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J'avais peut-être été lent au démarrage, mais ça me plairait maintenant d'être le père de Nicole.
"Ta vie vient de changer et c'est formidable", avait dit ma soeur, ce premier matin de stupeur après mon retour au Vermont. "J'espère que tu n'es pas trop bête pour le comprendre".
Eh bien, frangine. Ca y est? Il aura fallu du temps, c'est tout.
Afficher en entierJ’avais très envie de vivre ici. Mais pas grâce à la pitié de Dave. Je voulais acheter une maison avec un homme qui aurait envie de me faire l’amour devant cette cheminée pendant que le bébé dormirait à l’étage. Un homme qui se prélasserait dans la cuisine avec moi, le dimanche matin, à boire du café et à faire des crêpes.
Je pourrais aussi bien souhaiter un poney et des places au premier rang pour le concert de Pearl Jam.
Afficher en entierMême s’il n’y avait pas de mot pour ça, ce que nous avions partagé était formidable. Tous les trois ou quatre soirs, j’allais seul au bar avant la fermeture et j’attendais qu’elle finisse. En général, elle m’ignorait royalement.
Je pensais recevoir un accueil plus chaleureux au fil du temps, mais madame m’avait précisé qu’avant le départ de tous les clients, on ne se connaissait pas. J’étais son vilain petit secret, apparemment.
Et j’adorais ça.
Afficher en entier— Putain, tu es magnifique. J’ai envie de goûter ta peau depuis le premier soir où je suis entré dans ce foutu bar.
Je n’avais pas l’habitude d’entendre des compliments et je ne leur faisais pas entièrement confiance. Mais ses lèvres et sa langue vénéraient mon cou sensible, propageant des frissons dans tout mon corps. Son souffle me caressait tandis que sa bouche chaude déposait un autre baiser dans mon cou. Quand il me suça légèrement la peau, je me sentis fondre contre la porte.
Mes choix de vie commençaient à me paraître plutôt malins, tout compte fait. Je levai la main pour toucher enfin ces pectoraux sculpturaux et il émit un petit rire contre ma peau.
— Ça te plaît ? Enlève mon haut, beauté. Vas-y.
Je m’empressai d’obéir, soulevant le coton de son polo, mes paumes se livrant à l’exploration de chaque relief et ondulation, sous son regard vaguement narquois. Son expression amusée me facilitait la tâche. Ce mélange d’autorité et d’humour me mettait à l’aise.
Apparemment, je prenais trop de temps, car il prit l’initiative d’ouvrir le bouton de son col, puis il attrapa l’ourlet de son polo et le glissa par-dessus sa tête. Waouh ! Ce type était baraqué. Même ses muscles avaient des muscles.
— Tu dois passer beaucoup de temps à la salle de sport.
— Tu n’as pas idée. Assez parlé, beauté.
Saisissant mes deux mains, il les posa sur son torse chaud. Puis il se pencha et m’embrassa à nouveau dans le cou. Décidément, ses lèvres avides et sa langue autoritaire opéraient des merveilles sur mon état d’esprit.
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