Commentaires

Malgré un résumé alléchant, je ressors de cette lecture totalement mitigée, ne sachant vraiment quoi en penser.

C'est certain, le livre est addictif, bien que les 100 premières pages m'aient pas été les plus passionnantes. Pourtant, au-delà de ce contexte qui forcément appelle à l'émotion, je n'ai pas du tout été touchée par cette histoire.

Oui, le deuil est omniprésent, mais malgré cela, j'ai trouvé que les personnages étaient creux, qu'ils n'étaient définis que par des clichés vus et revus en littérature young adult.

Théo, celui qui accapare toute la narration n'est pas à mes yeux cet homme sensible et altruiste que l'auteur tente de définir. Au contraire, plus les chapitres défilaient, moins je ressentais de la sympathie pour lui. Je l'ai trouvé faux, voire même cruel à certains moments.

Alors oui j'avais malgré tout envie de finir, mais plus pour la curiosité de savoir comment les personnages allaient évoluer plutôt que vraiment comment l'histoire allait se finir. Parce que pour moi rien n'était vraiment imprévisible.

Le thème principal du roman est évidemment le deuil. Et si souvent c’est un sujet qui me touche facilement, cette fois-ci, j’ai trouvé que c’était « trop ». J’ai trouvé l’histoire trop longue, j’avais du mal à rester concentrée sur ma lecture et à ne pas penser à autre chose… Par contre, un sujet très peu abordé dans la littérature young-adult est présent ici : les troubles obsessionnels du comportement. L’auteur amène délicatement le sujet et ça m’a plu d’être plongée dans les pensées d’un personnage qui en souffre et d’en savoir plus sur ce mal.

Il y a donc du bon et du moins bon dans ce roman. Malgré mon avis mitigé, je suis contente de l’avoir lu et de m’être fait mon propre avis !

Ce livre alterne entre passé et présent. Dans le passé, nous découvrons l'histoire entre Theo et Griffin depuis le début, tandis que dans le présent, nous suivons Griffin lors de son deuil. Ce que j'ai aimé dans cette partie est le fait que Griffin s'adresse directement à Theo ce qui ajoute encore plus d'émotions.

Et dans ce livre, de l'émotion il y en a tout le temps, du début à la fin. Vraiment de la première ou deuxième page jusqu'à la dernière, j'ai eu les larmes aux yeux régulièrement. Mais uniquement les yeux humides car les moments étaient réguliers mais courts. Ce n'était pas par rapport à une scène, une action en particulier mais plus les pensées des personnages donc quelques phrases, leur psychologie et je me suis souvent mis à leur place. Il faut dire que je suis sensible sur certains thèmes qui vont facilement me toucher et le deuil en fait partie car il est simple de se mettre à la place des personnages et imaginer perdre des gens que l'on aime. Donc il est simple de m'émouvoir dans ce cas^^

Dans tous les livres que j'ai lus jusqu'à présent d'Adam Silvera, ses personnages m'ont toujours touché de part leurs caractères et imperfections, mais ici Griffin m'a bouleversé. Je n'ai pas toujours été d'accord avec certaines de ses actions, je lui en ai voulu pour certaines choses mais j'ai compris pourquoi il agissait comme ça et je m'y attendais... Peut-être parce que j'aurai fait la même chose quand j'y réfléchis 🤔 Pour au moins une chose je pense. le reste je ne cautionne pas réellement, du moins pas sur la raison. Même si encore une fois, je comprends. Et c'est ça que j'aime chez Adam Silvera, il nous offre à chaque fois des personnages imparfaits mais humains et plutôt réalistes !

Sinon pour faire simple, au fur et à mesure de son deuil, j'ai beaucoup aimé l'évolution de Griffin (même si encore une fois je ne suis pas d'accord avec certaines de ses décisions^^).

De plus Griffin souffre de TOC, et je trouve que ceci est un thème rarement abordé (je pense que c'est le deuxième roman que je lis où le personnage principal souffre de cela). On vit ses souffrances avec lui, les problèmes du quotidien que cela engendre. Ça peut paraître extrême quand on connaît pas, d'autant plus que ici ce ne sont pas réellement des choses visibles au premier abord comme des personnes souffrant de TOC au niveau du rangement ce qu'on voit le plus souvent. Et là je me suis reconnu en lui. Je ne suis pas au même point que lui, je ne souffre pas de TOC réellement (enfin je pense 😅), mais on va dire que j'ai certaines "manies" qui peuvent se rapprocher un peu de ses TOC en soit et qui me "bouffent" un peu la vie par moments.

Un livre que j'ai lu il y a longtemps mais qui est toujours frais dans ma mémoire. J'ai beaucoup aimé ce livre, l'histoire est belle et tragique à la fois, les personnages sont bien faits et développés (comme toujours avec Adam Silvera ). J'ai juste mis un peu de temps à rentrer dans l'histoire mais le récit en vaut le coup!

Un mot: chiant💀

C'est le troisième roman d'Adam Silvera que je lis c'est pour dire à quel point j'aime son style d'écriture.

On m'avait vendu ce livre, alors j'en attendais beaucoup et je dois avoué que j'ai était déçue, je trouve le roman très bien mais surement pas autant que les personnes qui me l'ont vendu.

L'histoire est bien mais j'avoue parfois m'être perdue dans les événements, car j'avais du mal à me rappeler à quel moment à peur près Théo était mort, et situer les événements autour par conséquent.

Des 2 autres romans que j'ai lu de Silvera je sais qu'il n'a jamais réellement expliqué la mort de ses personnages et j'avoue être un peu frustrée de la mirt de Théo.

En générale, ce roman était bien, mais ne pas fais pleurer comme je m'y attendais.

Franchement déçue. Impossible de m attacher aux personnages, des situations totalement wtf, des clichés bref du temps perdu.

J'en ai lu des romans qui m'ont bouleversé et qui m'ont parlé dans ma vie, mais pas beaucoup. Tu ne m'as laissé que notre histoire de Adam Silvera est l'un de ceux là. Il est au-delà du génial, du grandiose. Les mots me manquent pour le décrire. Le dernier roman gay à me chambouler était Love Simon.

Tu ne m'as laissé... est profondément triste. Mais c'est une tristesse nécessaire. Ça parle de deuil, des bêtises que l'on peut faire quand un proche s'en va sans qu'on ait pu lui dire des choses importantes. En dépit du sujet, c'est l'espoir de survivre au-delà du deuil qui transparaît, un espoir inatteignable au début, qui se rapproche malgré tout du personnage principal. Je me suis beaucoup retrouvé en Griffin. Ses angoisses, ses tocs, sa grande sensibilité m'ont touché.

Tu ne m'as laissé que notre histoire est le genre de livres qui me poussent à affiner mon style d'écriture. La fluidité des mots, l'atmosphère, l'histoire, agissaient comme un sortilège : il m'était pratiquement impossible de fermer le roman pour dormir. Je voulais rester dans cet univers. Quel paradoxe quand on connaît le sujet. J'ai donc ralenti un maximum ma lecture pour qu'il dure. Désormais, toutes proportions gardées, je dois faire le deuil de ce roman. Et je suis encore dans le déni.

Merci pour ces beaux moments Adam Silvera ❤️❤️❤️❤️

Quelqu'un a dit un jour que si tu arrivais à pleurer grâce à un livre, c'est qu'il était assez bien écrit pour te transporter à travers les pensées des personnages (bon d'accord, c'est moi qui l'ai dit).

Ce livre parle d'homosexualité certes, mais non. Ce n'est absolument pas ce que j'ai ressenti. Ce livre ne parle pas d'homosexualité comme Twilight ne parle pas d'hétérosexualité. Ce livre parle d'amour. Cet amour qui vous déchire les entrailles lorsqu'il se termine, cet amour qui vous donne envi de hurler de rage et de tristesse à chaque instant.

Mais ce livre parle aussi de perte. Lorsque la personne qu'on aime le plus au monde disparaît, lorsque la personne qu'on aime le plus au monde part beaucoup trop tôt, sans même qu'on ai pu lui dire adieu.

Ce livre parle de beaucoup de choses, mais je refuse qu'on dise qu'il parle d'homosexualité, car c'est faux. Le sujet n'est pas abordé comme un sujet tabou qui pourrait nous exploser à la figure à tout instant si l'on dit quelque chose qu'il ne faut pas. Non. Il est abordé simplement, sans plus. C'est normal et c'est tellement reposant de voir ça pour une fois.

Ce livre vous fera passer par tant d'émotions qu'il faudrait inventer de nouveaux mots pour les décrire. Alors, venez les écrire avec moi.

C’est un bon livre, j’ai aimé l’alternance entre l’histoire et le présent mais j’ai eu un peu de mal à le terminer. C’est tout de même un beau roman avec des personnages en or.