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Extrait ajouté par Schima 2010-11-25T10:21:15+01:00

Une once d'impatience dans sa voix cette fois. Elle me jeta un regard noir. Carlisle s'approcha d'elle et fit courir presque tendrement ses doigts sur son cuir chevelu jusqu'à ce qu'il ait trouvé la bosse au sommet de son crâne. Toutes mes défenses tombèrent devant la vague d'émotions qui m'assaillait. Maintes fois j'ai eu l'occasion de voir Carlisle travailler avec des humains. Je lui ai même servi d'assistant, il y a des années – uniquement dans les situations où le sang n'était pas impliqué cependant. Ce n'était donc pas nouveau pour moi de le voir interagir avec cette fille comme s'il était aussi humain qu'elle. J'ai souvent envié sa maîtrise de soi, c'est vrai, mais jamais à ce point là. Cette fois c'était différent. C'était bien plus que son self-control que j'enviais chez lui. Je brûlais de faire disparaître cette différence entre Carlisle et moi – le fait qu'il puisse la toucher si tendrement, sans peur, sans craindre de la blesser...

Elle tressaillit, et je remuai sur le matelas où j'étais assis. Je dus me concentrer pendant un moment pour retrouver ma position décontractée.

-C'est douloureux ?, demanda Carlisle.

Son menton hocha d'un millimètre.

-Pas vraiment, dit-elle.

Une autre pièce trouva sa place dans le puzzle de sa personnalité : elle était courageuse. Elle n'aimait pas montrer ses faiblesses.

C'était probablement la créature la plus vulnérable qu'il m'ait été donné de rencontrer, et elle ne voulait pas sembler faible. Un léger rire s'échappa de mes lèvres.

Elle me lança un autre regard courroucé.

-Bon, déclara Carlisle, votre père vous attend à côté. Vous pouvez rentrer.

Mais n'hésitez pas à revenir si vous avez des étourdissements ou des troubles de la vision.

Son père était donc là ? J'avais beau scanner les pensées de la foule qui avait envahit le hall, je n'arrivais pas à trouver sa voix avant que Bella ne se remette à parler, l'air anxieux.

-Je ne peux pas retourner au lycée ?

-Vous feriez mieux de vous reposer, aujourd'hui, lui suggéra Carlisle.

-Et lui, il y retourne ?, enchaîna-t-elle en me désignant du regard.

Agir normalement, arranger les choses... ignorer l'effet que ça fait quand elle me regarde dans les yeux...

-Il faut bien que quelqu'un annonce la bonne nouvelle de notre survie, déclarai-je.

-En fait, me corrigea Carlisle, la plupart des élèves semblent avoir envahit les urgences.

Cette fois-ci, je pu anticiper sa réaction – son aversion envers les spots braquées sur elle. Je ne fus pas déçu.

-Oh, bon sang !, grommela-t-elle en enfouissant son visage dans ses mains.

J'étais plutôt content d'avoir enfin réussi à deviner juste. Je commençai à la comprendre...

-Vous préférez rester ici ?, demanda Carlisle.

- Non, non !, s'empressa-t-elle de répliquer.

Elle arracha ses jambes aux draps et sauta du lit, puis perdit l'équilibre et trébucha pour atterrir dans les bras de Carlisle qui s'empressa de la rattraper et de la remettre sur ses pieds.

Cette fois encore, un torrent de jalousie me dévora.

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Extrait ajouté par petitemadame 2010-08-09T11:05:14+02:00

Est-ce qu'un cœur mort et gelé pouvait encore se briser ? Le mien en semblait capable.

- Edward, dit Bella.

Je me figeai, regardant ses yeux clos.

M'avait-elle vu, était-elle éveillée ? Elle semblait endormie, mais sa voix avait été si claire...

Elle soupira calmement, et bougeant à nouveau, se roulant sur le côté.

- Edward... répéta-t-elle doucement.

Elle rêvait de moi.

Est-ce qu'un cœur mort et gelé pouvait battre à nouveau ? Le mien en semblait capable.

- Reste, soupira-t-elle. Ne pars pas. Je t'en prie...ne pars pas.

Elle rêvait de moi, et ce n'était même pas un cauchemar. Elle voulait que je reste avec elle, là dans son rêve.

Je débattis pour trouver des mots pour nommer les sensations qui se déversèrent en moi, mais aucun mot n'était assez fort pour les contenir. Pendant un long moment, je m'y noyai.

Quand je refis surface, je n'étais pas le même homme qu'avant.

Ma vie était un minuit éternel et immuable. Pour moi, c'était inévitable, il serait toujours minuit. Alors comment était-il possible que le soleil se lève, là maintenant, au milieu de ce minuit ?

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Extrait ajouté par cici_1 2010-08-21T16:52:08+02:00

Comment pouvait-elle penser une chose pareille ? Lui avoir sauvé la vie était la seule chose acceptable que j'avais faite depuis que je l'avais rencontrée. La seule chose dont je n'avais pas honte. La seule et unique chose pour laquelle j'étais content d'exister. Je me battais pour qu'elle vive depuis le premier moment où j'avais senti son odeur. Comment pouvait-elle penser une telle chose de moi ? Comment pouvait-elle remettre en question mon unique bonne action dans tout ce gâchis ?

- Tu penses que je regrette de t'avoir sauvé la vie ?

- Je le sais, rétorqua-t-elle.

Son estimation de mes intentions me faisait bouillir de rage.

- Tu ne sais rien du tout.

Comme les mécanismes de son esprit étaient tordus ! Elle ne devait pas penser comme le reste des humains. Cela devait expliquer son silence mental. Elle était complètement différente.

Elle détourna brusquement sa tête, serrant à nouveau les dents. Ses joues étaient rouges, de colère cette fois. Elle jeta ses livres en tas, les prit d'un mouvement sec dans ses bras, et sortit d'un pas décidé sans rencontrer mon regard.

Même irrité comme je l'étais, il était impossible de ne pas trouver sa colère un peu amusante.

Elle marchait avec raideur, sans regarder où elle allait, et son pied se prit dans l'encadrement de la porte. Elle trébucha et toutes ses affaires s'éparpillèrent sur le sol. Au lieu de se pencher pour les ramasser, elle resta debout, droite et rigide, sans même regarder par terre, comme si elle n'était pas sûre que les livres vaillent la peine d'être ramassés.

Je réussis à ne pas rire.

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Extrait ajouté par feeclochettte 2012-02-22T18:37:58+01:00

Bella ne dormait pas aussi bien cette nuit. Elle se débattait dans ses couvertures, le visage parfois inquiet, parfois triste. Je me demandai quel cauchemar la hantait… puis réalisai que je ne voulais peut-être pas savoir.

Quand elle parla, elle chuchota principalement des choses désobligeantes sur Forks d'une voix sombre. Une seule fois, quand elle soupira « Reviens » en ouvrant les mains – une supplication muette – pus-je espérer qu'elle rêvait de moi.

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Extrait ajouté par marie_1 2011-03-27T12:05:35+02:00

Elle était en train d'essayer de ne pas y penser ; elle se concentrait très fort sur Jasper tout d'un coup, bien qu'il soit trop stupéfait pour avoir progressé dans ses décisions pour le moment.

Elle faisait cela, des fois, quand elle essayait de me cacher quelque chose.

- Qu'est-ce qu'il y a, Alice ? Qu'est-ce que tu me caches ?

J'entendis Emmett grommeler. Ça le frustrait toujours quand Alice et moi tenions ce genre de conversation.


 Elle secoua la tête, essayant de ne pas me laisser entrer.

- C'est à propos de la fille ? insistai-je. C'est à propos de Bella ?

Elle serrait les dents tellement elle était concentrée, mais quand je prononçai le nom de Bella, cela lui échappa. Cela ne dura qu'une minuscule portion de seconde, mais c'était assez.


 - NON ! hurlai-je.

J'entendis ma chaise tomber par terre, et réalisai que j'étais debout.

- Edward !

Carlisle s'était levé, lui aussi, sa main sur mon épaule. Je n'avais que vaguement conscience de lui.


- C'est en train de se solidifier, chuchota Alice. Chaque minute, tu es plus décidé. Il n'y a vraiment plus que deux voies pour elle. C'est soit l'une soit l'autre, Edward.

Je voyais ce qu'elle voyait… mais je ne pouvais pas l'accepter.


- Non, dis-je de nouveau; il n'y avait pas de volume dans mon démenti.

Mes jambes semblaient creuses, et je dus m'appuyer contre la table.


- Quelqu'un aurait-il la gentillesse de nous inclure dans la conversation ? se plaignit Emmett.


 - Je dois partir, chuchotai-je à Alice, l'ignorant.

- Edward, nous en avons déjà parlé, dit Emmett avec force. C'est la meilleure façon de faire parler la fille. En plus, si tu pars, nous ne saurons pas vraiment si elle parle ou pas. Tu dois rester pour t'en occuper.


 - Je ne te vois aller nulle part, Edward, me dit Alice. Je ne sais pas si tu es encore capable d'aller où que ce soit. Penses-y, ajouta-t-elle silencieusement. Pense à partir.

Je vis ce qu'elle voulait dire. Oui, l'idée de ne plus jamais revoir la fille était… douloureuse. Mais elle était aussi nécessaire. Je ne pouvais approuver aucun des futurs auxquels je l'avais apparemment condamnée.


 Je ne suis pas entièrement sûre de Jasper, Edward, continua Alice. Si tu pars, s’il considère toujours qu'elle est un danger pour nous tous…


 - Je ne vois rien de tout cela, la contredis-je, toujours à moitié conscient du public qui nous écoutait.

Jasper vacillait. Il ne ferait rien qui puisse faire du mal à Alice.

Pas pour le moment. Mais plus tard… Tu risquerais sa vie, tu la laisserais sans défense ?

- Pourquoi est-ce que tu me fais ça ? grognai-je.

Ma tête tomba dans mes mains. Je n'étais pas le protecteur de Bella. Je ne pouvais pas l'être. Les deux futurs possibles d'Alice n'en étaient-ils pas la preuve ?


 Je l'aime, moi aussi. Ou plutôt, je l'aimerai. Ce n'est pas la même chose, mais j'ai envie de l'avoir près de moi pour cette raison.


 - … l'aime aussi ? chuchotai-je, incrédule.

Elle soupira. Tu es vraiment aveugle, Edward. Tu ne vois pas vers quoi tu vas ? Tu ne vois pas où tu es ? C'est inévitable, plus que le soleil se levant à l'est. Regarde ce que je vois…


 Je secouai la tête, horrifié.

- Non.

J'essayai de repousser les visions qu'elle m'envoyait.

- Je ne suis pas obligé de suivre cette voie. Je vais partir. Je changerai ce futur.

-Tu peux essayer, dit-elle d'une voix sceptique.

- Bon, allez ! beugla Emmett.


- Mais écoute, un peu, siffla Rose à son intention. Alice le voit tomber amoureux d'une humaine ! C'est de l'Edward tout craché !

Elle eut comme un haut-le-cœur. Je l'entendis à peine.

- Quoi ? dit Emmett, en sursautant.

Puis son rire grondant se répercuta dans toute la pièce.

- C'est ça qu'il se passe ? (Il rit une nouvelle fois.) Bonne chance, Edward.

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Extrait ajouté par Vampirette21 2012-03-10T10:06:50+01:00

- Salut, murmura-t-elle.

Le bonheur que je ressentis à ce moment était, une fois de plus, sans précédent.

- Bonjour, dis-je, puis – parce que je me sentais soudain de si bonne humeur, je ne pus m'empêcher de la taquiner – j'ajoutai :

- Comment s’est passé le cours de gym ?


 Son sourire vacilla.

- Bien.


 Elle était mauvaise menteuse.

- Vraiment ? demandai-je, prêt à insister sur le sujet – j'étais toujours préoccupé par son état ; souffrait-elle ? – mais les pensées de Mike Newton étaient si bruyantes qu’elles troublèrent ma concentration.

(Mike) Je le déteste. J’aimerais qu’il meure. J'espère qu’il jettera sa jolie petite voiture du haut d’une falaise. Pourquoi ne peut-il pas simplement la laisser tranquille ? Rester avec ceux de son espèce – les monstres.

- Quoi, demanda Bella.


Mes yeux se concentrèrent de nouveau sur elle. Elle regarda Mike qui s'éloignait, puis me lança un regard interrogateur.


- Newton commence vraiment à m’énerver, admis-je.

Elle resta bouche bée et son sourire disparut. Elle avait dû oublier que j’avais le pouvoir de voir sa dernière heure calamiteuse, ou espérer que je ne l’aurais pas utilisé.

- Tu as encore écouté ?


 - Comment va ta tête ?


 - Tu es impossible ! dit-elle à travers ses dents ; puis elle se retourna, et commença à traverser le parking.

Sa peau vira au rouge soutenu ; elle était embarrassée.

Je suivis son rythme, espérant que sa colère passerait vite. En général, elle me pardonnait assez rapidement.


- C’est toi qui m'as dit que je ne t’avais jamais vue en cours de gym, lui expliquai-je. Ça m’a rendu curieux.


 Elle ne répondit pas les sourcils froncés.

Soudain, elle s'arrêta au milieu du parking quand elle réalisa que le chemin pour accéder à la voiture était bloqué par un attroupement de garçons.

(pensées des garçons)
 Je me demande à combien il monte avec cet engin...

Regardez-moi ce boîtier de vitesse SMG. Je n’en avais jamais vu que dans les magazines...


Jolies jantes...

J’aimerais bien avoir 60 000 dollars à débourser...

C’était exactement la raison pour laquelle il était préférable que Rosalie utilise sa voiture en dehors de la ville.


Je me frayai un chemin jusqu’à ma voiture à travers la foule d’envieux ; après une seconde d’hésitation, Bella me suivit.


- Ostentatoire, murmurai-je pendant qu’elle grimpait à l'intérieur.

- C’est quoi comme voiture ? demanda-t-elle.


 - Une M3.

Elle fronça les sourcils.

- Je n’ai pas pris Auto-Moto deuxième langue.

- C’est une BMW.

Je levai les yeux au ciel, me concentrant sur ma marche arrière pour n'écraser personne. Je fixai des yeux quelques garçons qui semblaient ne pas vouloir s'écarter de mon chemin. Une demi-seconde à affronter mon regard sembla suffire pour les convaincre.

- Es-tu toujours en colère ? lui demandai-je.

Elle ne fronçait plus les sourcils.

- Evidemment, répondit-elle brusquement.

Je soupirai. Peut-être n’aurais-je pas dû lancer le sujet. Oh, et puis tant pis. Je pouvais bien me faire pardonner, j’imagine.

- Tu me pardonneras si je m’excuse ?

Elle y pensa pendant un moment.

- Peut-être… si tu le penses vraiment, décida-t-elle. Et si tu promets de ne plus recommencer.


 Je n’allais pas lui mentir, et il était hors de question que je lui promette ça. Peut-être que si je lui offrirais un accord différent…


 - Et si je le pense vraiment et que j’accepte de te laisser conduire samedi ?

Je frémis rien qu’en y pensant.


 La ride se dessina à nouveau entre ses yeux alors qu’elle considérait le nouveau pacte.

- Marché conclu, dit-elle après un moment de réflexion.

Maintenant pour mes excuses… Je n’avais jamais consciemment essayé d’éblouir Bella, mais maintenant cela semblait être le bon moment. Je plongeai mon regard dans le sien, me demandant si je le faisais bien. J’utilisai mon ton le plus persuasif.

- Alors, je suis vraiment désolé de t’avoir contrariée.


 Son rythme cardiaque se mit à faire un bruit sourd et saccadé. Ses yeux s’agrandirent, stupéfaits.


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Extrait ajouté par missthelittlesquib 2012-08-13T02:34:57+02:00

Emmett n’avait pas besoin de répéter. Je lui soufflai son texte en entrant en classe.


Ben était déjà à sa place derrière moi, rassemblant le devoir qu’il devait rendre. Emmett et moi nous assîmes tout deux et l’imitâmes. La classe n’était pas encore silencieuse ; les conversations tamisées continueraient jusqu’à ce que M. Goff réclame l’attention. Elle n’était pas pressée, notant les contrôles de sa dernière classe.

- Donc, dit Emmett, la voix plus forte que nécessaire – s'il n’avait vraiment parlé qu’à moi. Est-ce que tu as déjà demandé à Angela Weber de sortir avec toi ?

Les bruissements de papier venant de derrière moi s'arrêtèrent bruyamment tandis que Ben se figeait, son attention soudainement rivée sur notre conversation.

Angela ? Ils parlent d’Angela ?

Bien. J’avais son attention.

- Non, dis-je, secouant doucement ma tête pour paraître plein de regrets.

- Pourquoi ? improvisa Emmett. T’es pas une poule mouillée, quand même ?

Je lui fis une grimace.

- Non. J’ai entendu dire qu’elle était intéressée par quelqu’un d’autre.

Edward Cullen allait demander à Angela de sortir avec lui ? Mais… non. Je n’aime pas ça. Je ne veux pas qu’il s’approche d’elle. Il n’est pas… bien pour elle. Pas… sain.

Je n’avais pas anticipé sa galanterie, son instinct protecteur. J’avais parié sur la jalousie. Mais peu importe ce qui marcherait.

- Et tu vas laisser ça t'arrêter ? demanda Emmett avec arrogance, improvisant de nouveau. Pas cap d'affronter la concurrence ?

Je lui jetai un regard furieux, mais j’étais habitué à ce qu’il était en train de faire.

- Écoute, je crois qu’elle apprécie vraiment ce type, Ben. Je ne vais pas essayer de la convaincre du contraire. Il y a d’autres filles.

La réaction derrière moi fut électrique.

- C'est qui ? demanda Emmett, de nouveau fidèle au script.

- Ma partenaire de labo dit que le gars s’appelle Cheney. Je ne suis pas sûr de savoir de qui il s’agit.

Je ravalai mon sourire. Seuls les hautains Cullen pouvaient s’en sortir en prétendant ne pas savoir qui était chaque étudiant de ce minuscule lycée.

La tête de Ben tourbillonnait sous l’effet du choc. Moi ? Face à Edward Cullen ? Mais pourquoi me préférerait-elle ?

- Edward, marmonna Emmett très bas, roulant ses yeux en direction du garçon. Il est juste derrière toi, articula-t-il, de façon si évidente que tous les humains pouvaient facilement lire sur ses lèvres.

- Oh, marmonnai-je à mon tour.

Je me retournai sur mon siège, et jetai un coup d’œil rapide au garçon derrière moi. Pendant une seconde, les yeux noirs derrière les lunettes furent effrayés, puis il se raidit et bomba ses épaules étroites, clairement atteint par cet examen désobligent. Son menton se souleva et sa peau chocolat se fonça encore plus quand il rougit sous l’effet de la colère.

- Pff, dis-je d'un ton arrogant en me retournant vers Emmett.


Il pense qu’il est meilleur que moi. Mais Angela ne le pense pas, elle. Je vais lui montrer...

Parfait.


- Mais tu n’as pas dit qu’elle emmenait Yorkie au bal ? demanda Emmett, grognant en prononçant le nom du garçon que beaucoup méprisaient pour sa gaucherie.


- Apparemment, c’était une décision de groupe.

Je voulais être sûr que Ben comprenne bien ça.

- Angela est timide. Si B… eh bien si ce gars n’a pas le courage de lui demander de sortir avec lui, elle ne le fera jamais.

- Tu aimes les filles timides, dit Emmett, de retour à son improvisation. Les filles discrètes. Les filles comme… hmm, je ne sais pas. Peut-être Bella Swan ?

Je lui fis une grimace.

- Exactement.

Puis je retournai à mon interprétation.

- Peut-être qu’Angela en aura marre d’attendre. Peut-être que je l’inviterai au bal de fin d’année.

Non, tu ne le feras pas, pensa Ben, se redressant sur sa chaise. Ce n’est pas grave si elle est plus grande que moi. Si elle s’en fiche, alors moi aussi. Elle est la fille la plus gentille, intelligente et jolie de l’école, et elle me veut, moi.

J’aimais ce Ben. Il semblait vif et bien intentionné. Peut-être même était-il digne d’une fille comme Angela.

Je levai les deux pouces vers Emmett sous le bureau tandis que Mme Goff se levait et saluait la classe.


Ok, j’admets – c'était plutôt fun, pensa Emmett.


Je me souris à moi-même, content d’avoir pu provoquer une fin heureuse à l'histoire d’amour de quelqu’un. J’étais sûr de ce que Ben allait faire, et Angela recevrait son cadeau anonyme. Ma dette était payée.

Comme les humains étaient bêtes, de laisser une différence de taille de quinze centimètres mettre en péril leur bonheur.


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Extrait ajouté par marie_1 2011-03-27T12:05:35+02:00

- Tu n’as jamais réalisé à quel point ils sont tous fragiles ? Tu as vu le nombre de catastrophes qui peuvent arriver aux mortels ?

- Pas vraiment. Mais je crois que je vois ce que tu veux dire. Je ne faisais pas vraiment le poids contre cet ours, la première fois, non ?

- Des ours, murmurai-je, ajoutant cette nouvelle peur à ma liste. Ce serait bien sa veine. Un ours errant en ville. Il se dirigerait sûrement droit vers elle.

Il s’esclaffa.

- T’as vraiment l’air d’un dérangé, tu sais.

- Imagine une minute que Rosalie soit humaine, Emmett. Qu’elle puisse se retrouver nez à nez avec un ours… se faire renverser par une voiture… se faire foudroyer… ou tomber malade – être victime d’une épidémie !

Les mots sortaient d’eux-mêmes. C’était un soulagement de les laisser s’échapper enfin – ils m’avaient rongé tout le week-end.

- Des incendies, des tremblements de terre, des tornades ! continuai-je. Mais quand as-tu regardé les informations pour la dernière fois ? Tu as vu le nombre de choses qui peuvent leur arriver ? Des cambriolages, des homicides…

Je restai les dents serrées, soudain si enragé à l’idée qu’un autre humain puisse lui faire du mal que je n’arrivais plus à respirer.

- Hé, ho ! On se calme, gamin. Elle habite à Forks, je te rappelle. La seule chose qui peut lui arriver, c’est de se faire mouiller, tempéra-t-il en haussant les épaules.

- Je pense que la malchance lui colle aux trousses, Emmett, vraiment. Regarde l’évidence : de tous les endroits au monde où elle pouvait aller, il a fallu qu’elle atterrisse dans une ville dont un pourcentage significatif de la population est composé de vampires !

- Oui, mais on est végétariens. Donc c’est de la chance, non ?

- Avec l’arôme qu’elle a ? De la pure malchance. Et, encore pire, l’arôme qu’elle a pour moi.

Je jetai un regard noir à mes mains, les détestant à nouveau.

- Sauf que tu as plus de contrôle que tout le monde, à part Carlisle. Encore du bol.

- La fourgonnette ?

- Ce n’était qu’un accident.

- Tu aurais dû le voir venir vers elle, Em, encore et encore. Je te le jure, c’était comme si elle avait un aimant.

- Mais tu étais là. Un coup de veine.

- Tiens donc ? Tu ne penses pas que ce soit la pire malchance au monde qu’un humain puisse avoir : qu’un vampire s’amourache de lui ?

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Extrait ajouté par VampirePo 2012-11-17T12:58:57+01:00

Je m’adossai contre le talus légèrement enneigé, laissant la poudreuse sèche se tasser sous mon poids. Ma peau s’était refroidie jusqu’à atteindre la température de l’air ambiant, et les petits morceaux de glace semblaient être du velours sur ma peau.

Le ciel au-dessus de moi était clair, scintillant d’étoiles, d’un bleu éblouissant à certains endroits, et jaunes à d’autres. Les étoiles créaient de majestueuses formes tourbillonnant dans l’univers sombre – une vue magnifique. Délicieusement belle. Ou plutôt, cela aurait dû l’être. Ça l’aurait été si j’avais pu la voir réellement.

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Extrait ajouté par anonyme 2012-05-12T10:04:52+02:00

Elle recommença à marcher. Je ne la lâchai pas d'une semelle.

Elle n'avait pas vraiment dit non, alors j'insistai.

Dirait-elle non? Que ferais-je si elle refusait?

- Mais un seul réservoir te suffira-t-il ?

- Je ne vois pas en quoi ça te concerne.

Ce n'était toujours pas un non. Et son cœur recommençait à s'emballer, sa respiration à s'accélérer.

- Le gaspillage des ressources naturelles devrait être l'affaire de tous.

- Franchement, Edward ! Ton comportement m'échappe. Je croyais que tu ne désirais pas être mon ami.

Un frisson de ravissement me prit quand elle prononça mon nom.

Comment pouvais-je répondre clairement à cela tout en restant honnête ? Bon, il était plus important que je sois honnête. Au moins en ce qui concernait ce sujet.

- J'ai dit que ce serait mieux que nous ne le soyons pas, pas que je n'en avais pas envie.

- Ben tiens ! Voilà qui éclaire ma lanterne ! railla-t-elle.

Elle s'arrêta, sous l'auvent de la cantine, et rencontra mon regard à nouveau. Son cœur s'affola. Avait-elle peur ?

Je pris un grand soin à choisir mes mots. Non, je ne pouvais la quitter, mais peut-être serait-elle assez intelligente pour me quitter, elle, avant qu'il ne soit trop tard.

- Il serait plus... prudent pour toi de ne pas être mon amie.

Puis, en plongeant dans les profondeurs de chocolat fondu de ses yeux, je perdis ma désinvolture. Les mots que je prononçai en suite brûlèrent d'une trop grande ferveur.

- Mais j'en ai assez d'essayer de t'éviter, Bella.

Elle arrêta de respirer et, vu le temps qu'elle mit avant de recommencer, cela m'inquiéta. Combien l'avais-je effrayée ? Eh bien, j'allais avoir la réponse.

- Viendras-tu à Seattle avec moi ? demandais-je sans cérémonie.

Elle acquiesça, son cœur battant la chamade.

Oui. Elle m'avait dit oui. À moi !

Puis ma conscience refit surface. Combien cela allai-t-il lui coûter?

- Tu devrais vraiment garder tes distances, la prévins-je.

M'avait-elle entendu ? Rechaperait -elle au futur qui la menaçait ? Pouvais-je faire quoi que ce soit pour la protéger de moi-même ?

Reste clair, m'ordonnai-je.

- On se voit en cours.

Je dus me concentrer pour m'empêcher de courir alors que je m'enfuyais.

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