Extraits

Elle m'agace, ell est fragile comme une fleur et l'instant d'après elle est aussi puissante qu'une bombe.

Ne demande pas la pitié alors que tu n'as jamais été capable de la donner.

Je pourrais sortir une thèse sur la façon de torturer un mec, mais je ne sais pas parler de relations et encore moins d'amour.

Est-ce normal de désirer être auprès de quelqu'un et de ne pas avoir la force de le faire ?

[...]

Je crève d'être aussi fou d'elle.

Je crève qu'elle souffre ainsi par ma faute.

Je crève d'être obligé de la laisser.

Je crève d'avoir envie d'être près d'elle.

- Parce que tu m'as soigné alors que je n'avais rien demandé, parce que ton foutu regard m'a forcé à ressentir de l'empathie alors que j'en ai rien à foutre des gens, parce que tu m'agaces autant que tu m'amuses, parce que je te désire autant que j'ai envie de te repousser. Parce que je ne veux pas changer, mais il est évident que j'ai changé avec toi. Parce que je ne pensais être doué que pour tuer, pour être égoïste, et tu me prouves avec tes putains de sourires que je peux être attentionné avec toi. Parce que j'aime être seul, mais que j'aime quand tu es là. Parce que tu devrais avoir peur de moi et visiblement, ça ne fonctionne pas. Tu es une vraie fauteuse de troubles, Hazel.

- Je n'aime pas ces conneries de cérémonie et lui non plus d'ailleurs.

- Mais alors ? Je sais que le juste milieu, visiblement, tu ne connais pas. Mais quand on tient aux gens, on fait ce genre de choses. Faire des trucs qui leur font plaisir même si ça nous emballe pas. Tu te comportes comme un connard le reste du temps, alors parfois fais une pause. Juste pour Hank.

- Je ne sais pas depuis combien de temps vous êtes flic, mais je trouve ça plutôt honorable que des affaires aussi sordides arrivent encore à vous toucher. Certains deviennent insensibles avec le temps, vous non. Ça vous rend plus humain que bon nombre de personnes.

- [...] J'adore l'orage, j'adore la pluie et l'odeur étrange qu'elle laisse derrière elle. Quand j'étais petite, on avait une immense baie vitrée et dès qu'il y avait de l'orage, la nuit, je m'asseyais devant et je regardais les éclairs dans le ciel. Ça avait quelque chose de grandiose, je trouvais ça fascinant.

Quand les gens n'ont plus d'espoir, quand la police est impuissante, et que la justice ne peut rien faire pour les aider, alors ils se tournent vers la vengeance et vers des solutions moins orthodoxes pour se faire justice eux-mêmes.

Les baisers qui te retournent la tête, ce sont ceux qui valent le coup.