.

Son infaillible mémoire des visages, ajoutée à la vue de boots éclaboussés de peinture, lui permit de reconnaître immédiatement l’individu armé d’un revolver qui lui faisait face. C’était l’attardé mental qui avait transformé la chambre mortuaire de son funérarium en cauchemar psychédélique.

Elle avait entendu à la radio que l’auteur de romans policiers, par ailleurs son écrivain de prédilection, s’était cassé la jambe la veille au soir dans son appartement, situé dans l’immeuble voisin du leur. Son talon aiguille s’était pris dans les franges d’un tapis. Le même genre d’accident est arrivé à grand-mère, se rappela Alvirah. A la différence qu’elle ne portait pas de talons hauts. Elle avait marché sur un vieux chewing-gum dans la rue et, lorsque les franges du tapis s’étaient collées à la semelle de sa chaussure orthopédique, grand-mère s’était étalée.