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Merdre. Ubu, monument de la dramaturgie française, s'ouvre sur ce juron étonnant qui trouve ses origines dans l'esprit moqueur d'un lycéen rennais. Jarry n'a en effet que quinze ans lorsqu'il compose, dans la veine des gestes médiévales, cette pièce aux accents de grosse farce. Ubu, héros de troisième ordre qui synthétise à lui seul tous les travers humains possibles, devient roi de Pologne par un régicide grotesque. Son règne, sa déchéance et les savoureux dialogues qu'il échange avec la mère Ubu, manière de Lady Macbeth, la dimension tragique en moins, constituent les cinq actes de cette pièce conçue à l'origine comme un spectacle de marionnettes. Ubu roi, satire universelle de la stupidité et de la vulgarité, est peuplé de personnages types. Malgré son trait exagérément appuyé qui donne au tout l'aspect d'une blague de potache, cette pièce constitue une véritable aventure créatrice pour son jeune auteur, désormais identifié à son personnage légendaire. Première d'une série de pièces et de textes mettant en scène le Père Ubu, cette facétie, réappropriation de grands textes et invention d'un langage propre, suscita un tollé lors de sa première représentation en 1896.
PÈRE UBU. Comment, je veux tout changer, moi. D'abord je veux garder pour moi la moitié des impôts.
FINANCIERS. Pas gêné.
PÈRE UBU. Messieurs, nous établirons un impôts de dix pour cent sur la propriété, un autre sur le commerce et l'industrie, et un troisième sur les mariages et un quatrième sur les décès, de quinze francs chacun.
C'est la seule pièce du cycle Ubu que j'ai lu mais je pense qu'elle donne un bon aperçu. Ubu n'est pas vraiment intelligent, il est grossier mais il a de l'ambition. Sa femme en a encore plus que lui, mais elle ne fait que se servir de lui. J'ai bien aimé et je le conseille pour la culture, c'est toujours bien d'avoir un exemple de littérature grotesque !
📚 Sous l'influence de sa femme cupide et manipulatrice, le Père Ubu, lâche, poltron et avare, conquiert une Pologne de nulle-part, dont il devient le roi, avec l'aide du capitaine Bordure auquel ils promettent le titre de duc de Lituanie. Spoiler(cliquez pour révéler)Pour ce faire, il a assassiné l'ensemble de la famille royale, excepté Bougrelas (l'un des seuls personnages un peu malin) qui rêve de vengeance. Mais le Père et la Mère Ubu ne respectent pas leur promesse et emprisonnent Bordure une fois sur le trône. Ce dernier s'enfuit alors en Russie où il demande au tsar de déclarer la guerre à la Pologne. À l'issue de leur combat, le Père Ubu et deux de ses palotins, Pile et Cotice, s'enfuient comme des lâches. Ils se réfugient dans une grotte et font face à un ours menaçant. Ou plutôt Pile et Cotice font face à cet ours, le Père Ubu étant trop occupé à se cacher de l'animal en récitantdes prières. Les deux soldats sortent vianqueurs cette fois-ci de ce second combat. Quelques heures plus tard la Mère Ubu rejoint cette petite troupe et tous font face à Bougrelas et aux Polonais enragés qui veulent leur morts. Ils finissent par leur échapper et s'enfuient sur un navire vers d'autres horizons.
⭐️ Avant de lire cette pièce de théâtre, je m'attendais à lire une pièce Baroque dont le récit se déroulerait au Moyen-Âge, or la pièce fût écrite en 1895. Je ne pensais pas que le style d'écriture serait aussi familier et moderne. Je n'ai pas particulièrement apprécié cette lecture et ce pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, j'ai trouvé le style d'écriture très dérangeant. Le registre de langue est trop familier avec des expressions comme "sac à merdre" (non non il n'y a pas de faute de frappe😂) qui reviennent à maintes reprises. L'écriture est à la fois familière, donc moderne, et ancienne (tournures de phrases et vocabulaire), ce qui perd le lecteur dans le cadre temporel.
De plus, exceptés deux d'entre eux, tous les personnages sont fourbes, avares, manipulateurs et bêtes. Ils ne sont pas attendrissant et semblent ridicules en tous points Spoiler(cliquez pour révéler)(notamment lorsque le Père Ubu fait ses prières sur son rocher alors que Pile et Cotice affrontent un ours). Seuls Bougrelas, le fils du roi Vanceslas, et sa mère, la reine Rosemonde, ont sû me toucher en étant rusés, intelligents et attendrissants Spoiler(cliquez pour révéler)(particulièrement lorsque Bougrelas était aux côtés de sa mère dans ses derniers instants).
Par ailleurs, j'ai véritablement trouvé cette histoire saugrenue. Certains concepts inventés par l'auteur, Jarry, comme la "machine à décerveler" ou le "cheval à Phynances", n'ont pas de sens et ne m'ont pas fait rire.
Ainsi, bien que cette pièce de théâtre soit un classique de la littérature française, je n'ai pas été touchée par le récit et l'écriture d'Alfred Jarry. Cependant je vous recommande cette lecture si vous souhaitez étendre votre culture littéraire.
Bon, un livre de cours sans surprise je n'ai pas aimé. J'ai trouvé ce livre fade et sans intérêt... Je pensais que le côté comique de la pièce m’aiderai à l’apprécier malheureusement ce fut le contraire. J’ai trouvé que cela rendait l’action et les personnages plus ridicules qu’attachant… Le vocabulaire et l'écriture ne m'ont pas emballé, je trouvais que cela faisait brouillon. Alors que j’apprécie énormément le théâtre je n’ai vraiment pas réussi à accrocher à cette pièce.
Alors... bon. Au moins j'aurais essayé, au moins j'aurais découvert cette "petite révolution" dans l'univers du théâtre. Eh bien je vais vite m'empresser de retourner laver mes yeux et mon esprit avec un bon Cocteau parce que je n'ai franchement pas trop compris où cette lecture m'a mené. J'admets avoir pouffé et souri en lisant le "Merdre" qui ouvre cette pièce ubuesque (c'est le cas de le dire !), mais plus j'avançais et plus je fronçais les sourcils. Je n'oserais pas dire que j'ai eu le sentiment de lire du grand n'importe quoi alors je vais juste humblement déplorer que je suis passé à côté de ce qu'il y avait à trouver dans cette pièce. Et pourtant j'apprécie l'absurde et le grotesque, mais là... c'était trop. Les blagounettes de type pipi-caca ça va deux minutes. Et quand j'apprends que Jarry s'est inspiré d'un professeur que ses camarades et lui appréciaient chahuter... mouais, non, même si le gaillard en question n'avait pas l'air bien sympathique, j'ai du mal à cautionner ça.
Tant pis, je passe mon tour et bouderai sans doute les autres pièces mettant en scène le drôle de personnage qu'est le Père Ubu.
Ubu Roi est un livre que j'ai du lire pour le lycée. En soi, je n'ai pas vraiment détesté, même si c'est bof.
Au moins, il fait réfléchir sur l'anarchie, et apporte une touche comique quand on fait face au Père Ubu et son problème avec les finances, et l'argent en général.
Pourtant, ça ne veut pas dire que je lirai les autres livres du cycle.
L'humour est assez...comment dire...niveau maternelle, et voilà, c'est bizarre de faire étudier ça au lycée. ^^'
J'ai trouvé cette petite pièce assez fade en fait ! Les personnages sont d'un ridicule assez incroyable, je les ai trouvé imbuvables comme jamais ! L'histoire ridicule et sans intérêt, je l'ai lu juste parce qu'elle est considérée comme classique mais je suis déçue !
Je comprends que cette pièce soit un pavé dans la mare...pas qu'elle soit devenue un classique ! XD
Je remercie TOUS mes professeurs de français de ne m'avoir JAMAIS fait étudier ce "truc".
Au delà du sans queue ni tête, du grotesque, et de la vulgarité très "pipi caca" niveau cours de récréation...le récit est tout bonnement sans intérêt !
Je n'ai rien compris :
1) parce qu'il n'y a rien à comprendre
2) parce que je ne souhaite pas m'attarder à y comprendre quoi que ce soit (ce serait une perte de temp, là où je peux l'employer à bon escient pour quelque chose de plus épanouissant)
Le scénario est comme la tête de son héros : rempli de vide et d'air.
Je retiens :
1) que je l'ai lu (mon avis est fait)
2) que le point positif est l'existence du mot "ubuesque" (si poétique comparé à son origine)
Une pièce de théâtre absurde et grotesque, comme son personnage principal, grossier, vulgaire et sans aucun état d'âme. A lire comme un incontournable classique, sans chercher à comprendre, juste pour la découverte
Résumé
Merdre. Ubu, monument de la dramaturgie française, s'ouvre sur ce juron étonnant qui trouve ses origines dans l'esprit moqueur d'un lycéen rennais. Jarry n'a en effet que quinze ans lorsqu'il compose, dans la veine des gestes médiévales, cette pièce aux accents de grosse farce. Ubu, héros de troisième ordre qui synthétise à lui seul tous les travers humains possibles, devient roi de Pologne par un régicide grotesque. Son règne, sa déchéance et les savoureux dialogues qu'il échange avec la mère Ubu, manière de Lady Macbeth, la dimension tragique en moins, constituent les cinq actes de cette pièce conçue à l'origine comme un spectacle de marionnettes. Ubu roi, satire universelle de la stupidité et de la vulgarité, est peuplé de personnages types. Malgré son trait exagérément appuyé qui donne au tout l'aspect d'une blague de potache, cette pièce constitue une véritable aventure créatrice pour son jeune auteur, désormais identifié à son personnage légendaire. Première d'une série de pièces et de textes mettant en scène le Père Ubu, cette facétie, réappropriation de grands textes et invention d'un langage propre, suscita un tollé lors de sa première représentation en 1896.
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