Extraits

- Ne me parle pas de mon chagrin alors que tu ne sais pas ce que je ressens. Tout est parti en vrille à cause de toi. Tu n'avais rien à foutre chez moi, et pourtant tu es entrée quand même. Tu m'as soigné alors que je ne t'avais rien demandé et tu as tout foutu en l'air.

- Parce que tu t'es incrustée dans ma vie, dans mon monde, j'ai perdu Hank.

- Tu m'as demandé si j'avais un rêve il y a quelques mois.

- Mon rêve, c'est toi. Laisse-moi le vivre, Hazel.

- Mon vertige, ce sont tes grognements, tes silences, ton air suffisant, ton aura, toi...

[...]

- Mon vertige, c'est de savoir que je te perturbe, c'est de te savoir ici. Si tu n'avais pas envie d'être là, tu serais loin de moi, je le sais et ça me suffit, Jun.

- Tu mérites autre choses que moi. Tu mérites un amour vertigineux, un homme moins égoïste et qui ne t'a pas fait souffrir comme je l'ai fait... Pourtant, je lui dévisserais la tête s'il existait, ce connard.

- [...] Je t'ai dans la peau, dans la tête, dans les tripes. Je pourrais mettre toutes les distances du monde entre nous, mes pensées me ramèneront toujours auprès de moi. Je ne peux pas t'échapper. Je n'y arrive pas.

Est-ce normal de désirer être auprès de quelqu'un et de ne pas avoir la force de le faire ?

[...]

Je crève d'être aussi fou d'elle.

Je crève qu'elle souffre ainsi par ma faute.

Je crève d'être obligé de la laisser.

Je crève d'avoir envie d'être près d'elle.

- Dans l'hypothèse où je n'arrive pas à temps, et que tu ne parviennes pas à lui échapper, garde en tête que je ne t'abandonnerais pas. Jamais. Je t'en fais la promesse. Je n'aurai aucun remords ni scrupule à mettre le monde à feu et à sang pour te retrouver et te libérer.

- Parce que tu m'as soigné alors que je n'avais rien demandé, parce que ton foutu regard m'a forcé à ressentir de l'empathie alors que j'en ai rien à foutre des gens, parce que tu m'agaces autant que tu m'amuses, parce que je te désire autant que j'ai envie de te repousser. Parce que je ne veux pas changer, mais il est évident que j'ai changé avec toi. Parce que je ne pensais être doué que pour tuer, pour être égoïste, et tu me prouves avec tes putains de sourires que je peux être attentionné avec toi. Parce que j'aime être seul, mais que j'aime quand tu es là. Parce que tu devrais avoir peur de moi et visiblement, ça ne fonctionne pas. Tu es une vraie fauteuse de troubles, Hazel.

- C'est moi, tout simplement. Le guépard est un chasseur solitaire, et c'est plus ou moins ce que j'ai toujours été.

- Tu ne devrais pas tenter de m'habituer à la douceur, Hazel. Je ne sais pas faire.