Extraits

C'était de la légitime défense. Je trouve un inconnu chez moi, je le maîtrise, je ne lui demande pas ce qu'il a bouffé le midi.

✨ Lecture coup de cœur ✨

Je viens de terminer Trouble Maker d'Alfreda Enwy et… quelle claque ! 😍 Je ne m’attendais pas à être autant happée par cette histoire et pourtant, j’ai dévoré les 500 pages sans voir le temps passer.

📖 Jun et Hazel sont voisins, mais tout les oppose. Lui, mystérieux et dangereux. Elle, solaire et bienveillante. Ce qu'elle ignore, c'est que son voisin mène une double vie, traquant et exécutant des criminels pour une justice qu’il s’est lui-même imposée. Et pourtant… Hazel lui fait entrevoir une autre vie, plus simple, plus douce. Mais à quel prix ?

💭 Ce roman m’a captivée du début à la fin. Addictif, intense et immersif, il interroge aussi notre propre morale : jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour accepter quelqu’un, malgré ses zones d’ombre ? Est-il possible d’aimer quelqu’un sans partager sa vision du monde ? Plusieurs fois, je me suis mise à la place d’Hazel, à me demander ce que j’aurais fait à sa place… et la réponse est loin d’être évidente.

📚 Il y a des romans qu’on referme à regret, avec cette envie irrépressible de retrouver les personnages, d’avoir une suite, juste pour prolonger un peu plus l’aventure. Mais parfois, c’est aussi ça la magie d’un livre : laisser la fin se jouer dans notre imagination.

💌 Si vous cherchez une lecture addictive qui ne vous laissera pas indifférent(e), foncez !

Les établissement changent de propriétaire de nom aussi souvent que je bute de gens .

Les draps collent à ma peau à cause de cette chaleur étouffante. Malgré tout, je fais partie de ces gens qui sont incapables de dormir sans un drap ou une couverture, même lorsqu'il fait quarante degrés dehors.

- En plus, tu ne portes jamais de tenue comme ça, mais tu sais nouer une cravate.

- Je sais faire plein de choses. Ce n'est pas parce que je ne me sape pas comme un pingouin que je ne sais pas danser par exemple.

Je rougis.

- Parce que tu sais danser ?

- Bien sûr.

- Je n'arrive pas à croire que vous m'ayez traîné là-dedans, râle Jun.

- Tu t'es entraîné là-dedans tout seul. J'allais accompagner, tu as décidé de venir.

Il fait la moue et n'ajoute rien, signe qu'il est agacé ou frustré. Je commence à connaitre ses petites mimiques.

Je roule des yeux, tandis que les gens assis aux tables proches de la nôtre nous regardent, choqués. Il faut dire que nous sommes dans un restaurant et qu'elle vient de gueuler comme si elle était en plein milieu de son salon. Je me mordille la lèvre pour ne pas rire.

- Merci c'est pour les chiens ? balancé-je.

Alors qu'il est en train d'ouvrir la porte de son appartement, il suspend son geste. Et quand je pense qu'il va se tourner vers moi, il entre chez lui en me claquant le vent le plus magistral de l'année. Le bruit de la porte qui se referme me fait vriller.

- CONNARD ! gueulé-je pour qu'il m'entende bien.

- Bon sang, c'est quoi cette odeur épouvantable ? râle Rosie.

- C'est moi, je dis en lui claquant mon plus beau sourire. Je viens de me faire vomir dessus.

[...] Je pensais en faire un nouveau parfum à la mode. Le spécial "J'éloigne les connards !".

- Ouais 'fin, là, tu éloignes aussi les possibles prétendants. Ça ne vaut pas le coup, je t'assure.

Mon vertige, c'est de savoir que je te perturbe, c'est de te savoir ici.