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Kathryn ne comprend pas ce qu’elle a bien pu faire pour s’attirer les foudres de Luca Castelli, le fils de son défunt mari. Elle qui s’attendait, au pire, à une indifférence absolue de sa part, voilà qu’il l’accuse sans relâche et avec véhémence d’être une manipulatrice ayant épousé son père dans le seul but de profiter de leur fortune ! Et maintenant qu’elle doit rejoindre l’entreprise familiale, comme le stipule le testament de son mari, Luca est d’autant plus convaincu de la véracité de ses accusations. Seulement Kathryn, exaspérée d’être injustement traitée de la sorte, est bien décidée à tout mettre en œuvre pour prouver à cet homme impertinent qu’elle n’est pas celle qu’il croit…
— Dis-moi que ce n’est pas sérieux ! Que c’est une dernière blague que le vieux clown a voulu nous faire !
Luca ne cherchait même pas à contenir sa colère. Il cloua un regard courroucé sur Rafael, assis en face de lui. Dans l’âtre, les flammes dansaient joyeusement, sans que cela suffise à dissiper sa mauvaise humeur.
— J’aimerais bien qu’il en soit ainsi, soupira Rafael, mais hélas ce n’est pas le cas. En ce qui concerne Kathryn, nous n’avons pas le choix.
Son frère aîné avait une expression tellement fermée qu’il évoquait l’effigie d’un moine sculpté dans la pierre. Pour un peu, Luca aurait cru se retrouver en face du Rafael sombre et amer d’autrefois. Où était donc passé l’homme radieux qu’il était devenu depuis que, quelques années auparavant, il avait fini par épouser Lily, la jeune femme qu’il aimait depuis toujours et qu’il avait longtemps supposé morte ?
Aujourd’hui, le couple attendait son troisième enfant. Luca se réjouissait que son frère soit désormais un père de famille heureux et apaisé. Pourquoi fallait-il qu’ils soient renvoyés brutalement dans un passé douloureux ? Pourquoi désagréments et tristesse resurgissaient-ils dans leur vie ?
Luca détestait cela.
Leur père, Gianni Castelli, venait de mourir. De part et d’autre de l’Atlantique, il laisserait le souvenir de l’empire viticole qu’il avait bâti, de son immense fortune, mais surtout d’une vie conjugale haute en couleur.
La pluie de janvier giflait les fenêtres du vieux manoir niché au bord d’un lac entre les majestueuses Dolomites, tout au nord de l’Italie. La demeure abritait les destinées de la famille Castelli depuis des générations. De lourds nuages touchaient presque les flots, dissimulant aux regards le reste du monde, comme pour rendre hommage au vieil homme inhumé dans le caveau familial le matin même.
Pendant de longues années, en dépit de sa santé déclinante, Gianni avait obstinément refusé de lâcher les rênes de l’entreprise familiale. Rafael n’en avait pas moins occupé le poste de P-DG de manière non officielle. Aujourd’hui, celui-ci se retrouvait véritablement à la tête du groupe Castelli, ce qui propulsait Luca au rang de directeur général adjoint. Le titre ne reflétait que très imparfaitement la montagne de responsabilités qui lui incombait en tant que copropriétaire.
— Je ne vois pas ce qui nous empêche de donner à cette femme l’argent qui lui revient, puis de l’envoyer au diable rejoindre la cohorte des autres ex-épouses de notre père, lança-t-il.
— Son testament est très précis en ce qui concerne Kathryn. Par ailleurs, je te rappelle qu’elle est sa veuve, Luca. Pas son ex-épouse. C’est une différence cruciale.
Luca faillit lâcher un juron, mais il se retint. N’avait-il pas la réputation de ne jamais perdre son calme ?
— C’est juste une question de vocabulaire, se contenta-t-il de marmonner.
Secouant la tête sans cesser de dévisager son frère, Rafael corrigea :
— Malheureusement pas. Elle a tout pouvoir de choisir l’option qui lui convient le mieux. Soit elle accepte un règlement de la somme que père lui a léguée, soit nous lui offrons une place dans l’entreprise. Elle a retenu cette solution.
— C’est ridicule !
C’était bien davantage que cela, à vrai dire. Cependant, Luca n’aurait su décrire le curieux sentiment qui l’empoignait chaque fois que l’on mentionnait devant lui la sixième et ultime épouse de son père.
Kathryn.
En cet instant même, réfugiée dans l’imposante bibliothèque du rez-de-chaussée, la jeune femme versait peut-être encore quelques larmes sur le décès d’un époux qui avait trois fois son âge. Luca s’était étonné de les voir couler librement sur son visage tandis que la famille était rassemblée autour du caveau, dans l’air glacé. On aurait pu croire qu’elle ne parvenait pas à contenir son chagrin. Comme si cela avait été crédible ! N’avait-elle pas contracté ce mariage insensé pour la plus cynique des raisons ? En tout cas, c’était ce dont Luca était persuadé. Pas une seule seconde il ne pouvait imaginer qu’il en ait été autrement.
— Qui nous dit que père ne l’avait pas ramassée sur quelque trottoir londonien ? ronchonna-t-il. Que diable vais-je faire d’elle au bureau ? Si tant est qu’elle sache seulement lire et écrire !
Rafael changea de position. Ses yeux, si semblables aux siens, se plissèrent en une expression malicieuse.
— Je ne doute pas que tu trouveras à quoi l’employer. Le testament stipule qu’elle devra rester en fonction pendant trois ans. Ce qui te laisse largement le temps de l’initier aux subtilités de la communication écrite. Que tu apprécies ou non notre belle-mère est un détail sans importance.
Comment Luca aurait-il pu expliquer que les choses étaient bien plus compliquées que cela ? Il laissa échapper un rire qui sonna creux même à ses propres oreilles.
— Sache qu’elle me laisse complètement indifférent, protesta-t-il. A mes yeux, elle n’est rien d’autre qu’une gamine épousée par notre père pour satisfaire son ego. Une de plus !
Le regard de Rafael s’attarda sur lui bien plus longtemps que Luca ne l’aurait souhaité. Pourvu que son frère garde pour lui les pensées qu’il semblait ruminer, c’était tout ce qu’il demandait.
— Si tu tiens à lui accorder ce qu’elle exige, enchaîna-t-il sans laisser à Rafael le loisir de s’exprimer, pourquoi ne pas lui trouver un poste dans nos bureaux de Sonoma ? Elle aurait ainsi l’occasion de se faire la main dans nos vignobles de Californie. Comme nous l’avons fait nous-mêmes, quand nous étions plus jeunes. Ce serait en même temps lui offrir des vacances agréables, loin d’ici.
Loin de moi, aurait-il dû dire pour être honnête. Aussi loin que possible.
Rafael haussa les épaules.
— Elle préfère Rome.
Rome. La ville où Luca s’était établi. D’où il dirigeait la commercialisation des vins Castelli à travers le monde. Un secteur extrêmement concurrentiel, dans lequel il connaissait la plus grande réussite. Tout cela parce qu’on lui laissait les coudées franches depuis des années. Ce n’était pas pour être obligé, aujourd’hui, de jouer les baby-sitters auprès de la dernière en date des erreurs de casting de son défunt père. Le pire des spécimens d’une longue série, à son goût.
— Nous n’avons pas de place pour elle ! protesta-t-il. Je travaille avec une équipe volontairement réduite. Ce sont des gens compétents, triés sur le volet. Ils n’ont rien à faire d’une évaporée en rupture provisoire avec sa véritable vocation : se pavaner au bras d’un vieillard cacochyme !
Mais Rafael semblait décidé à faire usage de sa toute nouvelle autorité. Sans états d’âme.
— Eh bien, tu lui feras de la place, assena-t-il. Tu sauras parfaitement t’assurer qu’elle ne perturbe pas le fonctionnement de l’équipe ni ne constitue un frein aux progrès de l’entreprise. Douterais-tu de tes propres capacités de leader ?
— Tu sais bien qu’accorder des avantages aussi grossiers à un membre de la famille risque de provoquer une émeute au bureau.
— Luca ! Je prends note de tes objections, mais je crois que tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez.
Sans avoir besoin d’élever la voix, son frère était parvenu à le faire taire. Luca se dit que mieux valait contenir la fureur qui bouillonnait en lui. Il choisit alors d’affecter l’attitude indolente qui était sa marque de fabrique depuis si longtemps. Il allongea les jambes, se passa négligemment la main dans les cheveux, comme s’il faisait peu de cas du différend qui l’opposait à Rafael.
Pourquoi diable lui était-il devenu si difficile, depuis quelque temps, de maintenir cette façade d’indifférence ?
— Peut-être pourrais-tu éclairer ma lanterne, alors ? suggéra-t-il lorsqu’il fut certain de pouvoir adopter le ton mi-blasé mi-ironique dont il était coutumier.
Malgré tout, Rafael ne sembla pas dupe. Il se contenta de prendre son verre sur la petite table à côté de son fauteuil et de faire tourner le liquide ambré qu’il contenait.
— Kathryn a su conquérir le cœur du public, expliqua-t-il d’une voix posée. Je m’étonne d’avoir à te le rappeler. « Sainte Kate »… N’est-ce pas ainsi que les tabloïds l’ont surnommée ? Elle figure en couverture de tous les magazines depuis l’annonce du décès de père. Il n’y en a que pour son chagrin, son abnégation, l’amour sincère qu’elle portait au vieil homme, et ainsi de suite.
— Tu m’excuseras si je ne parviens pas à adhérer à cette fable ! Et le mot est faible. L’intérêt sincère qu’elle portait au compte en banque de notre géniteur me paraît une hypothèse beaucoup plus vraisemblable, même si elle est moins attendrissante.
Au moins, se félicita intérieurement Luca, il avait réussi à insuffler dans sa voix un amusement qu’il était loin de ressentir. Cependant, cela ne suffit pas à dissuader Rafael de poursuivre sa démonstration, avec un petit sourire mélancolique :
— Les faits sont souvent très éloignés de ce que l’on peut lire dans la presse, je te l’accorde. Je suis bien placé pour le savoir. Malheureusement, on ne peut pas toujours s’arranger pour faire avaler aux médias les contes qui nous arrangent.
Luca devait convenir que la dernière en date de leurs belles-mères faisait preuve d’une habileté évidente à manipuler les médias. Néanmoins, cela n’avait rien à voir avec l’histoire de Lily et de Rafael, comme ce dernier semblait le penser. Tous deux s’étaient trouvés dans l’obligation de proposer aux journalistes un récit susceptible d’expliquer comment la jeune femme avait ressuscité, au terme de cinq années pendant lesquelles tout le monde l’avait cru morte. Et pourquoi elle épousait celui qui avait été autrefois son quasi-demi-frère.
Rien n’était jamais simple dans l’arbre généalogique des Castelli ! Quoi qu’il en soit, Luca se dispensa de tout commentaire à ce sujet.
— Il nous faut prendre en compte la réalité, poursuivait Rafael. Certes, cela fait de longues années que nous tenons, toi et moi, les rênes de l’entreprise. Avec succès. Mais l’image qu’ont nos concurrents est certainement différente, et la mort de père change la donne. Nombre d’entre eux ne tarderont pas à clamer sur tous les tons que ses ingrats de fils conduisent l’empire Castelli à la faillite. Si nous donnons l’impression de nous débarrasser de Kathryn, de la traiter sans égards, cela ne fera qu’apporter de l’eau à leur moulin.
Il reposa son verre sans y avoir touché.
— Je ne veux pas prêter le flanc à de telles attaques, conclut-il. Est-ce clair ?
Ce qui était indubitablement clair, c’était que son frère ne tolérerait aucun manquement à ce qui s’avérait être un ordre catégorique. Que lui-même soit à moitié propriétaire de la société n’y changeait rien. Rafael était désormais le boss des Vignobles Castelli, et le tout nouveau chef de famille. Qu’il le veuille ou non, Luca se trouvait être son subordonné.
Il se leva d’un bond, avant de proférer des propos qu’il risquait de regretter ensuite.
— Tout cela ne me plaît guère, dit-il posément. Il ne peut en sortir rien de bon.
— Je tiens absolument à ce que les choses se déroulent au mieux, martela Rafael.
— Et, moi, je n’hésiterai pas à te rappeler que cette décision était la tienne quand nous coulerons à cause de l’incompétence de cette femme !
Luca se dirigea vers la porte. Il lui fallait de toute urgence un dérivatif à ses sombres ruminations : courir, nager, soulever de la fonte… ou bien trouver une femme complaisante !
Rafael éclata de rire.
— Kathryn est difficilement comparable à l’iceberg qui a coulé le Titanic ! s’exclama-t-il. Elle ne risque aucunement de causer notre perte.
Il s’interrompit et, inclinant la tête de côté, contempla Luca d’un air sagace.
— Craindrais-tu qu’elle ne cause la tienne, Luca ? interrogea-t-il après quelques secondes.
Luca faillit lui rétorquer de se mêler de ses affaires mais il serra les dents. Ses sentiments à l’égard de Kathryn ne regardaient que lui, et cette femme pouvait bien aller au diable ! Pour y rejoindre celui qui avait eu l’idée déraisonnable de l’imposer à ses fils.
Le style de la traduction est lourde est précieuse. Les tournures de phrases et de nombreux adjectifs seraient à revoir pour plus de fluidité dans le texte.
L'histoire manque de logique tout comme les personnages.
Comme le montre un autre commentaire, il n'y a aucune raison pour que Luca haïsse Kathryn à l'origine. Puis le personnage de Luca passe en un coup de baguette magique de férocement haineux à doux comme une agneau et de nouveau haineux sans raison valable. Cela fait plus penser à un caprice d'une personne sans réelle substance qu'à une homme doué de raison et à qui tout réussi.
Le portait de Kathryn n'est pas mieux. On se retrouve devant une bipolaire. Cette soumise se rebiffe... Ok bonne chose pense-t-on, elle va s'épanouir. Et non, la voilà de nouveau soumise sans que rien ne l'explique. On s'étonne toujours de son changement d'attitude...
Il y a toujours des coquilles dans le texte...
En bref rien pour remonter ce roman qui pèche autant par son histoire que par sa traduction.
Résumé
Kathryn ne comprend pas ce qu’elle a bien pu faire pour s’attirer les foudres de Luca Castelli, le fils de son défunt mari. Elle qui s’attendait, au pire, à une indifférence absolue de sa part, voilà qu’il l’accuse sans relâche et avec véhémence d’être une manipulatrice ayant épousé son père dans le seul but de profiter de leur fortune ! Et maintenant qu’elle doit rejoindre l’entreprise familiale, comme le stipule le testament de son mari, Luca est d’autant plus convaincu de la véracité de ses accusations. Seulement Kathryn, exaspérée d’être injustement traitée de la sorte, est bien décidée à tout mettre en œuvre pour prouver à cet homme impertinent qu’elle n’est pas celle qu’il croit…
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