Tsubaki Love - Double, tome 6

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/05/24/tsubaki-love-t-6-integrale-kanan-minami/

La mère de Kyota a refait surface dans ce sixième tome de Tsubaki Love, ce qui crée des tensions avec Tsubaki. La jeune fille voudrait que son petit ami se confie à elle, comme il l’invite si souvent à le faire, mais il préfère se braquer et la repousser. Elle ne l’entend cependant pas de cette oreille…

Je redoutais le traitement de la situation familiale de Kyota, or même si je m’attendais à ce qu’on s’y attarde encore un petit moment (la conclusion de cet arc survient dès le premier chapitre) le résultat est plutôt satisfaisant, d’une douceur amère qui colle aussi bien au contexte qu’au personnage.

On enchaîne ensuite très vite avec l’arrivée d’une petite nouvelle : Nako. Alias la fille imbuvable incontournable de tout bon shojo qui vient semer la zizanie au sein du couple principal et orienter le scénario vers un énième triangle amoureux.

Eeeeeeet… Ce n’est pas catastrophique. Toujours mieux que Rika, en tout cas. Pour la simple et bonne raison que Nako n’est pas juste la rivale susceptible d’intéresser Kyota parce que belle et populaire ou sortie tout droit de son passé, mais au contraire parce qu’elle est liée à la thématique centrale de ce tome, celle de l’orientation et des choix d’avenir.

À ce niveau, il y a du très bon comme du gros gâchis. C’est un sujet qui me parle beaucoup, et autant Tsubaki m’a agacée à toujours se dérober au lieu de discuter dans l’opus précédent, autant cette fois, bien qu’elle s’obstine dans cette voie, j’ai malgré tout ressenti de l’empathie pour elle.

Cette incertitude quant à son futur, la pression qu’elle subit, les décisions qu’elle doit prendre alors qu’elle n’a même pas encore déterminé ses objectifs… Tout ça, c’est crédible. Et le fait que Nako se pose en passionnée de l’espace, sur la même longueur d’ondes que Kyota, lui confère un statut de concurrente pertinente, à défaut d’appréciable.

Ce qui coince, ainsi que je l’avais déjà évoqué dans une autre chronique, c’est la propension de la mangaka à jeter certains éléments aux oubliettes. Nishiki, Halstead, mais surtout Miho… et la coiffure ! Merci, Kyota, de m’avoir rappelée que Tsubaki possède un véritable don pour embellir les autres, parce que ça m’était totalement sorti de l’esprit, tellement il n’en était plus question (là où l’astronomie, elle, demeure omniprésente).

J’aurais même pu aller jusqu’à dire que Kyota connaît mieux sa petite amie qu’elle ne se connaît elle-même, mais… Non. S’il donne parfois l’impression de lire en elle comme dans un livre ouvert, il est à d’autres moments (en fonction du scénario) complètement à côté de la plaque, enfonçant inconsciemment Tsubaki dans son sentiment d’insécurité.

Cette énième série d’atermoiements, de quiproquos et de souffrances intériorisées mutuelles ne sera pas sans conséquence, puisqu’elle se conclut par un drame. Au moins, on peut penser (surtout en sachant qu’il ne reste plus qu’un tome) que la leçon sera (enfin !) rentrée, mais c’est dommage qu’il faille en arriver là après tout ce que les protagonistes ont déjà traversé ensemble.

Ce manga aurait nettement gagné en qualité s’il s’était contenté d’aller à l’essentiel au lieu de s’appesantir sur des sous-intrigues à la dimension souvent redondante, et il est donc bienvenu de voir l’histoire de Tsubaki et Kyota toucher à son terme. Ne reste plus qu’à découvrir ce que l’avenir (et Kanan Minami) leur réserve…

Un nouveau tome toujours aussi addictif , Tsubaki est de plus en plus angoissé et l'arrivée d'une rivale et le choix de sont avenir ne l'aide pas de plus ces doutes complique sa relation avec Tsubaki. Même si il fait sont possibles pour la rassurer les obstacles s'enchaînent.