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Davis entendit frapper. Il leva les yeux de son ordinateur. Le sergent Veronica Bloom se tenait derrière la porte vitrée de son bureau, deux cafés à la main. Il lui fit signe d’entrer.

— Bonjour, Veronica.

— Bonjour, lieutenant.

Il avait cessé d’essayer de la convaincre de l’appeler par son prénom, Bloom arguant que le respect hiérarchique était essentiel au bon fonctionnement de leur binôme.

Elle s’assit face à lui et lui tendit un café.

— Merci.

— Il n’y a pas de quoi.

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Faye Sheridan entendit du bruit et ouvrit les yeux. Aussitôt, elle comprit qu’il y avait quelque chose d’anormal. Elle n’était pas chez elle !

Elle se redressa dans un lit au matelas moelleux, et alors qu’un mal de crâne lui vrillait les tempes, elle réalisa qu’elle était en sous-vêtements.

Elle chercha à se rappeler ce qu’elle avait fait la veille et se souvint d’avoir accepté l’invitation de son collègue Chuck Preston pour un dîner au Blue Light. Ils avaient enchaîné par un bar dansant sur Sun Boulevard.

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Raphael serra les poings et s’élança dans l’allée. Le portail s’ouvrit à son approche. Pédalant avec force et vigueur, il dévala la route sinueuse qui menait vers le centre-ville en contrebas. De nombreuses bâtisses assez luxueuses bordaient son chemin.

Situé entre San Francisco et Los Angeles, Pacific View était devenu en quelques années l’une des stations balnéaires les plus branchées de la côte californienne. Son centre historique plutôt huppé était très prisé.

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Dehors, il descendit les marches du perron quatre à quatre. Un petit vent frais s’était levé sur la vallée. En simple T-shirt, Raphael frissonna. Mais la température ne tarderait pas à monter en cette fin d’été.

Il marcha près de la Ferrari et poussa un léger soupir. Son père lui avait bien proposé de la prendre pour aller au lycée, mais étant donné la réaction de ses anciens amis de San Francisco, il préférait désormais la jouer modeste.

Son sac dans le dos, il attrapa son vélo BMX et, avant de l’enfourcher, se retourna vers le manoir.

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Après les événements du début de l’été durant lequel il avait trouvé, puis perdu, son premier amour, son père avait accepté qu’il passe le reste des vacances à San Francisco chez son meilleur ami.

Malheureusement les choses avaient dégénéré. Le regard de ses amis avait changé. Ils lui avaient nettement fait comprendre qu’il ne resterait l’un des leurs que s’il se montrait généreux avec eux. Il devait tout payer. Cinéma, concerts, McDo, boîtes de nuit… Raphael en avait pleuré de rage. Qui prétendait que, contrairement à l’amour, l’amitié était un sentiment éternel ?

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Raphael finit de s’habiller et se dévisagea un long moment dans le miroir. Il rajusta une mèche de ses cheveux coiffés avec du gel et apprécia son reflet.

Son père lui avait permis de s’offrir un dressing plus que respectable. Pantalons, T-shirts et chaussures de marque. C’était autre chose que la vie à San Francisco !

Il attrapa son sac, fin prêt pour son premier jour de cours au lycée de Pacific View, et dévala l’escalier central du manoir. Il se rendit dans la cuisine où un petit déjeuner copieux était servi sur un plateau. Des crêpes réchauffées, du sirop d’érable, un verre de jus d’orange pressée et des brownies.

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La porte secrète s’ouvrit.

Comme les autres nuits où il ne pouvait trouver le sommeil, il entra dans la pièce et donna de la lumière.

Des dizaines de toiles portant toutes la signature de son épouse reposaient soit sur des chevalets, soit étaient alignées le long des murs.

Chacune représentant des femmes manifestant une grande souffrance.

Mais qu’avait donc vécu Charleen pour peindre de telles horreurs ? Et pourquoi ne lui en avait-elle jamais parlé ?

Le pire était que, s’il en croyait les dates, certaines avaient été réalisées après leur mariage. Il aurait tout donné pour avoir des réponses, tout en sachant bien qu’il ne les aurait jamais…

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Davis se réveilla brusquement, tout en sueur.

Il tendit la main, alluma la lampe de chevet et attrapa sa montre. 5 h 15.

L’image de la tête de mort n’arrivait pas à se dissiper. Depuis qu’il avait découvert la pièce secrète du grenier du manoir, il ne cessait de chercher à comprendre comment il avait pu passer à côté des troubles de Charleen. Quatorze ans de vie commune sans jamais se rendre compte de la part sombre de celle dont il aurait juré être son double.

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Le lieutenant Gregory Davis entra dans l’atelier de son épouse. Il s’approcha sans faire de bruit.

Assise sur un haut tabouret devant une toile posée sur un chevalet, Charleen était totalement concentrée sur son travail.

À la lumière du soleil couchant qui passait par la fenêtre de leur appartement de San Francisco, il fut subjugué par la force qui se dégageait des traits du visage exprimé sur la toile. Celui d’une petite fille en train de pleurer. Une représentation d’une détresse terrible et pourtant fascinante.

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Bloom réussit à regarder mais sentit son estomac se soulever.

- Pauvre Lucy. C'était une très bonne élève. Gentille, timide et réservée. Elle ne méritait pas ça.

- Personne ne mérite ça, fit remarquer Bloom.

La lycéenne était sur les toilettes, totalement nue, décapitée, sa tête posée sur ses jambes. Les cheveux verts. Le visage souriant.

Ou plutôt, maquillé outrageusement pour parodier un sourire. Ses yeux grands ouverts, lourdement fardés, sondaient le vide.

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