Extraits

J'ai toujours vécu pour les autres et maintenant, je n'ai plus personne pour qui vivre.

Les ruptures sont cruelles quoi qu'on en dise, celui qui s'en va a toujours le meilleur rôle.

- Nous naissons pour mourir... comme une sorte de pacte.

- Alors baiser selon toi, c'est défier la mort? L'accepter, en tout cas. Signer le pacte.Risquer d'engendrer du mortel.

Je me levai pour nous servir un dernier verre.

- Ça peut sembler dingue mais si tu réfléchis, en étant mis au monde, nous inventons la mort.

Tout ce qu'il savait dire, c'était au revoir.

Cette fois encore, il a bien réussi.

Un par un vous disparaissez, comme les silhouettes d'un jeu de massacre.

"Les chagrins d'amour : ces peines si étranges, qui veulent vous faire mourir mais ne vous tuent jamais"

"La vie même est une hécatombe. [...] Nous n'existons que parce que des milliers de spermatozoïdes sont morts, parce qu'un seul a survécu. Et tous les jours, nos cellules s'autodétruisent... Un genre de suicide collectif, quoi!"

J'ai demandé après toi longtemps et aujourd'hui je t'ai. A ton intérieur, tu as des lignes d'un bleu qu'on dirait dilué dans l'eau et des marges rose fluo, exactement comme la jupe que je continuais de porter pour aller au tennis alors qu'elle était trop courte et qu'il fallait mettre un short en dessous, tout ça à cause de Stanislas

- Madison, Madison Etchart.

- Ah oui, le jeu de mots... Twist... On ne l'a jamais retrouvée, si ?